Bulletin 12 / Février 1999

Les Fallet en Prusse-Orientale

par Georges Fallet - résumé de Germain Hausmann

Présentes : 23 personnes.

Maintenant que le secrétaire aux verbaux est arrivé, nous pouvons commencer : M. FALLET nous présente d’abord les sources qu’il a utilisées. Son essai généalogique est essentiellement basé sur des documents conservés aux Archives de l’Etat de Neuchâtel, en particulier sur des notes provenant du carton 13 du Fonds Marius FALLET, alors que d’autres renseignements proviennent des Archives cantonales vaudoises.

Cette conférence traite aujourd’hui de la branche aînée de toute la famille FALLET. Il convenait donc de s’y attarder, même si le droit d’aînesse n’a jamais existé dans nos contrées. Les données recueillies sur cette lignée prussienne ne suffisant pas à remplir une heure et demie d’entretien, notre conférencier nous entraînera aussi sur la Riviera vaudoise, à Vevey plus précisément, ainsi qu’à Montbéliard.

Pierre FALLET dit Tissot obtient le 11 juin 1542 le statut alors envié de bourgeois amodéré de Valangin. Il a un fils, Guillaume, et un petit-fils, Jacques. Ce dernier, déjà l’aîné de la famille, reconnaît ses biens en 1598. Il laisse au moins un fils, Moïse, cité dès 1612, et un petit-fils, Abraham.

Cet Abraham (mort avant le 11 novembre 1674) est l’ancêtre des branches dont nous parlerons aujourd’hui. Il épouse vers 1647 Susanne MEYRAT, de Saint-Imier, d’où proviennent pour le moins 3 fils et une fille : (A) Jean, (B) Abraham, dont nous reparlerons ci-dessous, (C) Marguerite, qui n’est citée que dans un acte de partage de ses neveux le 27 décembre 1704. Tout laisse supposer que celle-ci, restée en indivision avec ses frères et neveux, s’est dévouée jusqu’alors au bien de la famille. Quant au cadet, (D) David (mort avant 1701), il épouse en 1684 (son traité de mariage date du 18 janvier) Ester VUILLEMIN, de Renan. Deux fils au moins sont nés de ce couple : Abraham (baptisé à Renan le 15 décembre 1684, mort avant 1701) et Jean (mort au siège de Landau le 23 octobre 1703), qui a fait l’objet d’une précédente conférence1.

Mais revenons à l’aîné : (A) Jean (mort avant 1701). Il est copropriétaire avec son frère Abraham d’un domaine à l’Embossu sur la Montagne de l’Envers de Renan, puis propriétaire individuel de trois parcelles au Pâquier, selon sa reconnaissance du 23 mars 1697. Dans un rôle établi le 5 mars 1697, il doit s’acquitter de six charrois pour la reconstruction du temple de Dombresson, soit juste à mi-chemin entre un minimum fixé à un demi-charroi et un maximum à 12 charrois. Sa fortune est donc sans doute, elle aussi, moyenne. Il épouse vers 1676 Jeanne L’EPEE, dont il a trois enfants : David et Abraham, cités dans les deux testaments successifs de Jean FALLET en 1701 et 1702, ainsi que Susanne Marie, mentionnée en 1701, mais non en 1702, ce qui laisse supposer qu’elle est décédée entre ces deux dates. La destinée de ces trois enfants est par ailleurs inconnue.

Passons maintenant au frère puîné, (B) Abraham (baptisé à Saint-Imier le 9 janvier 1648, mort avant le 29 avril 1696). Il exerce la profession de maître-tailleur. Le 11 novembre 1674, devant le notaire Elie Desaules, il acquiert avec son frère Jean un pré sur la Montagne de l’Envers de Renan. Il épouse en 1681 Susanne MEYRAT, de Saint-Imier, qui mourra à 103 ans sans doute en 1764. Elle était la fille de Jacob MEYRAT le Vieux (mort après le 2 avril 1715) et de Marguerite MARCHAND, propriétaires à la Fin des Longines. De ce couple sont issus 5 fils et 2 filles : 

