Bulletin 14 / Eté 2000

Tel père - tel fils

Tel père - tel fils, ou petite musique de généalogie

par Georges Fallet

XIV. Aimé Henry FALLET (* Dombresson ma 28.01, b 09.02.1800 – + Dombresson où habite je. 05.08.1859 à 9h00; inh. 9 août)

Père: David Henry FALLET (12.10.1780 – . .18?)
Mère: Marie Anne JAQUET (20.08.1777 – 26.08.1831)
GPp.: Jean Pierre FALLET (b 03.01.1745 – inh. 13.04.1822), de Dombresson; ancien d’église
GMp.: Anne Marie MOSSET (08.08.1745 – inh. 21.10.1807), de Villiers.
GPm.: David JAQUET (b . .17? -inh. . .1? ), du Pâquier, (NE)
GMm.: Marie LOBLO (b . .17 -inh. . .1? ).

Selon Lettre d’origine de Dombresson le 23.02.1816 – devant le notaire Josué SANDOZ (* 31.12.1768 , +15.09.1838; celui-là même qui, aussi régent d’école, se fit tancer pour trop faire l’école buissonnière!) [A.T. IL P 168] fut placé à Witzwyll pour apprendre l’allemand.

Or, selon DHBS (vol. VII p. 365) le domaine actuel de Witzwil, d’une superficie d’environ 1’000 ha en 1934, situé sur la commune bernoise d’Anet au district de Cerlier ainsi que sur la commune fribourgeoise de Gampelen au district du Lac, devrait son nom au notaire WITZ, de Cerlier, qui aurait acquis ces terrains marécageux mais rendus cultivables grâce à la correction des eaux du Jura, en 1860, soit bien après le placement de notre parent. De toute façon, racheté en 1891 par l’Etat de Berne à une tierce entreprise qui avait fait faillite en 1879, ce domaine fut d’abord dépendant, jusqu’en 1895, de la maison de correction de Saint-Jean, avant d’acquérir son autonomie.

Par contre, il est à douter que les pensionnaires de cette « Maison » considèrent comme un « witz » de s’y trouver placés!

Pour ce qui est de notre parent Aimé Henry FALLET, il est le plus souvent situé à Renan (BE), où il exerça la profession de charpentier, et où il se maria en 1829 avec Catherine SAUNIER (16.03.1804 – 28.05.1875), fille de Jean Henry SAUNIER, de Tavannes, et où la plupart de leurs enfants naquirent et furent baptisés. Même qu’il y est encore cité le 10.09.1852 lorsque la Commune bourgeoise de Renan lui vendit sept bancs de foire pour le prix de 347 francs et 83 centimes fédéraux [Fonds Marius FALLET, carton 13]. Par la suite, et à la date de son décès, est cité comme cultivateur à Dombresson.

Mais le plus surprenant est l’un de ses fils cadets: Alfred FALLET (*Renan 11.05.1846 – + après 1917, année où il confectionna l’un des deux « violons Fallet », propriétés vers 1988 de Cousin Roland FALLET (*21.8.1917) domicilié à La Serraz, 74500 Evian] que j’ai pu admirer!). Lequel Alfred Fallet, passe le plus souvent inaperçu parce qu’il est toujours cité sous sa seule profession officielle d’ébéniste.

Mais quelle étrange coïncidence entre un père qui aurait appris l’allemand « au violon » et un fils par la suite passionné par la lutherie! En ce qui me concerne, j’y perd mes faibles notions de solfège, ce d’autant plus que Cousin Roland d’Evian m’avait avoué être sur le point de racheter une contrebasse à l’ancien directeur du service commercial des CFF, Cousin Edouard-Marius FALLET (* 25.10.1904 – celui-ci étant trop âgé pour en jouer encore), lequel n’est autre que l’horloger-historien Marius-Edouard FALLET (Grenchen 17.12.1876 – La Chaux-de-Fonds 24.07.1957) ce dernier étant cousin au quatrième degré de Anna Zélie FALLET (04.03.1919 – 21.05.1995), ma mère.