Bulletin 21 / 2003

Emigration suisse

par Sarah von Allmen, février 2002

Histoire de l'émigration à partir de la Suisse

Chaque émigrant a ses propres raisons personnelles et parfois complexes lui faisant choisir de quitter son pays natal et de rechercher une vie nouvelle dans un autre pays. Deux facteurs majeurs réapparaissent régulièrement lors de l’émigration suisse : les facteurs religieux et économiques.

Facteurs économiques

Le clipper CUTTY STARKLa Suisse est un petit pays, montagneux manquant de surfaces agricoles, et qui avait bien des difficultés à nourrir tous ses habitants. Cela a créé inévitablement un flux continuel d’émigration avec des vagues majeures après la grande famine de 1816-1817, entre 1845-1855, et entre 1880-1885. La majorité des émigrants est venue des cantons agricoles, et la plupart ont préféré continuer une existance rurale dans leur nouveau pays. Pourtant, l’émigration à partir de la Suisse a commencé beaucoup plus tôt…

Pendant six cents ans des soldats suisses ont servi comme mercenaires pour les souverains européens, louant leurs services et combattant dans tout le continent et au-delà. Pour la plupart de ces hommes, leur émigration n’était que temporaire, d’autres ont rencontré la femme de leur vie et se sont mariés et établis dans leur pays adoptif après avoir terminé leur carrière militaire. Ce mercenariat n’a cessé qu’une fois que la Confédération Suisse de 1848 ait interdit le service militaire à l’étranger à la seule exception de la Garde Suisse au Vatican.

La plus grande vague d’émigration Suisse eut lieu au 19ème siècle, lorsque beaucoup de citoyens suisses quittèrent leur pays natal pour tenter leur chance en Amérique. Les communes leur donnèrent un appui financier pour le faire (typiquement 400 francs suisses, ou 6 mois de salaire pour un ouvrier), afin d’avoir une bouche de moins à nourrir pendant une période de récession économique. L’argent était donné aux émigrants à la condition qu’ils ne reviennent jamais en Europe. S’ils devaient revenir un jour dans le pays de leur père, ils avaient l’obligation de rembourser la somme avancée par l’Etat au taux de 4 % par année, calculé à partir du jour de leur départ. Parfois encore, les autorités suisses abusaient quelque peu de la situation pour se débarrasser de leurs indésirables en accordant des subventions d’émigration à leurs indigents et oisifs pour ainsi réduire la pression de la surpopulation. Ce procédé à la fois efficace et bon marché était certainement moins apprécié dans le pays où ces émigrés forcés débarquaient !

En 1850, des annonces sont publiées régulièrement dans les journaux, placées par des agences de voyage bâloises, bernoises et françaises. Au départ du Havre, le voyage coûte de 80 à 100 francs suisses, selon si il y a peu ou beaucoup d’émigrants. La nourriture à bord vaut 40 francs. Elle se compose de 44 livres de biscuit, 5 livres de riz, 5 livres de farine, 4 livres de beurre, 14 livres de jambon, 2 livres de sel, 1 sac de pomme de terre et 2 litres de vinaigre. Les émigrants sont obligés d’apprêter eux-mêmes les repas. A cela, il faut ajouter le prix du transport au Havre (environ 64 francs) et de la nourriture pour les 4 à 5 jours passés dans la diligence.

Des clippers1 traversent l’Atlantique en moins de 24 jours, rendant la traversée beaucoup plus facile que pour les premiers colons.

En 1857, les agences d’André Zwilchenbart à Bâle annoncent des passages en paquebots pour New York, ainsi qu’en 3-mâts américains pour La Nouvelle Orléans.

Trente trois ans plus tard, en 1880, la même agence vantait des passages en paquebots à vapeur d’Amérique du Nord, Canada et Amérique du Sud. Pourtant, avec des agences moins scrupuleuses, les conditions à bord pouvaient devenir très précaires, et prévoyaient un approvisionnement en nourriture insuffisant jusqu’au port de destination. Suite à cela, en 1888 le gouvernement suisse interdit toute publicité de ce type sans permis spécial.

L’Australie était une autre destination favorite des émigrants suisses au 19ème siècle. Les vignerons francophones et les mineurs d’or tessinois (parlant l’italien) formèrent un large groupe de colons dans l’état de Victoria, alors que les fermiers suisses alémaniques, les commerçants et les gens bien qualifiés s’installèrent un peu partout dans le pays.

1 Au cours de la seconde moitié du 19ème siècle et au début du 20ème, les compagnies commerciales qui exploitaient les routes de navigation utilisaient des clippers, autrement dit des vaisseaux long courrier de fort tonnage et très rapides. Ils sont lancés chez Augustin Normand vers 1850 au Havre. Ce sont des voiliers fins et rapides souvent contruits en métal. La France et l’Angleterre se font une concurrence acharnée pour être les plus rapides à transporter le café à travers l’Atlantique.

Facteurs religieux

Alors que la Réformation a été prêchée dans toute l’Europe, elle a été acceptée ou rejetée localement par chaque canton suisse individuellement. Bien que la plupart du peuple s’inclina face à la décision des autorités séculières, certains trouvèrent la situation inacceptable (que ce soit dans un canton catholique ou réformé) et préfèrent rejoindre ceux qui partageaient leur foi. Certains changèrent de canton suisse, d’autres s’expatrièrent.