  1. Abraham
  2. Jacob
  3. David
  4. Isaac
  5. Susanne (inhumée? à Dombresson le 26 juillet 1735), tailleuse, qui épouse sans doute en dehors de la Principauté de Neuchâtel le maître-tailleur d’habits David ROBERT, du Locle, de La Chaux-de-Fonds et de Renan, 
  6. Pierre et 
  7. Marguerite (baptisée à Dombresson le 4 avril 1694, inhumée à Serrières le 4 septembre 1775), qui épouse à Neuchâtel le 11 août 1725 Daniel LEUBA, boutonnier à Neuchâtel. 

Dans les paragraphes qui suivent, nous nous attarderons successivement sur chacun des fils de ce couple.

Tout d’abord, voyons la destinée de l’aîné, (1) Abraham (sans doute né à Renan vers 1682). D’abord cordonnier, puis maître-tailleur au Côty sur Dombresson, il s’installe ensuite à Saint-Imier. Le 22 janvier 1710, il épouse Marie Madeleine DIACON (baptisée ? à Dombresson le 29 décembre 1667), de Dombresson. En date du 18 mai 1722, il acquiert devant le notaire Joseph Cordier un moulin près de Villiers au lieu-dit le Champé. Une année plus tard, le 4 octobre 1723, devant le même notaire, il le revendra à Henri Elzingre. Cela est intéressant, car ce bâtiment a fait l’objet d’une de nos précédentes causeries consacrées au moulin de la Charrière2 Puis, Abraham disparaît de nos sources. Sans doute émigre-t-il en Prusse-Orientale en 1734, suivi de sa femme et de ses enfants, 

  • Charles (baptisé à Dombresson le 6 juillet 1710), 
  • Susanne Marguerite (baptisée à Dombresson le 13 avril 1712), 
  • Marianne (baptisée à Dombresson le 24 juin 1714, morte jeune), 
  • Anne Catherine (baptisée à Dombresson le 9 août 1716), 
  • Françoise Marie (baptisée à Dombresson le 26 décembre 1717), 
  • Marie Magdelaine (baptisée à Dombresson le 25 février 1720), 
  • Marguerite (baptisée à Dombresson le 16 novembre 1721),
  • Sara (baptisée à Dombresson le 6 décembre 1722, sans doute morte jeune), 
  • Louise Marie (baptisée à Dombresson le 26 décembre 1723, morte sans doute jeune) et 
  • Marie Esabeau (baptisée à Dombresson le 26 janvier 1727, morte probablement jeune). 

Cependant, nous n’avons aucun renseignement sur sa descendance.

Puis vient (2) Jacob (né le 26 mars 1683, baptisé à Renan). En 1699, il est engagé comme apprenti auprès du maître-cordonnier et bourrelier David Amez-Droz. Cependant, cette carrière manuelle ne lui plaît pas. Instituteur à l’âge adulte, il enseigne sans doute à Villiers de 1741 à 1747. Il épouse à Dombresson le 17 septembre 1709 Françoise BENVARD, alors établie au Pâquier, mais issue d’une famille originaire de la principauté de Montbéliard. Aussi, ledit Jacob alla s’établir dans cette région, où il a laissé une nombreuse descendance. 

Ses enfants se nomment 

  • Jean Georges (né ? à Montbéliard le 25 janvier 1713), 
  • Marguerite (née ? le 26 mars 1714), 
  • Jacob (né ? le 9 avril 1715), 
  • Marie Madeleine (née ? le 18 octobre 1716), 
  • Elisabeth Catherine (née ? le 21 novembre 1717), 
  • Gabriel (né ? le 9 juillet 1719), 
  • Elisabeth Marguerite (née ? le 19 novembre 1720), 
  • Louis (né ? le 10 novembre 1721), 
  • Jacques (né ? le 11 juin 1723), 
  • Marguerite (née ? le 17 décembre 1724), 
  • Georges David (né ? le 19 mars 1726), 
  • Jacques Christophe (né ? le 23 mars 1727), 
  • Charlotte Léopoldine (née ? le 9 décembre 1728), 
  • Anne Catherine (née ? le 31 décembre 1729, sans doute communiante à Dombresson en 1747), 
  • Léopold Eberhard (né ? le 15 juin 1732), 
  • Françoise Elisabeth (née ? le 8 novembre 1733) et 
  • Pierre (né ? le 19 septembre 1735). 

