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Q&R 2002

Cette page rassemble les questions de 2002 ainsi que leurs réponses parues dans les anciens bulletins de la SNG. 

Toutes les questions et les réponses ont été reprises dans un forum qui n’existe plus à l’heure actuelle.

2002 Q 01

de Ernest H. Hoffmann, Im Defdahl, 311 Dortmund

Recherche ascendance de David Henri Calame, frère d’Elisabeth Judith, qui émigra à Königsberg, en Prusse Orientale, connu comme excellent marchand négociant.

Une célèbre descendante des Calame du Locle et de la Brévine : Marie-Anne Calame (1775-1834).

2002 R 01

de Pierre-Arnold Borel

David Henri Calame est fils de Daniel, étudiant en philosophie à Bâle en 1691, Diacre à Môtiers en 1698; suffragant à La Sagne en 1699 établi par la Vénérable Classe; en 1704 pasteur à Bôle; dès 1709 à La Brévine, puis dès 1724 à Môtiers, où il faut destitué pour paillardise. Il décèdera le 17 octobre 1728 au dit lieu. Il avait épousé Judith Barbier, fille de Claude, fils de Jean, née le 25 décembre 1689 à Boudry. Claude Barbier, le 4 avril 1712, donne procuration à David Calame, pasteur à La Brévine, son beau-fils, au sujet du testament de feu François Barbier, bourgeois de Boudry (Registre I, 1709-1713, page 155 de A. Montandon, notaire). Dans les actes, Judith Barbier était appelée Madame la Ministre !

Daniel Calame, est greffier et justicier de l’honorable justice de la mairie de La Chaux-d’Estaillères. Il possède à La Brévine une hostau (maison), courtil et four à pain dès le 9 décembre 1679 pour lesquels il payera six deniers de cens. Il est fils de David I Calasme, qui est nommé justicier en 1644. Le 15 novembre 1666 à luy octroy de la charge de greffier des Chaux. Il possède un maix à la Combe aux Osels avec maison, citerne, cuve, four à pain et appartenances. Ce maix fut acquis par Elizabeth Jeanfavre, sa femme, le 10 novembre 1630. Il est fils David II Calasme, qui sera greffier de la justice de la mairie des Chaux. C’était un homme de condition aisée qui mourra avant 1641. Sa femme était probablement Marie née Callame de La Brévine. Jehantet, son père, laboureur à La Chaux-des-Remosses, le 25 juin 1607, passe un acte successoral avec ses fils. Le dit Jehantet descend de Jehan, fils d’un autre Jehan qui, à La Saint Laurent 1459, accense ses vingt deux faux de terre à l’Envers des Combes du Locle (actuel hameau des Calame) pour vingt deux florins d’or, acte passé sous le règne de Jehan III d’Arberg, seigneur de Valangin.

L’orthographe des textes a été respectée.

2001 Q 02

2002 Q 03

Jean-Marc Dubois, 45000 Orléans

Recherche éléments concernant sa famille en ligne directe. Charles Frédéric DUBOIS est cité dans un titre datant de 1794 de « La Générale Assemblée des Communiers de La Chaux-de-Fonds tenüe ce jour sous dâte dans le temple du dit lieu sous la présidence de Honnorable et Prudent Sieur Abraham Henry DROZ Maire de la juridiction de la dite Chaux-de-Fonds… » Il est fils de Jonas Dubois et de Suzanne Marie CALAME, né le 13.04.1786 et baptisé le 30.04.1786 à La Chaux-de-Fonds, Communier de La Chaux-de-Fonds et Bourgeois de Valangin. Charles Frédéric est parti en France s’installer à Montbéliard dans le Doubs en 1794. Il était horloger. Des recherches effectuées en 1975 n’ont pas permis de remonter plus loin, le registre des mariages de La Chaux-de-Fonds ayant été détruit dans un incendie.

Recherche d’éventuels éléments sur Jonas DUBOIS et sur sa femme Suzanne Marie CALAME.

2001 Q 04

M. William Bischoff

Recherche ascendance de Jean Hercule SUNIER et de Maria Anna Kaesermann-Sunier, morts à La Chaux-de-Fonds le 23.06.1935 et le 13.12.1937 respectivement. Leur fille s’appelle Marie Esther SUNIER.

2002 Q 05

Eddy Lane, Eau Claire, Wisconsin, Etats-Unis

Recherche ascendance de Pierre Frédéric JACOT, résidant à La Chaux-du-Milieu vers 1839. Son fils, Frédéric Auguste JACOT a épousé le 03.11.1839 à La Chaux-du-Milieu Rose Adèle GRAA, fille de Charles Auguste GRAA, originaire de Gesney (BE). Frédéric Auguste, fils de Pierre, a été baptisé par le pasteur Latterts Gindraux le 25.12.1829 dans le temple de La Chaux-du-Milieu. Ils ont émigré aux Etats-Unis en 1861 avec leur six enfants. Tous sont nés à La Chaux-du-Milieu.