En 1525, à Zürich, ceux qui pensaient que la Réformation n’avait pas été suffisante formèrent un groupe, se nommant eux-mêmes Bruderverein. Ils n’étaient pas d’accord avec l’église Réformée d’Etat sur le point du baptême des enfants, insistant que le sacrement devrait être réservé aux croyants adultes; ils croyaient également en la séparation de l’église et de l’état. Leurs croyances ont été dénoncées comme hérétiques, à la fois par les églises catholiques et réformées, et les Frères furent violemment persécutés. Malgré cela, le mouvement anabaptiste s’étendit en Suisse et en Europe. Certains des membres devinrent connus comme Mennonites d’après Menno Simans, un ancien prêtre catholique qui devint l’un de leurs premiers leaders, et les Mennonites suisses s’éloignèrent des persécutions en trouvant refuge dans les cantons plus tolérants, ainsi qu’en Alsace, Allemagne, Hollande et en Amérique.

A la fin du 17ème siècle, un groupe mené par l’évêque mennonite suisse Jacob Ammann quitta l’église mennonite en désaccord sur la doctrine, et le mouvement de l’église Amish est né. Quoique les deux groupes aient réconcilié leurs différences plus tard en Europe, et que les Amish aient réintégré l’église mennonite, ils restèrent séparés aux USA. Les évêques mennonites suisses qui ont émigrés aux USA se sentaient ainsi chez eux dans les deux communautés.

A la fin du 19ème siècle, bien des Suisses se sont convertis dans l’Eglise des Saints des derniers jours et ont émigrés aux USA pour joindre l’église Mormon et leurs communautés en Utah, Nevada, Idaho et Arizona.

Colonies Suisses

Les émigrants suisses ont joué un rôle en fondant des communautés trop nombreuses pour être énumérées, mais les témoignages de leur présence se trouvent dans des noms de lieux tels que Geneva (Alabama, Idaho, New York et Ohio), Bern en Idaho, New Bern en Caroline du Nord, Bernstadt au Kentucky, New Glarus au Wisconsin, New St Gallen en West Virginia, Wevay et Switzerland County en Indiana, Tell City en Ohio, Grutli au Tennessee, Helvetia à l’Ouest de la Virginie et en Oregon, et Nova Friburgo et Nouvelle Genève au Brésil.

Emigration à partir de Neuchâtel

Un exemple précoce d’émigration de masse est survenu peu après que le roi de Prusse ait pris Neuchâtel sous sa protection en 1707. Une grande partie de la Prusse de l’Est et de la Lituanie avait été dévastée par la peste, et Frédéric Ier appela ses nouveaux sujets à recoloniser le pays laissé inoccupé. Malgré la réticence des autorités locales, approximativement 200 émigrants partirent en février-mars 1712 pour une région située en ce qui est maintenant la Pologne et le sud-ouest de la Lituanie. Pourtant, les conditions qu’ils rencontrèrent sur le trajet étaient si mauvaises que la moitié d’entre eux fut forcée de rebrousser chemin dans un état pitoyable. D’autres atteignirent leur destination, s’installèrent là-bas, et furent rejoint par d’autres familles neuchâteloises pendant les vingt ans qui suivirent. Des descendants de plus de 50 familles de la Principauté vivaient encore dans cette région avant la seconde guerre mondiale. Ces familles sont maintenant dispersées en Allemagne.

En 1724, la Couronne britannique, qui venait d’acquérir la Caroline du Sud, désirait y encourager la colonisation. Jean Pierre Pury de Neuchâtel, ancien maire de Lignières, officier militaire et homme d’affaires, conclut un accord par lequel il allait recruter 600 « pauvres protestants suisses » qui seraient transportés aux frais de la Couronne contre 24000 acres de terrain pour lui-même. Un grand nombre d’émigrants potentiels se sont rassemblés à Neuchâtel en 1726, mais l’argent pour le transport n’étant pas arrivé, Pury a dû fuir pour éviter leur colère. De ce groupe, 24 hommes, femmes et enfants finalement atteignirent la Caroline du Sud par leurs propres moyens.

Loin d’être découragé, Pury renégocia avec la Couronne en 1730, et l’année suivante se déplaça en Caroline du Sud afin de choisir un lieu convenable pour une colonie. De Charlestown, il écrivit un pamphlet pour encourager les émigrants Suisses, avec une description idéalisée de la région. Ces « propositions » étaient suffisamment alléchantes pour convaincre un premier contingent de 152 Suisses de se déplacer à Charlestown. En 1732, 87 de ce groupe (inclus plusieurs familles du canton de Neuchâtel) firent serment d’allégence au Gouverneur de Caroline du Sud, et s’établirent sur le site choisi de la « Savannah River », ou Purrysburg fut fondée. D’autres pionniers rejoignirent la colonie au cours des années suivantes, mais ils ne prirent jamais vraiment racine, dû en partie par le choix de sa situation principalement adaptée à la défense militaire de la Caroline. La localité était marécageuse et sujette à la malaria, mal placée pour la navigation commerciale. De plus y régnait la discorde sur l’allocation des terrains. Les colons partirent donc progressivement pour trouver des sites plus hospitaliers et Purrysburg fut lentement abandonnée. Aujourd’hui, rien ne subsiste de cette communauté pionnière, mais la flamme du souvenir est maintenue par la Purysburg Preservation Society, un gorupe de généalogistes et d’historiens amateurs.

