Bulletin 25 / 2005

Branche anoblie de la famille Vattel communière de Peseux et bourgeoise de Neuchâtel

par Pierre Arnold Borel

Charles Adolphe Maurice de Vattel est fils d’Emer. Il est né à Dresde en Saxe le 31 janvier 1765; baptisé le 6 février suivant. Il meurt à Môtiers au Val-de-Travers le 28 octobre 1827. Il entre, très jeune, comme officier dans le Régiment des Gardes suisses au service de la Hollande, y restant jusqu’au licenciement de cette troupe en 1796. A son retour en la principauté de Neuchâtel il se consacre aux affaires publiques; il est nommé avocat général en 1797. Il est châtelain du Val-de-Travers depuis 1803; conseiller d’Etat, procureur général, membre des audiences de la principauté. En 1806 il reçoit un blâme pour avoir battu un charretier. Dès 1817 il fonctionne aussi comme receveur des parties casuelles.

Résidant au Val-de-Travers depuis plusieurs années Charles Adolphe Maurice se plaint de devoir vivre dans ce vallon au climat si peu clément… pourtant, le 30 juin 1821, il passe un accord pour se faire construire un logis sur son pré de l’Isleta; mais, l’indemnité pour ce terrain, à lui accordée, est supprimée dès le 22 janvier 1828.

Poète et écrivain il a laissé plusieurs recueils publiés entre 1791 et 1814.

Charles Adolphe Maurice a épousé, en premières noces Marie Françoise Louise Clermont fille de Jean Charles, et de Jeanne Chaudronnier. Née à Liège en Belgique en 1766, décédée à Môtiers en 1824; leurs enfants sont: 

  • Charlotte Louise Cornélie Déodate née à La Haye aux Pays Bas le 15 janvier 1794; elle n’est baptisée qu’en 1796 au temple de Saint Aubin où son bisaïeul fut pasteur. Elle décéda probablement en couches en 1833, à Genève. Elle avait épousé Bernardin Victor Crottet bourgeois de Genève. Leurs bans de mariage avaient été publiés le 26 février 1832. Sans descendance. 
  • Adolphine Henriette Catherine née à Neuchâtel le 6 mai 1798, baptisée le 23 du dit mois. Elle épousa un jeune homme né à Couvet le 22 janvier 1806: Louis Luya, fils de Jean Etienne, et de Sophie Dubiez, de Genève. Le mariage fut célébré à Couvet le 16 avril 1831. Jean Etienne étant négociant, le couple s’établit à Genève, puis à Lyon. Ils sont parents de deux filles:
    • Louise née à Lyon en 1832; décédée à Paris en 1921, à la rue Pergolèse dans le XVIème arrondissement; dont descendance illégitime.
    • Sophie Cécile née à Chalon-sur-Saône en 1833; décédée à Boundziwiller en 1911. Epouse, en 1855, à Couvet, Louis Robert Meyer manufacturier à Mulhouse; il était né en 1826 à Illzach, village d’Alsace, près de Mulhouse, et décéda en 1917 dans sa propriété de Boundziwiller. Ils sont parents de:
      • Léon Robert né en 1856
      • Hélène Louise née en 1858
      • Eugène né en 1860
      • Alice née en 1862.
  • Emer-Louis 1800-1823, né à Neuchâtel, mort à Gênes des suites d’une longue et terrible maladie, sans descendance.
  • Charles Frédéric né le 27 juillet 1801; mort le 15 septembre 1819, enterré le 17 du même mois. Avec lui s’éteint la branche anoblie de la famille Vattel. Son père, le dit Charles Adolphe Maurice de Vattel, fils d’Emer, donne procuration, le 8 février 1813, au sujet de la succession de feue sa mère née Marie Anne du Chêne de Ramelot, veuve d’Emer de Vattel, qui, elle, épousa en secondes noces le comte von Borcke; mère décédée à Berlin, afin d’intenter un procès de succession à Heinrich son demi-frère.

Veuf, Charles Adolphe Maurice épousa, à Boudevilliers, Isabelle de Montmollin, en date du 27 juin 1825. Elle mourra le 30 décembre 1854; elle était née en 1779, et avait été reconnue et légitimée le 21 décembre 1786 après la mort de Frédéric Henri de Montmollin 1727-1780, son père.

Emer de Vattel est fils de David communier de Peseux, bourgeois de Neuchâtel. Né à la cure de Couvet, baptisé au temple du village le 25 avril 1714. Dans cette ancienne maison on voit encore la chambre où sa mère lui donna le jour. Emer a grandi au presbytère de Saint-Aubin en La Béroche. Le garçonnet aimait jouer avec un fusil sans poudre ni plomb; malicieux, il s’amusa un jour à viser la servante de ses parents qui, effarouchée, s’écria en patois du pays: « Mais, le diable pourrait le charger!! » en s’enfuyant à toutes jambes.

