Bulletin 41 / Septembre 2010

Extrait des registres de la Justice de Valangin (1555-1838)

extraits relevés par Germain Hausmann

Source : ABouValangin 58

Nous avons trouvé dans les archives de la bourgeoisie de Valangin un registre résumant toutes les affaires remarquables qui se sont déroulées devant la Cour de justice de Valangin. Cette juridiction couvrait l’ensemble du Val-de-Ruz et des Montagnes neuchâteloises. Nous avons trouvé intéressant d’y relever tout ce qui pourrait combler les généalogistes neuchâtelois (décès, mariages, etc.), en y ajoutant quelques affaires truculentes. Nous recommandons à toute personne intéressée de recourir aux registres de Justice eux-mêmes qui fourmillent de détails que les brefs résumés ci-dessous ne donnent qu’un aperçu

Relevons que nous n’avons pas suivi l’orthographe d’origine (qui ne représente pas toujours celle des originaux, mais plutôt celle du copiste) et l’avons modernisée. Cependant, nous avons conservé les tournures de phrase anciennes.

  • Les explications de termes rares et la pagination sont [entre crochets carrés] et en italique.
  • Les mots manquants sont mis et écrits en romain.

G.H.

1565

[p. 3] La mort de notre prince [René de Challant] fut le mercredi XIe jour de juillet 1565.

9 novembre 1583

[p. 7] Justice criminelle à l’occasion de la mort de Jacquillon Lorimier, de Vilars, féru [frappé] et blessé d’un coup d’épée par Blaiset Dessouslavy, de Fenin. Le lieutenant fait apporter les habits ensanglantés du défunt en signal de vengeance de l’occision [la mort violente] et demande que le meurtrier soit adjugé corps et biens à la Seigneurie.

13 juillet 1594

[p. 10] Justice criminelle à l’occasion du meurtre de Pierre, fils de feu Pierroton Perregaux, tué par Jacob Perregaux, de Coffrane, son cousin germain, d’un coup de couteau. Le maire fait étaler les habits ensanglantés du défunt et demande que l’auteur de la mort soit adjugé à la Seigneurie. Le sautier certifie s’être transporté à Coffrane, avoir heurté à la porte de l’assassin et l’avoir ajourné en présence de deux témoins.

9 juin 1596

[p. 10] Justice criminelle contre Jacques Sandoz, du Côty, meurtrier de Pierre Pensot. Le 23, seconde instance, attestation du sautier qui a cité l’assassin au lieu de son manoir, proclamation, adjudication. Le 15 juillet, pièce présentée par les parents, sentence rendue.

20 octobre 1596

[p. 10] Première assises contre David Delachaux-dit-Favre, du Locle, qui a tué Pierre Droz. Attestation du sautier. Les 3 et 17 novembre, seconde et tierce audiences. Le sautier proclame solennellement et par 3 fois le meurtrier qui, continuant de faire défaut, est adjugé, sauf la grâce de Madame.

19 octobre 1610

[p. 12] Le maire Junod demande que Daniel Dubois, de La Chaux-de-Fonds, soit adjugé à la Seigneurie pour avoir occis Jehan Pétremand-dit-Veuve.

13 janvier 1612

[p. 12] Action ouverte contre Abraham Dubois pour avoir tué son frère Balthazar.

30 mars 1612

[p. 12] Justice impériale contre Thiébaud Othenin qui a tué Daniel Soguel-dit-Piquard. Le 27 avril, il est proclamé meurtrier dans le bourg de Valangin suivant l’ancienne coutume.

2 décembre 1613

[p. 12] Le justicier Jehan Cornu, de Fontaines, y meurt de la peste.

17 octobre 1621

[p. 13] Madelaine Lieumain (Lioman) dépose dans une cause en paternité, qu’étant au lit avec Louise Matthey, le nommé Abraham Andrey vint auprès d’elle et qu’il lui parut, à les ouïr siffler et bouger, qu’ils faisaient des choses qu’ils ne devaient pas faire.

