Bulletin 10 / Février 1998

Rendons à César…

Monographie de Jules BAILLODS, dans l’Annuaire de la Société suisse d’Etudes généalogiques (SSEG) de 1989, page 7.
Me sentant choquée de lire le mot indigent concernant mon grand-père paternel Charles-Albert Baillods, né en 1865 à Couvet, je tiens à apporter la rectification suivante. Gainier de métier, il quittera la Suisse en 1918 avec sa famille pour s’installer à Paris. Par la suite, il résidera en Belgique où il meurt en 1939.

Louise Alice née Borel, sa veuve, rentrera en Suisse en 1941, accompagnée de Jacqueline, sa petite-fille, fille de son fils Henri Albert et de Suzanne née Renouf, d’origine parisienne.

La famille Baillods, victime de la guerre 1939-1945, ne demanda et ne reçut aucun secours de son pays d’origine, la Suisse.

(Lettre de Mme Jacqueline Colle-Baillods à Neuchâtel.)

Famille MATTHEY-DORET, originaire de Vevey VD et de La Brévine NE.

Le marbrier David Matthey-Doret, fils de David dit du Basset, sculpte en 1729 en l’église Saint-Etienne de Moudon le monument funéraire de la famille Cerjat. Cette information vient compléter la généalogie du chantre Gustave Doret, paru dans l’ Annuaire de la Société suisse d’Etudes généalogiques (SSEG) de 1994, page 48.

Famille JEANNERAT, par Bruno JEANNERAT, à Oberwyl.

Jehantat Jehannerat dit le Loclard est le descendant d’un Janneret (Jehanneret) du Locle qui, au moment de la Réforme, passa aux Franches-Montagnes.

Jaques Jeannerat dit le Loclard, petit-fils ou petit-neveu du précédent, habite Ravine, dans l’Evêché de Bâle en 1614. Dès 1584, la famille Jehannerat paie la dîme à Montfavergier (actes conservés aux Archives de l’Ancien Evêché de Bâle, à Porrentruy).

Avec l’accent et le patois, le patronyme Jeanneret s’est transformé en Jeannerat, voyelle plus ouverte, différence entre les parlers d’oc et d’oil.