A la fin du XIXe siècle, deux membres de cette lignée émigrent aux Etats-Unis d’Amérique.

Passons maintenant à la branche qui s’installa à Vevey. Son ancêtre se nomme (3) David (baptisé à Dombresson le 12 avril 1685, mort à Vevey le 14 janvier 1765). En 1704, ce personnage reçoit en partage la ferme familiale «gisant Derrière-Pertuis dit Sus L’Embossu» avec charge de payer de nombreuses dettes. Peut-être, ces obligations furent-elle trop pesantes, car, dès 1712, il réside à Vevey comme maître-boutonnier. En 1726, il semble être revenu dans le Val-de-Ruz, car, les 12 et 29 juillet de cette année, il passe deux contrats devant le notaire Joseph Cordier, le premier avec le maréchal-ferrant Samuel, fils de feu Jean Soguel, de Cernier, pour fourniture de crin de cheval. En échange il enseignera à l’épouse et au fils dudit Soguel le moyen de faire et de teindre des boutons de chapeaux en crin. Le deuxième est contracté avec Isaac, fils de feu Isaac Perret, de Renan, qui devra monter pour lui un métier à faire les ceintures et les jarretières d’après un plan fourni par ledit David FALLET. Le 25 janvier 1707, il épouse à Dombresson Susanne SEMON, de Sonvilier (morte à l’âge de 84 ans le 14 janvier 1765, inhumée à Vevey), d’où 3 fils et 4 filles : 

  • Jean Louys (baptisé à Dombresson le 18 octobre 1708, mort le 27 octobre 1780, inhumé à Vevey), maître-boutonnier à Vevey, se marie à Vevey en février 1732 avec Rosé Marie CAILLER (morte à 68 ans le 5 décembre 1763, inhumée à Vevey), de Vevey, dont il a Jeanne Antoinette (née à Vevey le 6 janvier 1737, morte à Vevey le 17 mars 1798) qui, elle-même, épouse en un lieu et à une date inconnue Abraham Daniel DELAJOUX, bourgeois de Vevey.
  • David (baptisé à Dombresson le 23 février 1710, mort le 10 février 1790, inhumé à Vevey), son épouse se prénomme Anne Marie (morte à l’âge de 89 ans le 30 avril 1790, inhumée à Vevey), sans postérité connue. 
  • Jeanne Marguerite (baptisée à Vevey en mars 1712). 
  • Marie Magdelaine (baptisée à Vevey le 18 octobre 1713).
  • Rose Marie (baptisée à Vevey le 9 mars 1716). 
  • Françoise Elisabeth (baptisée à Vevey le 12 janvier 1718, morte le 7 mai 1784, inhumée à Vevey), épouse de Louis DROZ.
  • Jean Théophile (baptisé à Vevey le 9 février 1721). 

Dans l’état actuel de la recherche, nous ne connaissons pas la destinée des enfants de cette branche veveysanne. A la génération suivante, cette lignée s’interrompt.