En 1839, Charles Joseph La Trobe fut nommé superintendant de Port Philipp District (aujourd’hui l’état de Victoria) en Australie. Sa femme, Sophie de Montmollin, était issue d’une famille de la haute société neuchâteloise. Cette nouvelle causa grand intérêt dans le canton. Quelques vignerons neuchâtelois s’embarquèrent pour ce pays du bout du monde, pour y planter des vignobles dans la région de Geelong avec un tel succès que d’autres les rejoignirent. Cette industrie naissante connut un grand succès jusqu’à ce que la première épidéme de Phylloxera (maladie de la vigne) détruise tout le vignoble en 1877. Une deuxième colonie vigneronne fut fondée à Lillydale par trois des neveux de Mme La Trobe, Alphonse de Meuron et les frères Guillaume et Samuel de Pury, ainsi que quelques-uns de leurs amis. Ce groupe encouragea des vignerons et des agriculteurs à venir les rejoindre, avec un tel succès qu’une partie de la ville de Lilydale fut surnommée Little Neuchâtel

Pendant les récessions économiques du 19ème siècle, si de nombreux ressortissants du canton participèrent à l’exode vers l’étranger, les habitants de Neuchâtel, qui avait une économie basée à la fois sur l’agriculture et les petites industries (horlogerie, indiennage, dentellerie, etc.), ont été moins touchés par la crise et moins tentés par l’émigration que leurs concitoyens des cantons ruraux. Les personnes liées à notre généalogie et qui ont quitté le canton de Neuchâtel pour réaliser leur vie à l’étranger sont mentionnées dans le chapitre suivant Emigrants neuchâtelois

Emigrants neuchâtelois

Quelques émigrants liés aux branches neuchâteloises de notre famille sont mentionnés ci-dessous. Bien que, dans la plupart des cas, nous ayons des informations sur leurs ancêtres leurs descendants, nous sommes toujours heureux d’en apprendre plus. Le lecteur peut donc prendre contact avec l’auteur s’il désire en savoir plus sur ces personnes ou s’il a des informations à partager.

Allemagne

Jaques Huguenin (-Virchaux) (baptisé au Locle le 07 avril 1678) et sa femme, Anne-Marie Perret-Gentil (baptisée le 18 novembre 1683) ont fait le voyage incroyablement difficile de la Suisse jusqu’à l’est de la Prusse en 1722 pour recoloniser une région dévastée par la peste. Quelques 200 familles entreprirent ce voyage, mais beaucoup furent forcées de faire demi-tour, et moins de la moitié arrivèrent à destination. Jaques mourut à Goldap, une ville qui fait maintenant partie de la Pologne, non loin de la frontière lettone. Son fils, Jean-Jaques, qui n’était qu’enfant quand la famille a émigré, se maria, en 1742, avec une autre expatriée, Marie Magdalene Jeunet. Leur fils, Abraham, est né à Kiaulkehmen en 1744. Son nom a été germanisé en Igney, forme qui existe toujours en Allemagne. La lignée de Jaques remonte à un autre Jaques Huguenin, ancêtre des Huguenin-Virchaux, jusqu’au premier Huguenin connu au début des années 1400.

Jean Favre et sa femme, Anne-Marie Roulet (baptisée à Noiraigue le 11 août 1678) faisaient partie de ce groupe d’émigrants. La lignée d’Anne-Marie remonte jusqu’à Blaise Roules de Noiraigue, né avant 1580.

Quelques émigrants liés aux branches neuchâteloises de notre famille sont mentionnés ci-dessous. Bien que, dans la plupart des cas, nous ayons des informations sur leurs ancêtres leurs descendants, nous sommes toujours heureux d’en apprendre plus. Le lecteur peut donc prendre contact avec l’auteur s’il désire en savoir plus sur ces personnes ou s’il a des informations à partager.

Australie

Samuel-Louis Huguenin (-Dumittan) (né à St-Blaise le 17 mars 1839) émigré de Suisse vers l’Australie en 1858, a reçu son passeport le 19 juillet 1858; il est arrivé à Port Phillip à bord du « Champion of the Seas » le 06 novembre 1858. Il s’est marié avec une ressortissante anglaise, Harriet Beckham, et s’est installé à Geelong, avec d’autres émigrés suisses. La branche Huguenin-Dumittan de la famille est la descendante de quelques-uns des fils de Petitjehan Huguenin, qui vivaient dans le village de La Chaux-du-Milieu, alors connue sous le nom de la Chaux du Mottan ou Mittan. La ligne directe de Samuel-Louis remonte jusqu’au premier Huguenin connu au début des années 1400. Un de ses descendants en Australie, Philip Huguenin, accepte volontiers d’être contacté (en anglais) par quiconque est intéressé par la connexion autralienne.

Fritz-Henri Huguenin (-Bergenat) (né à La Chaux-du-Milieu le 30 mai 1832), fils aîné d’une famille d’horlogers, a également choisi de voyager au bout du monde avec sa femme, Sophie Quellet. En 1863 ils s’installèrent à Albury, NSW, où Fritz (aussi connu comme Frederick) possédait un commerce d’horlogerie. La branche Huguenin-Bergenat est pour l’instant séparée de l’arbre Huguenin principal et le premier ancêtre paternel connu de Fritz est David Huguenin-Bergenat, qui mourut avant 1749. Pourtant, il possède d’autres ancêtres Huguenin dont les lignées remontent bien plus loin.

Edouard Huguenin (-Vuillemin) a obtenu un passeport pour l’Australie daté du 20 mars 1855. La généalogie de la famille Huguenin-Vuillemin, originaire du Locle et La Brévine a été publiée dans l’annuaire de la Société suisse de généalogie de 1982.

