Bulletin 56 / Septembre 2017

Abram Ducommun-dit-Tinnon :
Un paysan du Valanvron au temps des lumières

par Maryse Gaudier

C’est dans l’ancien catalogue en bois de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds (BVCF), au cours de mes recherches sur l’histoire de la famille de ma grand-mère paternelle [1], que je découvre une notice bibliographique indiquant qu’au dix-huitième siècle, un certain Ducommun, Abram, a tenu un Journal. Avertie des pièges que constituent les surnoms en pays neuchâtelois, je demande à voir ce document coté Nb 47. Une bonne intuition! L’auteur n’est pas un simple Ducommun mais un Ducommun-dit-Tinnon qui, de surcroît, est l’un de mes arrière-arrière… grands-oncles.

La fiche élaborée à partir de mes recherches généalogiques montre que cet Abram est né au Valanvron le 19 janvier 1702 de Louïs Ducommun-dit-Tinnon fils de Moÿse, lui-même fils d’un Moÿse, et de Judith fille d’Abram Huguenin-dit-Sur-le-Rez; qu’il a été baptisé un jour de neige, le 25 janvier, par le pasteur Jaques Sandoz lequel a pris soin de noter sur son registre que l’enfant est venu au monde «trois mois après les noces à Louïs Tinnon»…; que les siennes avec Jeanne Marie, fille du lieutenant de milice Fréderich Lardy  originaire de Colombier, bourgeois de Neuchâtel, ont été célébrées le 7 septembre 1743 à Auvernier et qu’ils ont été épousés par le pasteur Félix Tissot; enfin, qu’il a été enterré le 16 janvier 1760 à Auvernier.

Du Journal d’Abram, six cahiers manuscrits in-folio de vingt-quatre feuillets chacun, maculés par le temps, couvrant les années 1727 (1er journal), 1728 (2e), 1734 (8e), 1736 (10e), 1739 (13e) et 1740 (14e) nous sont parvenus grâce à l’historien Oscar Nicolet qui les avait offerts à la BVCF en 1885. Deux cahiers, les années 1746 et 1753, connus pour avoir été cités par plusieurs auteurs, se sont perdus. Nous ne savons rien des autres années manquantes [2].

Abram commence ce qu’il appelle: «mon livre qui est mon Journal», le premier jour de l’an 1727. Il s’y était préparé, avait acheté des feuilles de bon papier à la papeterie de Serrières et en avait fait tracer le quadrillage; il avait confectionné son encre selon la vieille recette à base de noix de galle du notaire Jaques Sandoz et taillé ses plumes de coq. D’entrée de jeu, il nous renseigne sur le temps qu’il fait au Valanvron, sur ses activités du jour et sur l’un de ses amis: «Dans ce mois il est de la neige la hauteur d’un pied au  commencement couvert beautems. Je suis été a la forge et ie suis alé à la chasse a la combe avec David Mathil».

Pendant une trentaine d’années, il remplit les quatre colonnes de ses cahiers d’une écriture assez régulière et lisible, légèrement penchée, dans un style très simple, usant du vocabulaire régional, orthographiant les mots comme il les entend. Il y note le temps qu’il fait, les anomalies climatiques, les phénomènes naturels, ses observations de la nature; ses activités quotidiennes mêlées à celles de sa famille et de ses voisins; les faits marquants de sa vie; les événements religieux, politiques, économiques qui agitent son «bon  païs» et le monde. En fin de mois, il en tire les conséquences sur les récoltes et l’évolution des prix du grain et du vin. Il illustre parfois son texte d’un petit dessin noir, stylisé et très «moderne» qui lui évite d’en dire plus. Pour la fabrication de son livre, il peut  compter sur l’aide du régent Isaac Robert qui tient l’école à la veillée chez les Tinnon.

Ce Journal a constitué un objet d’étude et une source de citations pour plusieurs historiens, des enseignants et leurs étudiants, un lexicographe et même des météorologues [3]. Pour les généalogistes désireux d’enrichir leur recherche, c’est une perle rare ! Quant à Abram, motivé par la seule préoccupation de garder en mémoire les faits du jour [4], il serait sans doute sidéré que des siècles après lui, on puisse y trouver des renseignements intéressants sur sa famille, ses activités, ses relations sociales, ses pratiques religieuses… et encore moins le considérer comme une précieuse contribution à l’histoire de son temps. 

