Bulletin 6-7 / Avril 1997

Relevé des généalogies aux AEN

Relevé des généalogies déposées aux Archives de l'État de Neuchâtel

par Germain Hausmann

En début de l’année dernière, M. Junod, en accord avec les archivistes de Neuchâtel, a initié le projet de faire l’inventaire de toutes les généalogies déposées aux Archives de l’État. Le but de ce travail consiste essentiellement à éviter aux généalogistes de faire deux fois le même travail.

Un petit groupe s’était alors constitué, soit M. Junod, M. de Montmollin, Mme Virániy, MM. Darbre, Nusslé, Paul et Georges Fallet. Ils ont commencé de suite à entreprendre ce travail. Dans un premier temps, il fallait inventorier les tableaux généalogiques qui se présentaient sous forme de rouleaux. Il s’agissait donc de documents fort encombrants, que l’on devait déplier et mettre à plat sur les tables. Nous avions choisi en conséquence de travailler à deux; on se réunissait dans le local du fond, on y analysait les documents et y remplissait des fiches préparées. Ces fiches étaient ensuite envoyées à M. Junod qui retranscrivait le tout sur l’informatique, c’est-à-dire sur Internet. Un double sur disquettes a été déposé aux Archives de l’Etat.

Ce travail a été mené à une grande vitesse et s’est terminé en septembre-octobre de l’an 1996. Les personnes qui ont fait cet inventaire ont sans doute cru leur tâche terminée. Il n’en est rien.

Que reste-t-il encore à accomplir ? Tout d’abord, on doit dépouiller les fonds privés. Il y en a 152 aux Archives de l’État. J’ai lu chaque inventaire consacré à ces fonds. La plupart ne contiennent pas de généalogies, ou des documents isolés, que je me charge d’analyser. Il en reste trois qui méritent un dépouillement complet : le fonds Pettavel, le fonds Aubert et le fonds Barrelet. M. Borel ayant rendu le fonds Borel – de Rougemont partiellement consultable, il faudra aussi en faire un relevé complet.

Puis, on dépouillera les dossiers particuliers. Vous savez qu’aux archives existent des dossiers pour chaque famille neuchâteloise. Ils contiennent surtout de la correspondance, que nous laisseront de côté, mais aussi des généalogies en petits formats : sur feuilles A4, sur cahiers, etc. Il faudra donc prendre chaque dossier et voir s’il ne contient pas de généalogie. Vous voyez donc que le travail n’est donc pas terminé.

Les conditions de travail changent cependant quelque peu. Les documents ne sont plus d’un format impressionnant. Il est donc possible de travailler seul. Les personnes qui se présenteront pour ce travail pourront évidemment travailler en couple si elles le désirent, mais cela ne sera plus une obligation. Pour ceux qui travailleront seuls, il faudra qu’ils s’engagent moralement à respecter une certaine discipline de travail, par exemple un demi-jour par semaine, un jour par mois, etc., afin que le travail soit également réparti.

Pour mieux s’organiser, j’ai déposé un cahier (en fait une feuille) aux archives. Celui qui viendra travailler y inscrira la date de son passage, et surtout le dernier dossier qu’il a analysé. Ainsi, le suivant pourra entreprendre sa tâche en évitant des doublons ou de sauter des dossiers.

Nous espérons que ceux qui ont commencé ce travail continuent dans la même voie. Mais nous attendons d’autres volontaires. Ils pourront prendre contact avec moi par téléphone ou à l’occasion d’une réunion.

Neuchâtel, vue du midi (Merian 1642)