 

Brésil

Philippe Huguenin (-Vuillemenet) (né à La Brévine le 31 janvier 1787) a obtenu un passeport pour le Brésil le 14 avril 1819. Arrivé dans ce pays avec son fils, il partit s’établir à l’est dans l’état de Bahia. Ses parents étaient Pierre Fredric Huguenin-Vuillemenet et Rose Marguerite Guy; il est le descendant de David Huguenin-dit-Vuîllemenèt qui mourut avant 1745.

Frédéric-Louis Huguenin (né au Locle le 09 juin 1817), est le cousin de l’émigré américain Ami-Louis. Il s’est marié au Brésil en 1852 avec Marie-Ursule Cortat, naturalisée brésilienne, originaire du Jura (suisse ou français). Ce couple a apparemment beaucoup de descendants, et nous serions très heureux qu’ils prennent contact avec nous car nous n’avons pas de détails sur cette branche familiale. La lignée de Frédéric-Louis remonte jusqu’à Abram Huguenin, décédé avant 1698.

Ulysse Huguenin, habitant de Colombier, a obtenu un passeport pour le Brésil le 08 février 1866.

 

Canada

Louis-Alfred Jeanneret (né aux Ponts-de-Martel le 7 novembre 1859), horloger, a émigré au Canada vers 1877. Fils de Frédéric-Sylvain Jeanneret et d’Eugénie Dumont; ses ancêtres Jeanneret remontent jusqu’à Claude Jeanneret, qui est mentionné « Lieutenant de justice » à Travers en 1611.

 

Chili

François Huguenin, né en France, a épousé Maria Del Socorro Barrientos à Quetalco (Chili) en 1844. Il est connu sous le nom de Francisco Eugenin. Le père de François est Dominique Huguenin.

 

Chine

Louis-Auguste Huguenin, résidant au Locle, est parti pour la Chine le 7 août 1862. Nous ne possédons aucune autre information à propos de cette lignée.

 

France

Huguenin (-Vuillemin) (né aux Ponts-de-Martel le 1er mars 1771) et sa femme, Marie Anne Sandoz se sont installés à Besançon, où sont nés leurs enfants. Leurs descendants sont maintenant éparpillés en France. Cette lignée remonte à Abram Huguenin-Vuillemin, décédé avant 1728.

Eugène Ariste Huguenin (-Virchaux) (né au Locle le 9 janvier 1889) a épousé une Française, Marie Louise Antoinette Fontanille, à Saint-Paulet de Caisson (Gard) en 1916, établissant une autre branche française de la famille. Sa ligne directe peut être suivie jusqu’au début des années 1400 et jusqu’au premier Huguenin connu.

 

Hollande

Une branche de la famille Huguenin a apparemment quitté le canton de Neuchâtel très tôt, car un certain Jean Ferdinand Huguenin, né à Faoug VD en 1660 s’est marié avec Marguerite Corne, fille du maire d’Avenches. Leur fils Jean Huguenin a émigré en Hollande au début des années 1700. Jean a épousé Anne Desmoulay de Wasquehafte, et leurs descendants ont servi dans les armées hollandaises et prussiennes. Leur petit-fils, Ulrich, a été anobli par le roi de Prusse et sa descendance a adopté le nom Von Huguenin.

Louis Huguenin (-Elie) (né au Locle le 20 juin 1734) a servi dans les contingents suisses dans l’armée des Pays-Bas sous le commandement du Général Sandoz. Il est arrivé à La Haye en 1765, et s’y établit, épousant Jeanne Françoise Reyroux, établissant une seconde branche de la famille Huguenin en Hollande. La famille Huguenin-Elie est descendante d’Elie Huguenin (né avant 1582), lui même descendant du premier Huguenin mentionné au début des années 1400.

Aimé Grandjean-Perrenod-Comtesse (né aux Ponts-de-Martel le 5 février 1792) aprcourut l’Europe à pied par Hambourg, Londres et Paris, avant d’arriver aux Pays-Bas. Il travailla dans une banque en Allemagne et dans une boulangerie en France avant de s’enrôler dans l’armée hollandaise. Il épousa une Hollandaise nommée Jacoba Wilhelmina Walraaven, et décéda accidentellement en Belgique en 1830. Les parents d’Aimé sont Simon Grandjean-Perrenod-Contesse et Julie Petremand. Sa lignée paternelle remonte à Jehan Perrenoud alias Contesse, né avant 1443. Le site Web de Sébastien Grandjean-Perrenoud-Comtesse contient des renseignements à propos de cette branche de la famille (en hollandais). Une branche de la famille Grandjean-Perrenod-Comtesse, qui existe dans l’ancienne colonie hollandaise d’Indonésie, descend vraisemblablement de cette lignée.

 

Mexique

Charles Huguenin (-Virchaux) (baptisé au Locle le 17 février 1844), pharmacien, a émigré au Mexique le 3 août 1864, où il épousa d’abord Marie Carricart, puis Julie Emery. Chacune d’elles lui a donné des enfants. Un de ses fils, Albert-Antoine, a servi comme pilote en France pendnat la première guerre mondiale, et a été tué au combat. Cette lignée Huguenin-Virchaux remonte au premier Huguenin connu, au début des années 1400.

Nous trouvons toujours des descendants de la branche Huguenin-Elie au Mexique.

