Bulletin 54 / Août 2016

Chronique des DUCOMMUN-dit-TINNON, du Locle et de La Chaux-de-Fonds

par Maryse Gaudier

Cette Chronique réunit les traces que les DUCOMMUN-dit-TINNON ont laissées derrière eux depuis le XIIe siècle, époque où ils se sont installés près du Locle, sur un territoire nommé Valanvron, à 1908, année du mariage de ma grand-mère Jeanne Eugénie.

Elle mêle l’Histoire et l’anecdote, l’Evènement et le fait divers, la marche solennelle du temps et la suite des petites heures des Tinnon. Elle éclaire la vie de ces êtres ordinaires, paysans, éleveurs, marchands de fer, fondeurs, forgerons, horlogers qui ont  remarquablement su marcher avec leur temps et s’adapter à l’évolution du monde, voire la devancer.

Chacun en son temps, ils prennent leur place dans la petite et la grande histoire dont ils sont à la fois les acteurs et les témoins. Le fil de leurs vies se déroule au jour le jour ; leurs portraits se dessinent ; au regard du temps, leurs actions, même les plus simples, prennent sens, d’Octenin, le défricheur, à Elie, le prix Nobel de la Paix…

Et au-delà de leur histoire, de celle de leur famille et de leurs voisins, l’histoire de l’horlogerie et du Pays de Neuchâtel.

A commander chez l’auteur : margaud@bluewin.ch
Participation au frais d’impression et d’envoi : CHF 15.-

La présentation de ce travail de 145 pages est assez originale. La colonne vertébrale n’est pas l’arbre généalogique familial, comme c’est généralement le cas, mais un enchaînement chronologique, dans lequel la succession des générations est présentée dans des cadres grisés, facilement repérables, auxquels on peut revenir à tout moment. La lecture y gagne en fluidité et est très agréable.

L’ouvrage est divisé en quatre grands chapitres : Les pionniers du Valanvron – Les forgerons du bon païs – Les maîtres des « orologes » – Les artisans du nouveau monde. A l’intérieur des chapitres, ce sont de petits paragraphes, indépendants les uns des autres, qui racontent les Tinnon dans leur contexte au fils des jours. Les sources sont toujours citées, et les huit pages de bibliographie, tout comme le petit lexique du vocabulaire neuchâtelois, pourront être utiles à bien d’autres amateurs à la recherche de leur histoire familiale.

Françoise Favre