2002 R 05

Paul Favre

Voir la page : Frédéric Auguste JACOT

2001 Q 06

John Balmer, Stratford, Ontario, Canada

Recherche ascendance de Henri Edouard BOREL, qui a épousé le 08.03.1834 à Couvet Elise Milady DUMONT, née à La Brévine le 29.05.1808.

Recherche également ascendance de Henri François James BOREL, né le 02.02.1822, qui a épousé à Couvet le 19.03.1849 Rose Henriette DUMONT, née le 27.02.1816. Il semblerait que Henri soit fils de David François Borel, né le 25.12.1798, qui a épousé Marianne BERTHOLET le 08.04.1820 à Couvet. Le père de David François semble être Jean Henri Borel, né le 17.05.1754 à Couvet, époux de Marie Madeline Matthey.

2002 Q 07

Graham et de Marjorie Miles, Westcliff on Sea, Essex, Angleterre

Recherchons ascendance d’Edouard, comte de Perregaux. Il épousa le 21 février 1846, au bureau des inscriptions de Kensington à Londres, Alphonsine du Plessis qui mourut en 1847. Elle fut auparavant la maîtresse d’Alexandre Dumas fils, qui l’immortalisa dans son roman « La dame aux Camélias » (1852). Perregaux se sépara d’elle après leur retour en France. Par contre, il fait des arrangements funéraires, demanda l’exhumation et identifia la corps d’Alphonsine, car elle allait être mise dans une fosse permanente au cimetière de Montmartre à Paris. Il lui fit faire un somptueux tombeau personnel.

Jean-Frédéric Perregaux (1744-1808), fondateur et régent de la Banque de France. 

2002 R 07

P.-A. Borel

François Charles Edouard, comte de Perregaux, fils d’Alphonse, né le 31 octobre 1815, décédé le 30 mai 1889, officier de cavalerie et fondateur des courses de chevaux de La Marche dès 1850, dernier représentant de la branche anoblie.

Alphonse Claude Charles Bernardin, comte de Perregaux, 1785 – 1841, fils de Jean Frédéric, banquier à Paris, chambellan de l’Empereur, créé comte par Napoléon Bonaparte le 28 octobre 1808, chevalier de la couronne de Westphalie. Il épouse en 1813 Adèle Elisabeth Mac Donald de Tarente.

Jean-Frédéric Perregaux, 1744 – 1808, fils de François Frédéric, banquier à Paris, fondateur de la Banque de France, commandant de La Légion d’honneur, enterré au Panthéon à Paris, épouse en 1779 Adélaïde de Praël, 1757 – 1794.

François Frédéric Perregaux, 1716 – 1790, fils de Théophile, officier dans un régiment suisse au service du roi de France. Sa famille résida à Neuchâtel. Il épousa en 1743 Barbe Susanne de Brun, 1719 – 1810, d’une famille bourgeoise de Neuchâtel.

Théophile Perregaux, 1681 – 1737, fils de Samuel, receveur et maître bourgeois de Valangin; le 2 août 1723 est reçu aussi bourgeois interne de Neuchâtel. Il épousa en 1705 Louis Elisabeth Gaudard, de Corcelles. Veuf, il épousera en 1710 Dorothée de Watteville, 1684 – 1769, bourgeoise de Berne.

Samuel Perregaux, descendant d’une famille d’ancienne bourgeoisie de Valangin, 1641 – 1715, épouse en 1679 Françoise Catherine de Watteville, bourgeoise de Berne, 1645 – 1714.

Maurice Perregaux, pasteur aux Eplatures, racontait : Jeune homme, je rendis visite à ma grand-tante Madelaine de Perregaux, née de Montmollin, à l’abbaye de Fontaine-André. Elle me reçut près de la cheminée du salon. Elle sortait d’un coffret des lettres enroulées et tenues par des rubans roses et les jetait dans le feu de la cheminée sans les lire. Je fus surpris et lui demandai pourquoi elle les brûlait. Tante Madelaine me répondit : Ce sont les lettres du péché ! Par la suite, je découvris que c’était la correspondance de la dame aux Camélias avec Edouard de Perregaux.

Le dit Edouard vint à Fontaine-André présenter sa jeune femme à sa famille. Il fut seul reçu, car les courtisanes n’étaient pas admises dans la « bonne » société neuchâteloise.