 

Portugal

Henri-Edouard Huguenin (-Virchaux) (né le 27 mars 1877) et sa femme, Julie Martha Klaye, ont émigré au Portugal, où leurs enfants sont nés. La lignée de Henri-Edouard remonte, par Jaques Huguenin, jusqu’au premier Huguenin connu au début des années 1400. Henri-Edouard était un artiste peintre tout comme son oncle, Fritz-Edouard Huguenin-Lassauguette.

 

Russie

Lise Matile (née au Locle le 5 février 1817) et sa soeur, Cécile (née au Locle le 8 janvier 1821) ont obtenu un passeport pour Moscou daté du 15 juin 1836 accompagné d’un certificat établi par le maire de La Chaux-de-Fonds, mais nous avons perdu leurs traces.

Leurs frères, Frédéric-Alexandre (nés aux Ponts-de-Martel le 19 novembre 1814) et Paul (né aux Ponts-de-Martel le 4 octobre 1822) ont apparemment aussi émigré en Russie; ils étaient domiciliés Moscou lorsque leurs bans de mariages ont été lus dans leur village natal respectivement en 1852 et 1849. La ligne directe de la famille peut être suivie jusqu’à Petit-Blaise Matile qui vivait au début des années 1500. La famille Matile de La Sagne tient son nom de Mathilde, veuve de Perrod Vuille, suite à un mariage matrilocal; elle a vécu dans ce village au milieu du 15ème siècle. Ainsi, les Matile sont un rameau de la famille Vuille.

Louise-Caroline Huguenin (-Elie) (née au Landeron le 19 février 1851) a obtenu son passeport pour la Russie le 19 novembre 1869. Elle était fille d’Alfred Huguenin-Elie et de Louise Laubscher, dont sa lignée paternelle remonte jusqu’au premier Huguenin connu.

 

Tanzanie

Jules-Aimé Huguenin (-Dumittan) (né au Locle le 19 décembre 1817) a reçu un passeport pour l’Afrique le 30 décembre 1848, sur lequel il est dit « laboureur ». Sa destination exacte n’est pas mentionnée, et nous ignorons ce qui lui est arrivé par la suite. Nous serions reconnaissant d’être contacté par l’un de ses descendants. Le frère de Jules-Aimé, Ulysse-Bélisaire, a émigré aux USA.

 

USA

En 1732, David Huguenin (né au Locle en 1672) a émigré en Amérique avec sa seconde femme, Susanne Jacot, et leurs 4 enfants : Daniel, David, Jeanne-Marguerite et Abram. Ils faisaient partie d’un groupe important de colons suisses amenés en Caroline du Sud entre 1732 et 1735 par Jean-Pierre Pury de Neuchâtel pour fonder la ville maintenant disparue de Purrysburgh sur la Savannah River. Eux aussi ils quittèrent rapidement cette région insalubre pour rejoindre des régions plus hospitalières. Son fils David et sa fille Jeanne Marie sont restés en Caroline du Sud et en Georgie voisine, alors que Daniel et Abram se sont déplacés au nord vers New York. La branche demeurée au Sud a conservé l’orthographe originale du nom, tandis les branches du Nord ont adopté diverses variations du nom, incluant Hugunin, Hugunine, Huganir, Hugenar, Hughner et Hogan. Le site Web Family Genealogy a consacré une page aux nombreux descendants de David. Les parents de David étaient Moyse Huguenin et Marie Hugenin-Virchaux, les deux lignées remontent jusqu’au premier Huguenin connu.

Henri-Louis Huguenin, de La Chaux-de-Fonds, a obtenu un passeport pour les USA le 30 août 1817.

Jules Huguenin (-Vuillemin) (né au Locle le 9 octobre 1807) est retourné en Suisse depuis New Yor, pour célébrer sa première communion à Noël 1825. Le frère de Jules, Edouard, a obtenu un passeport pour l’Amérique le 4 février 1864. Leurs parents étaient David-Louis Huguenin-Vuillemin et Emélie Dubois. Jules devint officier de milice et membre de la cour de justice du Locle, où plusieurs de ses enfants ont été baptisés entre 1836 et 1845. Un de ses fils, Jules-David, a obtenu un passeport pour l’Amérique le 22 août 1873, alors que son domicile était mentionné comme étant New York.

Jean Jaques Henri Landry (né aux Verrières le 24 juin 1789) a appris le métier de charron en Suisse avant de partir pour Amsterdam, puis pour Philadelphie en 1817. Il a épousé Susanne Célestine Sandoz (née à Dombresson le 30 décembre 1803) qui avait émigré en 1829 avec ses parents et ses frères. Le couple s’est installé en Louisiane. Les parents de Jean Jacques Henri étaient Jean Jaques Landry et Susanne Catherine Frasse. Cette lignée de Landry peut être suivie jusqu’à Jean Pierre Landry, né aux environs de 1700. Le site web www.landrystuff.com de la Landry Familles Association contient les informations concernant les branches de la famille Landry en Amérique du Nord.

Emile Ulysse Huguenin, originaire du Locle, et son épouse, Suzanne Fern de nationalité allemande ont émigré aux USA avec leur fille Uline vers 1830. Emile est probablement né à Zürich. Son lien avec l’arbre des Huguenin n’est pas connu pour l’instant et ses descendants seraient heureux de recevoir des informations à ce sujet.

Ami-Louis Huguenin (né au Locle le 22 août 1811) a reçu un passeport pour les USA le 16 février 1844. Sa femme, Albertine Veuve, le rejoint vraisemblablement à une date postérieure, car elle obtient un passeport pour New York le 12 mai 1846. Le premier ancêtre connu d’Ami-Louis est Abram Huguenin, décédé avant 1698.