Abram naît dans une famille relativement aisée du Valanvron, dans l’une des grandes fermes à quatre pans et au toit couvert d’assilles typique des Montagnes. C’est une famille accueillant: les Tinnon apprécient la compagnie et il y a toujours des gens chez eux, des voisins, des colporteurs, des soldats de passage, des réfugiés, des sans-abris….; ils aiment parler de tout avec tout le monde; ils aiment rire et leurs veillées comptent parmi les plus animées du quartier. Le père est un paysan, éleveur et marchand de bestiaux, expert en chevaux, marchand de fer aussi. Abram a quatre frères: Louÿs, qui s’occupe de la ferme et du bétail, Daniel, réputé pour être le plus habile des horlogers de l’époque pour les grosses horloges en fer de tours et de clochers, Fredrich (mon arrière-arrière… grand-père) chargé de la forge familiale qui sert d’atelier aux horlogers, Jean-Pierre qui tient une boutique au village où il vend ses pendules et toutes sortes de fournitures. Leurs sœurs, Esther, Judith, Marie Magdeleine s’activent partout à la fois: au jardin, au pâturage, aux cultures, au pressoir à huile, à la cuisine…; «coussenioteuses», elles se distinguent par la délicatesse de leur dentelles au coussin.

Autres parents importants pour Abram: la grand-tante maternelle, Blaisa Huguenin, à cause de l’héritage dont il bénéficie; l’oncle des Biolles dont l’«appensionnement» [5] lui donne bien des soucis; la tante Marie Ducommun-dit-Verron à la mort de laquelle il va «commandé les voisins et parens pour la suivre en terre…» et «aidé à fairre la fosse et lenterré»; l’oncle Daniel Huguenin chez qui il aime aller voir la collection d’actes familiaux anciens; l’oncle Moÿse Huguenin, le pendulier, horloger du roi, qui leur fait «une censure horrible» parce qu’il n’a pas été invité au mariage de son frère Daniel, le maître des «orologes» ; le cousin Abraham Ducommun-dit-Verron qu’il trouve un jour en pleine démence ; son cousin Jean-Henri Lardy dont la mort à la veille de Noël 1753 lui donne une rare occasion de se laisser aller à l’émotion: «le meilleur de mes amis, en étant grandement chagrin, à cause de l’amitié que j’avais pour luy» [6].

Parmi ses voisins et amis, il y a David Matil de la Sagne, dit «David à la Marie Jean Richard», avec qui il va à la chasse du côté de la grande combe et dont il décrit la mort le 25 août 1728: «David Matil est tombé dessous un pleine en coupant de la foeuille pour ses vaches estant tombé mort il a vécu 12 jours après»; le notaire Pierre Leschot qu’il accompagne parfois dans les fermes alentour pour lui servir de clerc en rédigeant inventaires, testaments, états des lieux…; le docteur Gagnebin qu’il consulte dans sa maison de la Ferrière pour guérir ses douleurs, brûlures, toux, cors au pied, caries, engelures, pour soigner les maladies de sa mère et les syncopes de ses sœurs, pour lui faire faire des remèdes pour son père ou pour soulager les vaches de leurs embarras et du gonflement de leurs mamelles. Pour la dysenterie, il se débrouille tout seul! Il a son propre remède: «il faut prendre de la pélure de lientin [viorne], de celle du milieu de la peau…, la mettre dans un quart de bon vin rouge et en boire dessus à sa soif». Egalement proches, les Perret-Gentil dont la maison brûle, le 23 mars 1727, dont il met les vaches à l’abri des flammes dans l’écurie des Tinnon et qu’il aidera à démolir la maison pour la rebâtir.

Et il y a ses amis d’Auvernier, les Thiébaud et les Lardy. Il leur rend visite, passe des veillées chez eux, les invite au Valanvron, fait avec eux commerce de vin. Il aime la douceur du climat de leur village au pied des Montagnes, les humeurs changeantes du lac, l’entourage des vignes et… une fille du lieu. Il quitte le Valanvron, s’installe à Auvernier et s’y marie. Quelques années plus tard, ayant prêté 105 livres faibles au fils de feu Michel Rossel, il reçoit de celui-ci «la mieux surveillance de sa maison située au milieu du village, celle qui jouxte celle de J.P. Convert, celle d’Abram Baujon et la petite ruelle». Il promet de la conserver telle quelle et de ne pas la vendre avant que la dette soit acquittée [7].

