Famille Robert à Marseille

Philippe Robert, fils de Jean-Pierre et de Madeleine née Jacot-Guillarmod, communière de la Sagne, branche du Petit-Château, né le 26 décembre 1770, décédé le 11 septembre 1839. Il avait épousé Marianne Régine Imer, née le 22 juillet 1785, décédée le 24 mars 1867, fille de Jean-Jaques Imer et de Marianne Sandoz, du Locle. Leurs enfants nés à La Chaux-de-Fonds sont :

Adèle, épouse Charles Edouard Courvoisier, pasteur, décédé en 1873 dans sa septante sixième année. Ils sont parents de :

Eugène, pasteur, époux de Louise Cruchaud;

Sophie;

Marie, épouse Alexandre de Chambrier, fils d’Alexandre, de Bevaix, né en 1821.

Jules, négociant à Marseille, consul dans cette ville pour La Confédération suisse, décédé le 1er octobre 1867, épouse Amélie Baux. Ils sont parents de :

Auguste, né en 1839, associé à ses frères, maison de commerce, époux de Léonie Bonnet;

Léonie, épouse Léon Fraissinet, de la dynastie Fraissinet, transports maritimes à Marseille, parents de :

Jean-Pierre; Félix; Jules; Thérèse.

Gustave, né en 1843, épouse Marguerite Imer, de Diesse, associé à Auguste son frère. Leurs enfants sont :

Juliette, née en 1870, Gustave; Max.

Marianne, née le 20 février 1807, soeur jumelle de Jules, épouse Alexandre Brandt, du Locle, décédée en 1864

Léon, né le 14 octobre 1808, célibataire, habitant en sa maison au 6 de la rue de La Balance à La Chaux-de-Fonds, rentier fortuné. Le 13 février 1869, il est nommé auditeur des comptes de La Chaux-de-Fonds et de la Chambre de charité de ce village. Son courrier fait découvrir qu’il cousinait avec la famille Robert, artistes peintres du Ried sur Bienne. En 1870, il reçoit l’avis mortuaire d’Aurèle, le frère cadet de Léopold Robert peintre, né en 1805. Il correspondait aussi avec Ami Girard, le révolutionnaire résidant à Renan, membre du comité de construction du Temple allemand et de celui de la collecte de 24000 francs pour la construction des orgues du Temple Indépendant (actuel temple Farel). Un autre aspect de Léon est découvert dans deux lettres que lui adresse M. Aebi, sa servante, pour lui réclamer son salaire de quatorze francs et huitante centimes pour 37 journées de travail, chacune de douze heures. « Vous refusez de payer une petite ouvrière, vous n’avez pas honte de vivre sur les bras d’une simple journalière pour augmenter votre fortune… » lui écrit-elle.

Paul, né le 9 octobre 1815, épouse Emma Courtançon, sans postérité, aussi associé à ses frères pour l’exploitation de leur négoce à Marseille.

André, établi à Marseille, se retira vers 1860 au château de Mathod, près d’Yverdon. Fortune faite, il épouse Virginia Imer, fille de Jean, de Diesse, et de Marianne Sandoz, du Locle. Leurs enfants sont :

Amélie, épouse d’André Garin; Marie, épouse de Samuel Forel, établi à Marseille et associé aux fils de Jules Robert pour la continuité de la maison de commerce; Rose Sophie, née en 1853 à Mathoz, décédée en 1890; Berthe; Louise, épouse son cousin Eugène Courvoisier, pasteur;

André, épouse Virginie Imer; Virginie.