Emile Huguenin (-Virchaux) (né au Locle le 5 mars 1826) était horloger. Il a reçu un premier passeport « pour la France et ailleurs » le 14 mars 1848. Un second lui a été délivré le 29 octobre 1850 pour New York. Ses parents étaient Abram-Louis Huguenin-Virchaux et Augustine Vuille. La soeur d’Emile, Françoise (née au Locle le 16 mars 1828), obtient elle aussi un passeport pour New York le 23 août 1849. Leur ascendance non établie remonte au premier nom vivant au Locle vers 1400.

Louis Huguenin (-Virchaux) (né à La Chaux-du-Milieu le 18 octobre 1816) a émigré en Amérique avec sa seconde femme, Henriette Aimée Pellaton(née à Travers, 26 mai 1820), et leur enfant Georges-Alfred. Ils ont reçu un passeport pour « la France et ailleurs » le 10 mai 1848, avec Louis-Adolphe, fils de Louis par son premier mariage avec Marie Hartman. Nous ne savons pas si Louis-Adolphe a accompagné le reste de la famille aux USA, parce qu’il n’est pas mentionné lors de leur arrivée en Pennsylvanie en 1849. Les parents de Louis étaient Félix Huguenin-Virchaux et Rose-Marianne Simon. Sa lignée Huguenin Virchaux peut être suivie jusqu’au premier Huguenin connu au début des années 1400. Certains des ancêtres de sa femme sont également connus.

Ulysse-Bélissaire Huguenin (-Dumittan) (né au Locle le 16 juillet 1820) émigré aux USA avec sa femme, Lise Peytieur, et leurs 4 enfants, Lise, Louise-Emma, Bélissaire et Marie-Julie. Leur passeport pour New York était daté du 25 janvier 1851, et ils ont traversé l’Atlantique avec un bébé de 2 mois et demi. Ulysse-Bélissaire était le fils d’Aimé-Huguenin Huguenin-Dumittan et Marie-Elisabeth Beerstecher. Le plus ancien de ses ancêtres paternels connus est Jacob Huguenin du Mittan, né à la fin des années 1600.

Le frère d’Ulysse-Bélissaire, Numa-Bolivar Huguenin (-Dumittan) (né au Locle le 5 septembre 1821), horloger, a reçu un passerport « pour la France et ailleurs » le 6 juin 1848. Nous n’avons aucune information concernant ses descendants, mais la France était le point habituel de départ pour l’émigration aux USA.

Louis-Albert Huguenin (-Virchaux) (né à la Brévine le 7 janvier 1827) a obtenu un passeport pour New York le 5 mars 1850. Ses parents étaient Charles-Philippe Huguenin-Virchaux et Charlotte Courvoisier-Piot. Cette lignée Huguenin-Virchaux remonte jusqu’au premier Huguenin connu, au début des années 1400.

Lucien Huguenin (-Elle) (né à La Brévine le 10 octobre 1828) a reçu un passeport pour New York le 29 mars 1852. Ses parents étaient Philippe Henri Huguenin-Elie et Catherine Anderegg. Sa lignée remonte, via Elie Huguenin (fondateur de la branche Huguenin-Elie) jusqu’au premier Huguenin connu, Huguenin Vuillemin, qui vivait au début des années 1400.

Tell-Henri Huguenin a aussi traversé l’Atlantique. Son passeport est daté du 12 août 1855, mais son ascendance n’a pas été établie.

Alfred Roulet (né à Peseux le 4 septembre 1818) a émigré aux USA en 1851 avec sa femme Julie Matile (née à La Sagne le 12 juillet 1819) et leurs jeunes fils Félix et Paul. Les parents d’Alfred étaient Daniel Henri Roulet et Toinette Paris; cette lignée Roulet remonte jusqu’à Bastian Jehan Rollet de Peseux au 15ème siècle. Les parents de Julie étaient Abram-Louis Matile et Uranie Jeanrichard-dit-Bressel, et sa lignée Matile remonte jusqu’à Petit-Blaise Matile de La Sagne, au 15ème siècle.

Jules-César Huguenin (-Virchaux) (né au Locle le 20 décembre 1840) a reçu trois passeports différents pour l’Amérique. Le premier le 17 mai 1864, le second le 6 juillet 1866 et le troisième le 16 janvier 1867. Son arrivée a été enregistrée à Ellis Island, NY, le 3 octobre 1864 sur le bateau « Beliona » en provenance du port de Gibraltar. Il a épousé Pauline Montandon à San Francisco en 1877, et est annoncé comme joaillier dans le directoire de San Francisco City en 1889/90. Ses parents étaient Daniel-Henri Huguenin-Virchaux et Emilie Racine. Sa ligne directe peut être suivie jusqu’au environs de 1400 au premier Huguenin connu.

Le frère de Jules-César, Bernadotte-Yvan Huguenin (-Virchaux) (né au Locle le 26 janvier 1843), horloger, a reçu un passeport pour les USA le 6 mai 1872. Avec sa soeur, Louise-Amélie (baptisée au Locle le 8 septembre 1839), ils voyagèrent via Le Havre et Londres sur le bateau « The Queen » et ont débarqué à Ellis Island le 6 juin 1872.

Adolphe-Alois-Reding Huguenin (-Virchaux) (né au Locle le 30 mai 1845), autre frère de Jules-César, a obtenu un premier passeport pour l’Amérique via la France le 2 juillet 1866 et, 7 ans plus tard, le 7 avril 1873, un second passeport pour lui-même et pour sa femme (non-nommée) pour la Pennsylvanie.