En plus des travaux de la ferme et de l’élevage qu’il partage avec sa famille et ses voisins, Abram aide son frère Fredrich à la forge, fondant, étendant et coupant le fer, fabriquant des outils, des talons pour les chaussures et des pièces pour les horlogers. Il remplace souvent son frère Daniel pour l’entretien de l’horloge de la tour d’Auvernier [8]. Il y a aussi les vignes qui l’occupent de plus en plus: il travaille à la plupart de celles des alentours, à plusieurs en Bourgogne et à celles d’Auvernier avec sa femme et leur servante. En tant que communier, il contribue à l’entretien des chemins, des fontaines et des barres, participe à la chasse au loup. Et comme officier et enseigne des compagnies du Valanvron et de la Chaux-de-Fonds, il conduit les manœuvres et les parades, passe les soldats en revue, garde la frontière, poursuit les voleurs et les rôdeurs.

Il va au culte, au prêche, au catéchisme, assiste à l’examen des catéchumènes qui prépare les enfants à la Cène, chante les psaumes avec la communauté chez Félix ou chez Daniel Leschot. Il prend part aux décisions des assemblées des communiers de la Chaux-de-Fonds et des bourgeois de Valangin et va régulièrement au plaid. Il partage la solidarité familiale et de voisinage, s’occupe spécialement de son frère Louïs qui lui «donne tous les soucis imaginables parce que ceux à qui il doit lui font un procès» ou se retrouve devant la justice pour avoir oublié de respecter les lois sur la circulation ou l’importation des bestiaux; il va porter la soupe au charbonnier, veille les malades, lit des prières de consolation aux vieux et aux mourants… Et il n’a pas son pareil pour faire s’accorder les gens et remettre la paix entre eux. Mais il s’amuse aussi! Il se divertit comme un fou à la veillée précédant les noces de son frère Daniel, le «maître des orologes», et de la Salomé Perret-Gentil où «Abram Amer-Droz et la serveante chez felix Susanne Bosset… sont venus en déguisés. Le dit R.b était en vielle femme et la fille en guersson». Il court les veillées, les bals, joue aux cartes, à la vauguille, au palet; il aime le chant, la lutte, et boire chez les voisins ou au cabaret; il va entendre ceux qui jouent du violon, de la flute ou de la viole ; la neige venue, il apprécie les parties de traîneau.

Et il y a les filles! Celles qui portent «les coiffures» l’intriguent… Il s’amuse avec celles qui viennent chez eux à la veillée ou au bal; fréquente la Suzanne Marie, la Sabine, fille d’Ignasse Grand Jean de Bourgogne, la Marie Elizabet chez les Leschot, les filles de chez Gréby, la Madeleine chez Abraham Perret. Il lui arrive de boire avec celles de chez Daniel Mathey. «Les jeunes demoiselles du Locle», il va les voir chez Antoine Rossier ou chez Daniel Sandoz Gendre; chez Josué Thiebaud, il rencontre des filles qui viennent de Neuchâtel et avec celles d’Auvernier, il s’embarque pour de joyeuses virées sur le lac. Il est déçu de ne pas trouver celles qu’il pensait voir à la veillée, aux Converts, chez Abram Rossel, et dit à la Susanne que si elle est bien heureuse de lui, il ira dimanche. 

Abram est acteur ou témoin de bien des événements! Il a 5 ans au passage de la Principauté sous la domination du roi de Prusse; âgé de 7 ans en 1709, il survit au «long hiver» qui voit la température se maintenir des jours durant au-dessous de moins 40. En 1724, avec des jeunes écervelés de son âge, il obstrue avec des pierres la citerne du conseiller Quartier sous prétexte que les passants sont en grand danger d’y tomber… une malheureuse affaire qui se termine devant la justice! Il suit le déroulement de l’affaire Chambrier (1727). Il assiste au drame causé au Valanvron par un coup de fusil tiré dans la tête d’Adam Busset; à la fonte de la grosse cloche qui s’est fendue; à la célébration solennelle de l’anniversaire de la Réforme (1728). Caporal de milice, il barre la frontière aux sinistres cavaliers du marquis de Nesles; prend part à la querelle des partis; prête serment au renouvellement des promesses de fidélité au roi (1734). Il assiste à «la penitence public dans l’église de la fille d’Abram du Locle qui a fait deux batards (1736). Il participe à la recherche de la pauvre Ester Vuille, noyée dans la combe des Tinnon une nuit de brouillard et c’est lui qui creuse la fosse avant de faire un dessin du drame. Pour guérir une atroce brûlure qu’il s’est faite au pied en soufflant pour son frère à la forge, il fait avec J. Frederic du Bois et Daniel Brandt une cure éprouvante aux bains de Plombières, en Haute-Saône: des saignées et de l’eau! Il note la mort du pape Clément XII, entend sonner toutes les cloches du pays pour les funérailles du roi de Prusse, assiste au premier prêche du pasteur Ostervald à la Chaux-de-Fonds (1740). En septembre 1749 [9] , il se rend au château de Colombier au procès de Jeanne Ursule Simon, «la fille que l’on dit qui a fait et étranglé son enfant» et assiste à sa décapitation qu’il dessine dans son Journal.