16 mars 1624

[p. 14] Justice criminelle contre Jonas Dumaine et Daniel Challandes qui ont tué Jean Favre, de Sonvilier. Les habits ensanglantés du défunt sont étalés. Le 12 avril, ils sont proclamés homicides par trois cris et adjugés à la Seigneurie suivant coutume.

4 mars 1626

[p. 14] La fille Chavarnay est en travail d’enfant illégitime.

27 mai 1628

[p. 15] Un funeste accident signale cette journée. David Maridor, jeune homme de Fenin, est tué d’une balle près de la cible de Valangin par le nommé Jean Aymonet, des Geneveys-sur-Coffrane, grangier à Bussy, qui tirait avec l’arme que venait de lui prêter le père même de la victime. Les témoins déclarent que Aymonet est innocent, qu’il a averti avant de tirer, que cela se faisait au moment où sonnaient les cloches du bourg pour se rendre à l’église, circonstances qui aura vraisemblablement empêché l’infortuné jeune homme d’entendre le signal.
Aymonet a fui. Pierre Aymonet, père de l’accusé, et Hugues Cornu, son beau-frère, comparaissent pour le défendre, produisent déclaration du père de la victime qui pardonne. L’officier persiste et déclare que selon les lois divine et humaine le meurtrier doit mourir. La Justice rend cette sentence : l’accusé peut librement retourner à la maison, mais, vu sa fuite, on le condamne au payement des frais de justice.

19 juillet 1630

[p. 16] Le six juillet an susdit, Rudi Pernier, sautier de ladite Justice est mort et décédé de ce monde. Dieu a son âme.

17 février 1631

[p. 16] Le 17 février 1631 est décédé le maître-bourgeois Pétremand Vuillomenet et enseveli dans l’église de Fenin. Dieu a son âme.

30 juin 1631

[p. 16] le dernier jour de juin, est décédé de ce monde le sieur Claude Maulsang, de Savagnier, en son vivant juré de ladite Justice, et enseveli le susdit jour premier juillet 1631. Dieu a son âme.

avril 1632

[p. 16] Honorable Pierre Guyot, de La Jonchère, du nombre de la Justice, est décédé et enseveli. Dieu a son âme.

24 janvier 1635

[p. 16] Le XXIIII [24] janvier 1635, noble Benoît Charvin, en son vivant procureur général au comté de Valangin de la part de Son Altesse, est décédé de ce monde environ les trois heures après la minuit, et enseveli à Fenin dans l’église dudit lieu. Dieu a son âme.

3 octobre 1644

[p. 17] Monsieur le capitaine Jehan Guy, maire de cette Justice de Valangin, est décédé le 3 octobre 1644 du matin, et enseveli le lendemain en allant au prêche au cimetière de Neuchâtel où il est trépassé. Dieu a son âme.

16 décembre 1646

[p. 17] Élise Perregaux, des Geneveys, actionne la femme de Claude Darbre qui lui demanda un jour quel âge son enfant avait. L’actrice lui répondit qu’il avait environ 8 ans. Sur quoi, la femme Darbre répliqua que, lorsqu’on le baptisa, plusieurs personnes disaient que l’un lui avait fait les yeux, un autre le nez, un autre les oreilles etc., et l’accusait d’avoir faussé la loyauté promise à son dit feu mari. Élise Perregaux demande mille écus de dommage. 

20 avril 1653

[p. 17] Marie, fille de feu Jaquellon Richardet, accouche d’un bâtard. Elle jure sur les Saintes Écritures que l’enfant est à Jean-Jacques Challandes et ratifie sa déclaration par attouchement au sceptre.

12 avril 1654

[p. 18] Honorable François Reymond, bourgeois et communier de Valangin, est décédé le 12 d’avril approchant les six heures du soir, et enseveli le lendemain 13, environ les quatre heures après midi. Dieu a son âme. Et a été porté par les sieurs Isaac Soguel, le secrétaire Vuithier, Jacob Benguerel et Pierre Jean-Favre, justiciers.