Revenons à Dombresson avec (4) Isaac (né vers 1686 [les registres paroissiaux de Dombresson étant alors fort lacunaires, on ne peut donner d’autres précisions] inhumé à Dombresson le 5 mars 1730). Il apprend le métier de tailleur auprès d’Abraham, son frère. En 1705, la Communauté de Dombresson lui délivre un acte d’origine et de bonnes moeurs pour répondre à son désir de se perfectionner dans son métier à l’étranger. Il revient ensuite au pays. Le 8 janvier 1726, il amodie de la Commune de Chézard-Saint-Martin pour 6 ans une maison sise à la montagne Dessus-Pertuis, dite aussi Derrière Pertuis ou la Balance. En contrepartie, il doit faire des pains d’un batz et avoir vin et victuailles pour fournir les passants. En 1729, il y réside toujours et définit par contrat les modalités d’une reconstruction partielle du bâtiment. Le 17 octobre 1719, il épouse à Dombresson Esabeau PETITPIERRE (baptisée le 19 décembre 1680, trouvée morte le 13 avril 1736 au haut du Sapet, alors qu’elle habitait au logis Sous Pertuis), qui, veuve, convolera en deuxièmes noces à Dombresson le 14 novembre 1730 avec Jean Louis MORTHIER (1701-1779). Elle n’a eu aucune postérité de ses deux mariages.

Passons pour finir à (6) Pierre, le futur colon « prussien ». Au fait, vous le connaissez déjà, car notre conférencier avait évoqué sa destinée le 30 novembre 19953. Un décret de prise de corps avait été pris à son encontre, suite à une fausse signature pour obtenir un cautionnement. A part cet épisode, quelle fut la vie de notre petit « cosaque du Seyon » ? Sur le plan professionnel, il est d’abord connu chez nous comme cordonnier, puis, d’après les renseignements fournis par son descendant, Arthur FALLET, il aurait exercé le métier de boutonnier comme quelques-uns de ses frères et beaux-frères (cf. ci-dessus).

Il épouse à Dombresson le 13 novembre 1716 Susanne BUGNET, fille d’Isaac, de Sonvilier. Comme on retrouve le nom exact de cette épouse dans les données retrouvées en Allemagne (à une exception près où une lettre est modifiée), toute confusion est exclue. On ne peut donner aucune date précise à son émigration. En tout cas, le 8 juin 1733, il réside encore à Sonvilier, alors qu’il vend diverses portions de champs à Abraham Houriet. S’il est parti en Prusse, il n’a fait, fort probablement, que de suivre son frère Abraham. Son nouveau lieu de résidence, Gumbinen-Gusel (aujourd’hui Sevemoje), est situé à environ 44 km à l’Est de Königsberg, sur la route conduisant à Kaunas, soit presque en Lituanie russe. Ce village appartient aujourd’hui à la partie de l’ancienne Prusse-Orientale occupée par les Soviétiques.

A propos de l’émigration de Neuchâtelois en ces contrées lointaines, voici quelques éléments qui l’expliquent4. Entre 1708 et 1710, une violente épidémie de peste ravage la Prusse-Orientale et la Lituanie. Aussi, le souverain cherche-t-il à remplacer ces nombreuses pertes humaines par l’apport de nouveaux colons. Selon l’analyste Boyve, en février-mars 1712, deux cents familles provenant des terres de Gorgier, de Boudry, de Bevaix, du Val-de-Ruz et du Val-de-Travers s’expatrient. Mais, en avril déjà, la moitié est rentrée dans le plus grand dénuement, ayant dû en plus des difficultés du voyage affronter les rigueurs de l’hiver. Voilà ce qui explique que, vingt ans plus tard, cette terre fait toujours l’objet de mouvements migratoires. En 1734, le nouvel arrivant y est accueilli par la sage administration du «père des colons», le comte et burgrave Alexandre de Donna. Mais, outre des conditions matérielles et climatiques plus difficiles que chez nous, nos émigrés de religion réformée s’affrontent à une population autochtone appartenant à la foi luthérienne. Ces deux groupes auront de la peine à se mélanger. Une paroisse française est érigée à Jûstsch en 1713, une autre à Gumbinnen en 1731, cette dernière cité ayant été fondée en 1724. Notons encore que, sur 103 noms neuchâtelois ayant fait partie de cette immigration, environ 55 subsistaient encore là-bas avant la Deuxième Guerre mondiale, dans 39 communes différentes. Aujourd’hui, évidemment, tous ces gens sont dispersés dans l’ensemble de l’Allemagne.