Abram est un paysan et un simple vigneron, certes, mais il vit au temps des Lumières! Il se réclame de l’élégance française, porte justaucorps, veste et culotte comme les notables et possède des chemises de couleur claire, notamment une verte, sa préférée! A l’occasion de la grande communion de la fin de l’année 1736, il décide de porter la perruque. Il se rend à la Chaux-de-Fonds «chez Monsieur le Greyffier Jaques Sandoz», marchander pour s’en faire faire une. Puis il file sur le Doubs, chez le maréchal Jaques  Ducommun pour se faire couper les cheveux afin de pouvoir mettre sa nouvelle coiffure. De retour chez le «perruquier notaire», il lui achète non pas une mais deux perruques à queue plus un chapeau: «elle coute 4 ecubl. les deux et le chapau 27 batz». Et il fait raccommoder ses souliers. C’est Pierre Leschot qui lui fait la barbe.

Dans l’esprit qui caractérise le XVIIIe siècle et pousse jusque dans les Montagnes les paysans éclairés à apprendre et à comprendre, Abram se passionne pour les phénomènes d’optique, physiques, naturels, comme les parhélies, les exhalaisons de la terre à la sortie de l’hiver… Il se lève en pleine nuit pour observer les lumières célestes; note les signes du zodiaque; s’intéresse au climat et à la vie des plantes; guette les migrations des oiseaux et les invasions de sauterelles et autres insectes; surveille le calendrier des chants de la grive, de l’alouette et du coucou. A la Ferrière, il fréquente le cabinet «de toutes sortes de curiosités» des fils Gagnebin, Abraham et Daniel, où se presseront bientôt Jean-Jacques Rousseau, Albrecht von Haller et des savants venus de toute l’Europe, et il leur porte des médailles pour leurs collections; en 1739, il y entraîne sa cousine Huguenin. Il s’intéresse aux mathématiques, emprunte des livres sur le sujet; avec le régent Isaac Robert et Jean Pierre du Commun, il s’entraîne à la règle de trois et se lance dans des calculs
d’horlogers visant à «reduire depuis la creation du monde jusque l’an présent combien il y à deure et de minute et de seconde».

Il aime écrire, le matin, à la veillée, la nuit, et tout lui est prétexte pour cela. En plus de son Journal, il s’occupe des écritures courantes des Tinnon et de bon nombre de leurs voisins et amis, rédigeant cédules, lettres, contrats, réclamations… Il tient à jour le «livre du fer» de son père où il note l’activité et les comptes de la forge. Il recopie les rescrits du roi. Transcrit les sujets de réflexion donnés par le régent ou le pasteur pour être lus à la veillée. Réécrit les griefs des communiers contre le non respect des droits et franchises, les entraves au commerce, le travail du dimanche… pour les porter jusqu’au roi. Il copie des chansons de nouvel an et même, un soir, chez les frères Robert, «un abrégé des villes et rivières». Il correspond avec ses amis d’Auvernier à propos des graines de choux, des talons à chaussures et des boutons de manches qu’il leur envoie, du vin dont ils font commerce ensemble, d’invitations réciproques. Et il s’applique à écrire les thèmes tout seul, avec le moins de fautes possible.

Il aime aussi lire, marchander, emprunter les livres. Il partage le plaisir de la lecture en commun à la veillée, tantôt chez les Tinnon, tantôt chez les autres, même s’il lit quelquefois tout seul. Il se déplace pour aller «voir et lire de vieux écrits»; va regarder des livres chez David Borle; lit régulièrement les gazettes et les Mercure, l’esprit ouvert sur les affaires du monde, et il participe activement au système de circulation de ces journaux dans les Montagnes, les portant jusque dans les fermes isolées, collectant l’argent des  abonnements.

La vie terrestre d’Abram Ducommun-dit-Tinnon s’achève à Auvernier, le 16 janvier 1760, alors que la taille de ses vignes est déjà avancée. Une vie bien remplie que nous avons pu reconstituer grâce à son modeste Journal de paysan. Car Jean-Pierre Jelmini nous y invite [10] : «Du fond des siècles, des hommes nous parlent. Prenons la peine de les entendre». Nous avons écouté notre arrière- arrière…grand-oncle Abram avec, en filigrane, la délicieuse question que se pose l’historien: «En définitive ne serait-ce pas à nous qu’il écrivait?»