30 mars 1655

[p. 18] David Perregaux et Pierre Magnin, agissant comme gouverneurs de la Générale Communauté de Coffrane, des Geneveys et de Montmollin, exposent qu’ils ont agrégé il y a quelque temps au nombre de leurs communiers Isaac Renaud, de Saint-Martin, mais que voulant être payée du prix de sa réception, ledit Renaud a regretté d’avoir été reçu, offrant de renoncer à la qualité de communier moyennant qu’on lui rendit son obligation. La commune y a consenti et les gouverneurs demandent que Renaud déclare en justice qu’il renonce pour lui et les siens à perpétuité, à mesure qu’on lui rendra son titre [son acte d’agrégation] et le gobelet d’argent qu’il avait baillé [donné]. Renaud paraît devant le tribunal et consent.

20 juillet 1660

[p. 21] Monsieur le maire de Valangin, Jean Baillod, étant mort dès hier, environ les huit heures du soir, au château de Valangin, a été enseveli en l’église du lieu le 20 juillet 1660 environ les 4 heures après midi. Dieu a son âme.

2 février 1661

[p. 21] A Son Altesse,
Très humblement prosterné au pied de Son Altesse, Pierre Favre, votre sujet du comté de Valangin, âgé de 72 ans, lié par mariage avec sa femme âgée de 80 ans sans avoir enfants procréés de leur mariage, lui s’étant rencontré avec une jeune fille non mariée qui lui aurait donné une fille illégitime que, néanmoins, sa femme a nourri sous espérance de son assistance pendant le cours de leur vieillesse. En rémunération de quoi ils se sont occasionnés de supplier avec toutes sortes d’humilité les incompréhensibles bontés de Vos Altesses, leur bon plaisir soit au nom de Dieu vouloir légitimer ladite fille nourrie nommée Ève à pouvoir succéder par héritance loyale aux effets de père, mère et parents comme un enfant légitime à condition de son père naturel, aux fins de faire reluire tant et plus les souveraines grandeurs de Vos États, cela fortifiera le salut et l’âme des suppliants avec grande faveur à ladite fille âgée de 25 ans. Et en outre ils seront obligés avec leur postérité à s’efforcer d’autant plus au service de Vos Altesses, comme aussi à prier le bon Dieu tout puissant pour la conservation etc. et parfaite santé de la personne sacrée de Sa dite Altesse et sa très illustre maison.
Cette requête est favorablement appointée [approuvée] par arrêt du 19 octobre 1656, signé Henry.

19 octobre 1661

[p. 22] Le maire forme demande au nommé Varnier pour être contrevenu au commandement de la Seigneurie en faisant un festin au baptême de son enfant.

6 janvier 1662

[p. 22] Othenin Tissot-Vougeux se tue en descendant les escaliers de la maison de Ville à Valangin. Le lendemain, Marc Fournier, chirurgien, domicilié au Bourg, en fait la visite. Dix témoins sont entendus, parmi eux figure Jean-Jacques Favre, grand sautier, aubergiste de la maison de Ville. Le médecin déclare que la chute seule a causé la mort. Le lieutenant Vuillomier conclut à ce que le corps soit échu à la Seigneurie comme suicide, mais la Justice déclare que la mort est accidentelle et ordonne la mise du corps aux parents.

1 décembre 1662

[p. 23] Enquête pour constater les circonstances de la mort du capitaine Daniel Droz qui, ayant bu, s’est tué au bas des escaliers de la maison des bourgeois à Valangin. Audition de 14 témoins. Conclusion du lieutenant à ce que le cadavre soit adjugé à la Seigneurie comme suicidé. Jugement qui, considérant la mort purement accidentelle, rend le corps aux parents.

15 avril 1665

[p. 23] Scandale : Enquêtes contre Adam Besson et Abraham Sandoz-dit-Gendre pour avoir fait couvrir une jument le dimanche

14 juillet 1666

[p. 23] Une délégation de Justice se rend dans un champ des Geneveys-sur-Coffrane pour faire la levée d’Abraham Jacot, de Gorgier, étouffé par la foudre du ciel. Audition de 2 témoins et remise du corps aux parents

9 mars 1667

[p. 23] Une délégation se transporte à la Borcarderie pour y lever le cadavre de David Calame, domestique de Balthazar Sandoz, trouvé mort sous l’arbre de la raisse [scierie].

