Éditorial

Ce Bulletin n° 13 s’est fait attendre et le Président a manifesté son inquiétude. Il sait, pour l’avoir pratiquée, que la mise en forme de ces quelques pages prend beaucoup de temps et que mon activité de généalogiste professionnel ne m’en laisse guère. En effet, lorsque je fais état de ma profession, beaucoup me demandent : « Et on peut en vivre ? ». La réponse est invariablement : « Oui, à condition de beaucoup travailler ». Ceci explique cela.

La Société suisse d’études généalogiques (SSEG), dont font partie la SNG et plusieurs de nos membres à titre individuel, a tenu ses assises à Coire le 24 avril dernier. Mme Marianne Simonet et M. Georges Fallet s’étaient, une fois de plus, déplacés pour la circonstance, de même que Mme et M. Edith et Gabriel Jardin. La présence des Romands n’était toutefois pas assez importante, du moins en nombre, pour envisager une traduction simultanée. Le « timing » de l’Assemblée n’en aurait d’ailleurs pas laissé la possibilité. La traduction  du procès-verbal, effectuée par l’auteur de ces lignes, est publiée dans le Bulletin d’information de la SSEG qui paraît en même temps que le présent fascicule. J’encourage vivement nos membres à rejoindre la SSEG (demande d’adhésion en fin de fascicule) et à venir en nombre à Soleure cet automne, afin que la SSEG puisse vraiment se donner les structures d’une association suisse et que les francophones soient pris en considération. Ceci est d’autant plus important que le fonctionnement de l’état civil et la législation  correspondante vont subir d’importantes modifications au tournant du siècle. La procédure et les autorisations d’accès au registre centralisé seront probablement soumises à conditions et cela concerne les nombreux généalogistes amateurs comme les rares professionnels.

Enfin, comme l’an dernier, l’Université populaire donnera à nouveau cet automne un cours d’initiation à la généalogie, à Neuchâtel, au Locle et a Bienne. Nouveauté au programme, les personnes ayant suivi le cours de généalogie à Neuchâtel, pourront, si elles le souhaitent, suivre également un cours d’initiation à l’héraldique, avec, toujours en option, une « petite flânerie héraldique dans les rues de Neuchâtel », sur les traces de Jean de Pury.

Les personnes intéressées sont priées de s’annoncer auprès de la Rédaction, qui les informera des dates des différents cours et leur adressera une documentation avec un bulletin d’inscription.