Bulletin 12 / Février 1999

Liens de parenté

par Louis Barrelet

Le probans

En remontant, en français (en latin) :

le père (pater), la mère (mater) ;

le grand-père, l’aïeul (avus), la grand-mère, l’aïeule (avia) ;

l’arrière-grand-père, le bisaïeul (proavus) ;

l’arrière-arrière-grand-père, le trisaïeul (abavus) ;

le quadrisaïeul, le 4e aïeul (atavus) ;

le 5e aïeul (tritavus) ;

… les aïeux, les ancêtres (majores, antecessores).

En descendant, en français (en latin) :

le fils (filius), la fille (filia) ;

le petit-fils (nepos), la petite-fille (neptis) ;

l’arrière-petit-fils (pronepos)

l’arrière-arrière-petit-fils, le 3e petit-fils (abnepos) ;

3 fois arrière-petit-fils, 4e petit-fils (adnepos) ;

4 fois arrière-petit-fils (trinepos) ; 

… les descendants (posteriores).

Chacun possède, au maximum, 2 parents, 4 aïeuls, 8 bisaïeuls, 16 trisaïeuls, 32 4e aïeuls… soit, pour chaque génération, une progression géométrique de raison 2, mais par le jeu des cousinages, on peut n’avoir que 4 bisaïeuls, 8 trisaïeuls… différents. C’est-à-dire qu’à une certaine époque, dans les générations anciennes, quelques mêmes aïeux peuvent se trouver dans des lignées paternelles et maternelles. Cela s’appelle l’implexe des ancêtres. C’est ce qui explique pourquoi la population n’est pas plus nombreuse en progression en remontant les générations.


 
Probans : personnage de départ d’une généalogie familiale, appelé de cujus en généalogie successorale.