Hulriet Beynon, de Villeret en la chastellenie d’Erguel, est le fils de Beignon. Le 18 septembre 1435 il fut témoin dans un acte notarié qu’il signa. Il fit de même le 30 avril 1441. Il eut un fils prénommé Uriet, ligne directe.

Uriet Beynon dit aussi Houriet, de Villeret en Erguel, fils de Hulriet, cité bourgeois de Bienne en 1500. Il occupa le poste de maire de Saint-Imier entre 1480 et 1493. Il eut un fils prénommé Houry, ligne directe.

Houry Beynon, appelé aussi Hory, fils d’Uriet. Il devint aussi maire de Saint-Imier, cité en 1503. Il est père de 6 fils et de 3 filles non citées dans les actes, soit 9 enfants:

• Johan, maire de Saint-Imier. En 1520, Jehan, lorsqu’il était aux champs avec sa charrue fut tué d’un coup de couteau à lui donné par un gars surnommé le « renard de Villeret ».
• Huguenin, de lui descend la branche de Bendite.
• Henry, cité en 1541, dont descendance.
• Claude vit encore en 1541, dont postérité.
• Jaques, père de plusieurs fils et de 3 filles, cité aussi dans un acte de 1541.
• Emer, ligne directe.

Emer Beynon, né vers 1489 à Saint-Imier, fils d’Houry. Il devint chanoine et quitta l’Erguel pour occuper le poste de curé en la paroisse de Serrières [1] en la principauté de Neufchastel. En 1530, Guillaume Farel vint prêcher la réforme. Emer Beynon le rencontra. Il n’en résulta pas moins qu’il se convertit au protestantisme et devint le premier pasteur du village de Serrières. Ses paroissiens déclarèrent « Puisqu’il a été un bon curé, il sera encore meilleur pasteur. »

En 1535, Les Quatre Minitraux firent bâtir le temple de Serrières, où Emer officia jusqu’à sa mort survenue le 11 janvier 1565.

Emer, pasteur, s’était marié avec Estevena. Pour rappeler son souvenir aux générations futures, le chemin qui conduit au temple porte le nom de Rue Emer Beynon.

Huguenin Beynon dict Laiglat, fils d’Houri, fut aussi maire de Saint-Imier dès 1520 et de Villeret, co-gardien du Trésor du Chapitre de Saint-Imier. En 1531 il occupa le poste de receveur de Didier de Diesse pour l’Erguel. En 1534 il fut cité marié, mais le nom de sa femme est toujours inconnu. Pourtant elle fut mère de cinq enfants:

• Une fille, qui épousa avant 1545 Claude Voumard, de Courtelary.
• Jaques, justicier et maire de Saint-Imier, mourut entre 1565 et 1576.
• Henry, notaire, dont les actes datés de 1542 à 1559 sont déposés aux Archives de Porrentruy. Il fut aussi receveur du Prince Evêque pour le chapitre de Saint-Imier, occupa également le poste de maire et mourut en 1577.
• Imer, de lui descend la branche de Bendite, lointaine aïeule de Pierre-Arnold Borel.
• Jehan, établi à Villeret où il décéda entre 1552 et 1576.