Pierre FALLET et Susanne BUGNET ont plusieurs enfants : 

  • Marie Magdelaine (baptisée à Dombresson le 29 septembre 1720), 
  • Susanne Marie (baptisée à Dombresson le 4 avril 1723), 
  • Jean-Pierre, qui suivra, 
  • Elisabeth Marguerite (baptisée à Dombresson le 15 août 1728) et 
  • Marianne (baptisée à Dombresson le 30 décembre 1731).

En fait, seule, la destinée du garçon, Jean-Pierre, est connue. Né à Lignières le 2 juin 1726, il épouse à Gumbinnen le 8 décembre 1744 Marie Madeleine DUBOIS, fille de Jean-Jacques et de Marie Magdelaine ROBERT, elle-même d’origine neuchâteloise (du Locle). Ils ont au moins un fils, Jean David, né à Gumbinnen le 3 juin 1755, qui exerce la même profession que son père et que son grand-père, soit celle de boutonnier. Il quitte cependant son lieu de naissance pour s’installer quelques kilomètres plus loin, à Stallupönen (que nous croyons être aujourd’hui Lomovo).

Il a plusieurs enfants, dont David (né à Stallupönen le 15 novembre 1777). Alors que ce dernier effectue un tour de compagnonnage, il s’arrête à Kamenz en Saxe5 en 1803. Conquis par la beauté des lieux, il y revient plus tard et se fait admettre en 1812 dans la Guilde des relieurs de la cité. Cette vision romantique, qui nous est rapportée par son descendant, Arthur, est peut-être véritable. Rappelons cependant que la Prusse-Orientale a toujours été une région frontalière soumise aux aléas de l’histoire, victime trop souvent de passages de troupes amies ou ennemies. Aussi, cette contrée fut rarement considérée comme un endroit attrayant pour s’y installer.

David a eu Gustav Adolph (né à Kamenz en Saxe le 7 novembre 1821), d’où est issu un autre Gustav Adolph (né à Kamenz le 29 juillet 1855), tous trois maîtres-relieurs à Kamenz. Adolph Arthur, fils du précédent, (né à Kamenz le 14 janvier 1889) dont il a déjà été question dans cet article, prend contact avec Marius Fallet en 1950. C’est de lui que provient la généalogie ci-dessus. Il a transformé l’atelier paternel de reliure en une maison de commerce d’articles de ménage en tous genres. Nous connaissons deux de ses fils, Werner, employé dans l’entreprise Zeiss-Ikon et Karl Gerhard (né à Kamenz le 30 avril 1923), fonctionnaire postal, d’où Gerhard Christian (né en 1952).

La Saxe étant dans la zone d’occupation soviétique, puis dans l’Allemagne de l’Est, les relations épistolaires ont été interrompues après 1950. Notre conférencier ne sait donc pas ce qu’il est advenu de cette lignée depuis lors, ni si d’autres Allemands descendent de ce Pierre qui émigra en Allemagne en 17346.

La séance a été levée à 21 heures 30.

Notes

1 Voir Procès-verbal du 30 novembre 1995

2 Voir Procès-verbal du 16 novembre 1996

3 Voir Procès-verbal du 30 novembre 1995

4 D’après 3 articles parus dans Musée neuchâtelois 1931, p.47-48, 1933, p.168, 1934 p.173-174

5 Kamenz : Localité de Saxe. Le 21 août 1346, elle forma avec les cités de Bautzen, de Görlitz, de Lauban (aujourd’hui Luban en Pologne), de Löbau et de Zittau l’« Oberlausitzer Sechs Städte ». Cette région est peuplée, à côté d’Allemands d’ancienne immigration, de Sorabes, population slave autochtone. L’écrivain Gotthold Ephraïm Lessing (1729-1781) y est né.

6 Grâce à Internet, notre président, M. Junod, a pu remettre à notre conférencier diverses adresses de FALLET vivant en Allemagne, dont certains habitent Kamenz. M. Georges Fallet leur écrivit et apprit qu’ils appartenaient bien à cette lignée. Une correspondance entre ces deux cousins est en cours.