15 novembre 1670

[p. 24] Le sieur secrétaire et justicier David Girard est décédé de ce monde et a été enseveli en l’église de Savagnier. Dieu lui ait fait paix.

5 janvier 1671

[p. 24] Le sieur secrétaire et justicier David Jaquet, de Dombresson, est allé de vie à trépas. Le lendemain, il a été enseveli au cimetière dudit lieu.

24 avril 1675

[p. 24] Le chancelier de Montmollin prête en ouverte justice le serment de communier de Valangin.

13 mai 1675

[p. 24] Le juré Jonas Evard est sorti de vie à trépas et le lendemain il a été enseveli. 

5 février 1687

[p. 26] Le maire forme une demande contre Jonas Evard pour avoir désobéi au mandement de la Seigneurie en invitant à ses noces un nombre excessif de personnes.

25 septembre 1700

[p. 29] Le justicier Benguerel-dit-Jacot et Jonas Benguerel-dit-Jacot exposent que le dimanche 22, environ les dix heures du soir, le feu a dévoré leurs maisons à Fontainemelon et consumé la totalité de ce qu’elles contenaient, y compris le coffre de la commune renfermant les titres et documents de celle-ci, ainsi qu’une somme d’argent. Ils supplient d’avoir acte de ce malheur aux fins de se recommander à la bienveillance des gens charitables. Accordé.

9 mars 1716

[p. 34] Elisabeth Guyot, de Boudevilliers, actionne en paternité Jean Henri Vuillomier, greffier de Valangin. Le 13, elle comparaît avec son enfant dans un berceau. Les 13, 20 et 31, quarante-trois témoins sont entendus. Le 14 avril, il est condamné à mesure que la fille devra en vertu de l’article 13 du nouveau règlement solenniser le serment d’usage. Appel du greffier. Le 14 mai, les Trois États confirment la sentence du premier juge. Le 16, Elisabeth se met à genoux, les mains sur les Saints Évangiles, et jure huis et portes ouvertes.

17 novembre 1717

[p. 35] Enquêtes pour blasphèmes prononcés par Abraham Dubois qui est décrété. Le 19 mai 1718, on l’interroge et le même jour on rend sentence. Il est condamné à baiser terre, avoir la langue percée sur la Place du château et banni 2 ans, plus les frais.

13 décembre 1720

[p. 36] Demandes formées à [contre] 40 garçons de Dombresson et Savagnier pour avoir tiré aux noces du ministre Boive, en contravention au mandement de la Seigneurie.

3 février 1725

[p. 37] Ensuite d’un ordre supérieur, le maire interpelle les gouverneurs de toutes les communautés de la juridiction, aux fins qu’ils aient à faire connaître les anabaptistes qui résident rière leurs districts respectifs. Ceux-ci sont cités et comparaissent :

  • Valangin : 3 ménages
  • Fenin : 0 ménage
  • Vilars : 2 ménages
  • Savagnier : 0 ménage
  • Dombresson : 1 ménage
  • Villiers : 0 ménages
  • Le Pâquier : 6 ménages
  • Saules : 0 ménage
  • Chézard-Saint-Martin : 0 ménage
  • Cernier : 1 ménage
  • Fontaines : 2 ménages
  • Engollon : 0 ménage
  • Fontainemelon 0 ménage
  • Les Hauts Geneveys : 0 ménage
  • Coffrane + Geneveys + Montmollin 1 ménage

Total 16 ménages

20 novembre 1728

[p. 38] Dépositions de témoins constatant des cérémonies superstitieuses à l’égard de l’enfant malade de Jean Debély. Le curé du Landeron y arrive et pratique nombre de choses ridicules.

4 décembre 1728

[p. 38] Enquête connue au sujet de pratiques superstitieuses à l’égard d’une écurie à Saint-Martin exorcisée par le curé du Landeron.