Louis-Albert Huguenin (né à La Chaux-de-Fonds le 18 décembre 1850) s’est installé à Besançon où il a épousé, en 1876, une fille du pays, Céline Buchie. Leur fils, Charles-Eugène Huguenin (né à Besançon le 26 février 1882) a émigré aux USA, s’installant à Washington, où il a épousé une Suissesse, Laure Adèle Stahly (née au Locle le 26 octobre 1883), qui avait émigré avec ses parents et ses soeurs, à Ellis Island à bord de « La Savoie » le 19 mars 1904. La lignée de Louis-Albert remonte à Abram Huguenin, né vers 1650/60.

Frédéric-Alexis Huguenin (-Dumittan) (né à St-Blaise le 14 avril 1839), frère de Samuel Louis, qui émigra en Australie, a obtenu un passeport pour la Californie le 12 mars 1858. Ses parents étaient Samuel-Henri Huguenin et Susanne Madelaine Petitpierre, et sa lignée remonte au premier Huguenin connu (environ 1400). Sa petite-cousine, Sophie-Lina Huguenin (-Dumittan) (née au Locle le 28 octobre 1828), partit également le 24 avril 1861 pour l’Amérique. Ses parents étaient Justin Huguenin-Dumittan et Julie Zélima Droz-dit-Busset.

Charles Albert Grandjean (-Perrenoud-Comtesse) (né à Neuchâtel le 19 avril 1852) a aussi traversé l’Atlantique. Il a épousé, à New York, le 1er mai 1874, Marie Louise Champagne. Les parents de Charles étaient Charles Grandjean-Perrenoud-Comtesse et Sylvia Faigaux. Sa lignée paternelle remonte à Jehan Perrenodz (également connu comme Jean Perrenod alias Comtesse), fondateur de la famille, qui vivait à La Sagne au début des années 1400.

Henri Ulysse Huguenin (-Dumittan) (né à La Brévine le 13 février 1844) est arrivé aux Etats-Unis à bord du « Labrador » le 28 février 1878, avec sa femme, Louise Eugénie Perret, et leurs trois premiers enfants, Paul, Robert et Emma. Quoique Henri-Ulysse soit retourné en Suisse pour passer les dernières années de sa vie, sa femille est restée en Amérique, et son descendant Don Good a créé une page Web avec une information considérable sur cette branche. Ses ancêtres Huguenin-Dumittan ont été tracés jusqu’au début des années 1400 et jusqu’au premier Huguenin.

La soeur d’Henri-Ulysse, Louise-Eugénie Huguenin (-Dumittan) (née à La Brévine le 17 mai 1847), femme d’Albert Landry, a voyagé sur le même bateau, avec son bébé, Julie-Elise. Les parents d’Albert étaient Frédéric-Edouard Landry et Zéline Jeanmairet, cette lignée Landry remonte jusqu’à Moise Landry des Verrières, né vers 1650.

Emile Alphonse Huguenin (-Vuillemenet) (né à Neuchâtel le 13 avril 1869), agriculteur, émigra aux USA via New York en 1885. Il y épousa Lucinda Maude Wald, et s’établit d’abord en Indiana puis en Ohio. La plupart de ses frères et soeurs restent en Suisse mais son frère Charles Auguste a des descendants en France. La branche Huguenin-Vuillemenet semble être originaire de La Brévine, et leur premier ancêtre connu pour l’instant est David Huguenin-Vuillemenet, décédé avant 1745.

Fritz Emile Perrenoud (né à La Chaux-du-Milieu le 2 septembre 1857) et sa femme, Laure Adèle Huguenin (née aux Verrières le 6 mars 1861) sont partis aux USA vers 1885 avec leurs quatre enfants, Charles, Arthur, Adalbert et Herbert. Ils s’installèrent d’abord en Utah, puis en Idaho, et eurent neuf autres enfants. Nous n’avons pas d’informations sur les ancêtres de Fritz mais la lignée de Laure Adèle remonte jusqu’à Benjamin Huguenin, ancêtre de la famille Huguenin-Benjamin, né vers 1650.

Louis-Auguste Hentzi (né à Renan BE le 9 avril 1858) et sa femme, Fanny-Anaïse Jacot-Descombes (née au Locle le 4 mai 1863) a émigré aux USA en 1885 environ avec leurs deux enfants, Auguste et Bertha-Lucie. Trois autres enfants sont nés après leur installation en Illinois. Les parents de Fanny étaient David-Louis Jacot-Descombes et Lucie Huguenin-Vrichaux, et sa lignée remonte jusqu’au début des années 1400.

Alcide Perrenoud (né aux Ponts-de-Martel le 10 août 1861), son frère Charles (né aux Ponts-de-Martel le 2 février 1859) et leur soeur, Mélina (née le 13 février 1863) ont émigré aux USA vers 1890 et s’installèrent au Michigan. Leurs parents étaient Louis-Théophile Perrenod et Charlotte Virginie Aellen; leur ligne directe remonte à Guillaume Perrenoud qui vivait au 14ème siècle. De nombreux descendants d’Alcide aux USA sont également connus.

