Bulletin 11 / Juillet 1998

Procès-verbal du 9 décembre 1997

Procès-verbal de la séance du 9 décembre 1997

par Germain Hausmann

Présents : 17 personnes
Excusés : 4 personnes

A 8 heures précises, la séance débute par quelques mots du président. L’année prochaine a déjà fait l’objet de toute l’attention de notre comité. Le programme qui nous a été préparé est copieux et son point culminant sera la visite du château de Gorgier au début de l’été.

Dès son entrée en fonction, notre président s’est appliqué à donner de nouveaux statuts à notre société. Jusqu’ici, celle-ci n’en avait pas en propre et se contentait de ceux, en allemand, de la SSEG, soit de la Société suisse d’études généalogiques. Il nous dévoile ici un avant-projet pour l’établissement duquel il s’est largement inspiré des statuts du Cercle vaudois de généalogie. Leur brièveté et leur clarté ont attiré son attention. A son avis les six articles proposés conviennent largement à statuer sur notre sort. Il convient en outre de choisir un nouveau nom à notre société. L’ancien, Société suisse d’Etudes généalogiques, section de Neuchâtel, se caractérise par sa longueur et son style ampoulé, voir même fédéral. C’est pourquoi, on nous propose un énoncé plus court : Société de généalogies neuchâteloises (ou SGN). A ces mots, Mme Haussmann prend la parole et déclare qu’il serait plus logique de s’appeler Société neuchâteloise de Généalogie (ou SNG), ce dont notre président convient tout-à-fait. M. Denis Borel se demande si la SNG fera toujours partie de la SSEG. On lui répond qu’il n’est pas question d’en sortir, il ne s’agit pour nous que d’un simple changement de dénomination. La plupart d’entre nous découvrant ce nouveau projet de statut, la discussion est remise à plus tard, à l’Assemblée générale qui marquera le début de nos activités l’an prochain.

M. Junod nous décrit ensuite l’état de la SSEG. Depuis une année, un comité essaie de définir sa nouvelle organisation. Les Romands, unis, voudraient une structure légère, les Alémaniques se tâtent. On a frisé la rupture, mais les affaires semblent en bonne voie.

Nous passons ensuite la parole à M. Nusslé, qui nous lit une première partie des mémoires écrits en 1944 par le pendulier Ami Auguste Jeanjaquet (1854-1948). A propos de cet ouvrage, M. Pierre-Arnold Borel nous raconte quelle fut l’étrange destinée de ce texte. Il appartenait à un descendant de l’auteur. Son cousin, M. Jean-Pierre Matthey-Claudet, pendulier à Evilard, prit contact avec le possesseur du manuscrit, lui demandant de le lui prêter. Celui-ci refusa de s’en défaire; l’autorisant simplement à en tirer des photocopies. Quelques années plus tard, M. Matthey-Claudet revoit son cousin et lui parle de ce manuscrit si intéressant. « Quoi » s’étonne son interlocuteur « ce tas de papiers poussiéreux ! C’était d’un tel intérêt que je l’ai mis au feu. » Heureusement que des photocopies en avaient été faites, car, ainsi que vous le verrez, c’est un petit bijou qu’il aurait été dommage de perdre. Afin d’en assurer une conservation définitive, M. Borel en a fait une copie dactylographiée qu’il a envoyée à chacune de nos bibliothèques neuchâteloises. Aujourd’hui, le Château des Monts, au Locle, en détient plusieurs tirages, qu’il vend à toute personne intéressée.

La séance est levée à 21 heures 30.

Le Château des Monts (Auteur : Schleppyca)