16 juin 1731

[p. 39] Enquête au sujet d’un mariage contracté par un anabaptiste dans la maison de David Maumary à la Joux du Plane. Le 23, l’ancien Guillaume Jaquet et David Maumary déposent : le premier déclare que, lors des semailles, s’étant rendu dans ladite maison vers les onze heures du matin, il y vit les apprêts d’un repas. On le fit asseoir au haut de la table et un anabaptiste lui témoigna le regret qu’il éprouvait de ce qu’il ne fut pas arrivé à temps pour voir comment ils se mariaient. David Maumary dépose continament [dans le même sens]. Un anabaptiste dépose que Huli Amann, de Peseux, a béni le mariage. 4 autres sectaires déposent également.

28 octobre 1733

[p. 40] Ensuite d’un ordre du gouvernement sous la date du 12, le lieutenant Matthey fait comparaître tous les anabaptistes de la juridiction pour s’informer d’eux, d’où ils sont arrivés et d’où ils venaient. Ils comparaissent au nombre de 13.

28 février 1739

[p. 42] Nouveau recensement des anabaptistes de la juridiction. Ils comparaissent au plaid au nombre de dix.

22 novembre 1747

[p. 44] Enquêtes pour découvrir les auteurs d’un affreux charivari dans le village de Cernier la nuit précédente. Les coupables ont enfoncé la porte de la grange de Jean Debély et enlevés les roues d’un char chargé d’un trousseau d’une fille qui se mariait, tandis que d’autres sont montés sur les toits des maisons pour y crier et hurler d’une manière épouvantable.

21 juin 1756

[p. 45] Une délégation juridique se transporte près du Moulinet sur le sentier tendant à Dombresson pour y opérer la levée du cadavre de Susanne Brunet, de Villiers, tuée par la foudre.

5 avril 1759

[p. 45] Une délégation de justice se rend à Engollon pour y recevoir la plainte de Marie Madelaine Monnier, femme de Jean Emer Besson. Elle raconte que, s’en allant à Hauterive le 3 du même mois, elle rencontra dans le Bois du Peu trois chasseurs qu’elle ne reconnut point. Ils la maltraitèrent cruellement, la menacèrent de leurs fusils si elle ne se rendait pas à leurs désirs et finirent tous trois à jouir de la plaignante en usant de violences.

8 décembre 1770

[p. 48] Enquête pour découvrir les auteurs d’un grand charivari aux Geneveys à l’occasion d’une des filles du justicier Pierre Dubied. Le 15, deux témoins sont entendus. Ils ont ouï des hurlements et le mot de cabis [vieille vache], mais ne peuvent mettre sur la trace des coupables.

21 octobre 1780

[p. 49] Enquête pour découvrir les auteurs d’un charivari fait dans le bourg. Sept cabaretiers sont entendus. Ils ont ouï des huades [hululements], mais ne connaissent personne.

20 février 1786

[p. 50] Une délégation de justice se rend dans la maison du justicier Mauley pour y constater les circonstances de la mort de deux de ses enfants, l’un âgé de 3 ans, l’autre de 9, empoisonnés par leur propre père, qui, croyant leur administrer un vermifuge, leur fit avaler le poison vulgairement appelé terrette ou mort aux mouches. D’autres enfants sont également malades, mais on parerait à les sauver.

6 juillet 1791

[p. 50] Jacob Courvoisier, des Convers, âgé de 82 ans, se tue accidentellement en descendant les escaliers de la Couronne à Valangin. Le 7, levée du cadavre qui est abandonné aux parents après audition de six témoins.

28 juin 1800

[p. 51] Demande contre des particuliers qui, le 24 mai, au moment où l’on célébrait deux mariages dans le temple de Fenin, se sont permis de boire et d’offrir à boire dans l’église. Les accusés sont Jean Henri Dessaules-dit-Duneuf, Louis Guyot, Jonas tailleur à Fontaines, Abraham Henri Challandes, Pierre Henri Challandes, Abraham Dardel et Jean David Richardet.

15 juillet 1815

[p. 56] Le lieutenant Quinche fait faire la lecture au plaid du rescrit royal en date du 21 juin qui abolit l’usage de la torture

1 août 1832

[p. 63] Une délégation se transporte aux Geneveys à l’occasion de l’affreux incendie qui y est survenu le 30 juillet dans l’après-midi. Une femme et un enfant de six mois sont demeurés dans les flammes.