Tell Raoul Huguenin (né à Neuchâtel le 9 janvier 1857) et sa femme, Elise Jeanneret (née à Neuchâtel le 4 mars 1857) ont émigré aux USA vers 1890 avec leurs sept premiers enfants, Thérèse, Herman, Edith, Alice, Edouard, Emma et Alfred. Ils s’installèrent en Idaho, et eurent quatre enfants supplémentaires, François (ou Francis), William, Mark et Martha. Les parents de Tell Raoul étaient Sylvain Huguenin du Mittan et Sophie-Hortense Barbezat; sa ligne paternelle directe remonte au premier Huguenin1.

Les frères d’Elise, Numa Jeanneret (né le 31 juillet 1856) a également émigré aux USA, avec sa femme, Emma Stähli (née à Berne le 4 février 1860), et leurs trois premiers enfants, Neva, Marie-Madelaine et Herman. Ils s’installèrent à Washington, et eurent encore deux autres enfnats, Philip Augustus et Reuben. Les parents de Numa étaient François Jeanneret et Félicie Aellen2.

Frédéric-Louis Huguenin (né à Cornaux le 28 mai 1843), agriculteur et horloger, a émigré aux USA en 1892 avec sa femme, Marie Mettenberger, leur fille, Cécile, et la fille issue d’un premier mariage de Marie, Clémence (aussi connue sous le nom de Clémentine), qui utilisait la nom Huguenin. Ils embarquèrent au Havre sur le bateau « La Champagne », pour débarquer à Ellis Island le 18 juillet 1892. La lignée de Frédéric-Louis remonte à Jean Huguenin né vers 1730. Le frère cadet de Frédéric-Louis, William Nestor Huguenin (né le 22 mars 1866) a également émigré aux USA.

Paul-César Huguenin (né le 3 novembre 1860) a émigré aux USA avec son fils de 11 ans Georges-Victor à bord du « Berlin » pour débarquer à Ellis Island le 3 juillet 1893. Rosine Huguenin, une femme mariée qui voyageait sur le même bateau, était probablement sa femme. Paul-César s’est installé à New York, et se maria ensuite à Myrtle Burdick en 1904 dont il eut quatre enfants.

Paul Alfred (Jean-) Mairet (né à La Chaux-du-Milieu le 14 mars 1876) et son frère Louis (18 juillet 1869) ont émigré aux Etats-Unis avant 1899. Paul est revenu en Suisse épouser Rose Emma Maret. Le couple est retourné aux Etats-Unis le 16 octobre 1899 à bord de « La Gascogne » en compagnie de la soeur de Rose, Lina Maret, qui a ensuite épousé Louis. Les deux couples se sont installés dans l’Iowa, où leur neveu Charles Alfred Mairet (né aux Ponts-de-Martel le 15 septembre 1899) les rejoint en 1920. Les parents de Paul et Louis étaient Louis Constant Jean-Mairet et Marie Eugénie Maire. Leurs ancêtres peuvent être remontés jusqu’à David Jean-Mairet qui habitait à La Sagne à la fin du 17ème siècle.

La soeur de Rose et Lina, Elise Maret arriva aux Etats-Unis le 11 septembre 1893, également sur le bateau « La Gascogne ». Elle épousa, le 30 septembre 1893 dans l’Idaho, Numa Sandoz (-Othenin) (né à La Brévine le 20 avril 1876). Les parents de Numa étaient Louis Ulysse Sandoz-Othenin et Julie Henriette Vaucher.

George Hermann Huguenin (-Elie) (né au Locle le 28 août 1883) a voyagé vers l’Amérique sur le bateau « La Savoie » à partir du Havre. Il arriva à Ellis Island le 29 octobre 1904. George a épousé une Française de Besançon, Marie-France Berard, qui avait émigré avec ses parents en 1882. Il est un descendant d’Elie Huguenin, qui donna son nom à cette branche de la famille. Elie lui-même est arrière-arrière-arrière petit-fils de Vuillemin Huguenin.

Marthe Mojon (baptisée en 1897) et sa jeune soeur Berthe (née à Boudevilliers le 10 avril 1892) ont émigré aux USA avec Edouard Marti peu après le mariage de Berthe. Ils arrivèrent à Ellis Island à bord du « Inkula » le 5 novembre 1911. Les parents de Marthe et de Berthe étaient Michel Arnold Mojonet Anna von Allmen. Anna appartient à notre branche von Allmen, et partage la plus grande partie de nos ancêtres von Allmen et Linder, à Lauterbrunnen dans le canton de Berne au début des années 1600.

Georges-Emile-Albin Huguenin (né au Locle le 19 mai 1896) était un de ceux qui débarqua aux USA via Ellis Island le 15 mars 1915. Il épousa Martha Jaenicke, une femme née en Amérique, et s’installa au Nebraska. Ses parents étaient Georges-Emile-Albin Huguenin et Léa-Bertha Dubois; ses ancêtres peuvent être remontés jusqu’à Jacob Huguenin, conseiller et lieutenant de milice, qui mourut avant 1724. Les membres de cette branche de la famille Huguenin vivaient à La Brévine, et certains sont aussi connus sous le nom Huguenin-Dezot.

1 Il ne faut pas oublier que la famille Huguenin se divise en plusieurs branches, les Huguenin-Vuillemin, les Huguenin-Ténet, les Huguenin-duBois, etc…

2 Il y a deux familles Jeanneret, l’une descendante de Jehan Hiermin alias Jehanneret, franc Habergeant du Locle et l’autre de Joly dict Jeanneret Cosme, fils d’Estienne Joly, vivant à Travers vers 1450. Ces deux familles Jeanneret n’ont aucun lien de parenté commun.