Bulletin 25 / 2005

Souches de la famille Pic venues du Val Morteau pour s'établir dans la baronnie du Vaux Travers

par Pierre-Arnold Borel

Première souche

Blaise Picq décède avant 1560. Il est père de Guillamet taillable, établi à Brot; il y épouse, par traité de mariage, Jehanne Robert fille de feu Jehan, du Locle. Le 15 février 1569, Guillamet est reçu dans la Communauté de Travers. Il décède avant 1603. Leurs quatre fils, indivis, Bastian, Abraham, Syméon et Jaques, dont descendance, le 28 février 1603, passent une reconnaissance de biens.

Deuxième souche

Antoyne Picq venu du Val Morteau en Bourgogne s’établir en la baronnie  de Travers. Il achète un maix de terre avec maison au lieu dit Miéville, le 13 mai 1550. Le 7 décembre 1553, pour payer le cens au seigneur, il passe reconnaissance de ce bien. Il a épousé Jehanne Vaigne fille de Guillaume. 

Nycolas Picq son frère, meurt avant 1592. Il est père de Jehan taillable, habitant Travers. Le 20 février 1592, il vend une terre. Guillauma sa femme lui donne plusieurs enfants.

Troisième souche

Pierre le Vieux originaire du Val Morteau est dit feu en 1569. Avait épousé la fille de Michel Joly communier de Travers. Henry et Guilliame leurs fils, cités en 1569, ont une descendance.

Quatrième souche

Jean Py descendant d’un des précédents venus du Val Morteau; sa filiation n’est pas connue. Sa famille, représentée précédemment à Travers, semble avoir émigré, à un certain moment, à Tavannes dans l’Evêché de Bâle. Le dit Jean serait revenu au comté de Neuchâtel car il y est cité en 1690. Son fils Abraham Py achète, le 21 février 1726, une partie de maison au bas de l’Abbaye de Travers. Il fonctionne comme Moderne Gouverneur de la Communauté. Il est le cousin de David Pic qui est meunier à Tavannes dans
l’Evêché de Basle.

Le dit Abraham Py a épousé, le 25 juin 1726, à Travers, Anne Marie Dubois, fille d’Ulrich le maître serrurier à Travers, et de Guillauma Jeanneret communière du dit lieu.

Renseignements tirés de « La famille Perrinjaquet de Travers, livre de raison et chronique de famille » P.-Arnold Borel 1978.