Abram et son frère Daniel apportant le trousseau de Daniel Huguenin des Bioles [11]

Bibliographie

  • Chapuis, Alfred et al. [Nombreuses citations.] Dans: Histoire de la pendulerie neuchâteloise horlogerie de gros et de moyen volume. Neuchâtel, V. Attinger, 1917. xiv, 490 p.
  • Jelmini, Jean-Pierre. Pour une histoire de la vie ordinaire dans le pays de Neuchâtel sous l’ancien régime: plaidoyer pour une étude des mentalités à partir des écrits personnels. Hauterive, G. Attinger, 1994. 201 p. (Cahiers de l’Institut neuchâtelois, 25.)
  • «Observations diverses et curiosités» [La comparaison des nombreuses observations qu’Abram Ducommun-dit-Tinnon a faites au Valanvron et notées dans son Journal et celles que Jonas Boyve a faites à Saint-Blaise et consignées dans ses Annales, montre un accord parfait.] Dans: «Rapport du comité météorologique pour l’année 1860.» Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel (Neuchâtel), 5, 1861, pp. 718-721.
  • Paupe, Aline; Frésard, M. Le journal d’Abram Ducommun-dit-Tinnon. Neuchâtel, Université de Neuchâtel. (Travail de séminaire.)
  • Pierrehumbert, William. [Citations pour illustrer ses rubriques «histoire»]. Dans: Dictionnaire historique du parler neuchâtelois et suisse romand. Neuchâtel, V. Attinger, 1926.
  • Porchat, F. «Le journal d’Abram Ducommun-dit-Tinnon en 1749.» Musée neuchâtelois (Neuchâtel), 1908, pp. 104-109.
  • Schlup, Michel. [Abram Ducommun-dit-Tinnon, Jaques Sandoz, Abram Louis Sandoz et Daniel Sandoz étudiés en tant que «tous amateurs de journaux, lecteurs de livres».] «La lecture et ses pratiques dans la principauté de Neuchâtel au XVIIIe siècle à travers quelques écrits personnels.» Musée neuchâtelois (Neuchâtel), 1996, pp. 263-272.
  • Thomann, Charles. [Nombreuses citations.] La Chaux-de-Fonds au temps des Orléans-Longueville,1656-1707. Neuchâtel, Ed. du Griffon, 1975. 100 p.

Notes

  1. Jeanne Eugénie Ducommun-dit-Tinnon (1887-1953). Sur l’histoire de cette famille, voir ma Chronique des Ducommun-dit-Tinnon du Locle et de La Chaux-de-Fonds : Des paysans du Valanvron – fondeurs, forgerons, maîtres horlogers – au Prix Nobel de la Paix. Genève, 2011. xviii, 146 p. ( Commandes : margaud@bluewin.ch Prix : CHF 15.-)
  2. Tout espoir n’est pas perdu de retrouver les cahiers manquants. Espérons que notre article contribuera à les tirer d’un grenier ou d’une bibliothèque familiale.
  3. Voir la bibliographie.
  4. C’est le cas de la plupart des diaristes de cette époque et de cette catégorie.
  5. Contrat par lequel une personne s’engage à en loger, nourrir, entretenir une autre qui, en échange, lui cède tout ou partie de ses biens.
  6. Cité par F. Porchat, op. cit., p. 109.
  7. Acte reçu par le notaire Louis Hardy à Auvernier, le 20 sept. 1754 (Archives d’Etat de Neuchâtel, L 54).
  8. Cette horloge est entreposée dans le clocher du temple d’Auvernier, en attente de restauration… Abram serait heureux de savoir que celle fabriquée par son frère Daniel en 1761 pour l’Hôtel de ville de Porrentruy vient d’être restaurée par les élèves de l’Ecole des métiers techniques guidés par leur professeur Laurent Barotte. Réinstallée à sa place d’origine, au-dessus de la salle du Conseil, elle est intégrée dans les visites du «Circuit horloger» et chacun peut admirer le travail des dignes successeurs du maître des «orologes».
  9. Cité par F. Porchat, op. cit., à partir du cahier disparu de l’année 1753.
  10. Jean-Pierre Jelmini, op.cit., p. 162.
  11. JADDT 2.12.1734. BVCF Nb 47.