Dès sa première jeunesse, il montre un goût affirmé pour la littérature et les sciences. Neveu du côté maternel du chancelier Emer de Montmollin 1664-1714, il voue une très grande admiration pour feu cet oncle, particulièrement pour admirer sa carrière au service de la principauté.

Voué d’abord à l’état de son père: le pastorat, il fait ses humanités et sa philosophie à l’université de Bâle. De retour au pays natal il subit avec distinction les examens sur ces deux sujets.

D’un naturel très enjoué, jeune homme, il tourna de jolis vers et des lettres exquises à Esther Merveilleux fille de noble Guillaume maire de Bevaix. Elle fut l’objet de son premier amour, mais elle s’éteint en 1756 à l’âge de 32 ans. Bouleversé, le pauvre Emer ne se consola guère de ce chagrin et resta fidèle à la mémoire d’Esther.

Ayant atteint la cinquantaine, il se décida à fonder une famille; à Dresde, il épousa, en 1764: Marie Anne baronne du Chesne de Ramelot, descendante d’une famille de réfugiés huguenots.

Etant sujet du roi de Prusse prince de Neuchâtel et de Valangin, en 1741, Emer se rendit à Berlin sur invitation pour offrir ses services à Frédéric II le Grand von Hohenzollern, ce monarque venant de monter sur le trône. Emer désirait obtenir un poste lui fournissant les moyens de rendre service à sa patrie tout en apportant une aide à sa famille à laquelle il vouait une profonde affection. On lui fit espérer un succès auprès d’Auguste III roi de Pologne et électeur de Saxe. L’accueil reçu à Varsovie fixa son choix, il devint conseiller aulique de Son Altesse. De retour à Dresde en 1746 il a le titre de conseiller d’ambassade auprès de Leurs Excellences de Berne. Son emploi n’exigeant pas une résidence permanente, il pouvait vivre une partie de l’année au sein de sa famille.

C’est alors qu’il compose la plupart de ses ouvrages. Le texte suivant est tiré des Biographies neuchâteloises de Jeanneret et Bonhôte 1863: Emer jurisconsulte est l’auteur du célèbre Traité du Droit des gens ou Principes de la loi naturelle appliquée à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains. Cet ouvrage fut publié en deux tomes à l’Imprimerie de la Société typographique de Neuchâtel en 1773. Ce traité, aux dires de l’auteur, venait combler un vide. Il connut un succès énorme et fut rapidement traduit dans les principales langues de l’Europe. La constitution des Etats Unis d’Amérique est directement inspirée de son œuvre.

Malheureusement l’excès de travail eut raison de sa santé; il doit revenir définitivement à Neuchâtel accompagné de son épouse; il fait quelques voyages d’agrément en Suisse, il a même la joie de rencontrer Voltaire à Ferney. Sa santé s’altérant, il ne quitte plus Neuchâtel; il y meurt d’hydropisie de poitrine le 28 décembre 1767 et est enterré début 1768 en cette ville.

Marie Anne et Emer n’avaient eu qu’un seul enfant: Charles Adolphe Maurice 1765-1827. Veuve, Marie Anne de Chêne dite aussi Marianne de Chesne se remarie avec le comte Heinrich Adrian von Borcke Auf Hueth, ministre et ambassadeur auprès de diverses cours d’Europe en 1774.

Marie Anne meurt à Berlin en 1797.

Pour rappeler le souvenir de l’un de ses plus illustres enfants, Couvet a mis à l’honneur Emer de Vattel en donnant son nom à l’une de ses rues.

La longue façade sud du Collège latin, à Neuchâtel, agrémentée de niches ornées de statues, montre, l’une d’elles, Emer de Vattel.

David Vattel est fils de David communier de Peseux et bourgeois de Neuchâtel. Il est né à Peseux où il est baptisé au temple le 21 novembre 1680. Il meurt à Saint-Aubin le 3 mai 1730; un autre document le dit mort le 7 septembre 1730 et enterré le 9 du mois. Après ses études en théologie il est consacré au Saint Ministère en 1703; suffragant du pasteur de Cortaillod selon une citation du 5 mars 1704. Nommé pasteur de Couvet le 11 juin 1706, il va vivre dans le modeste logement en la maison de commune, maison rebâtie en 1682 sommée d’un toit de bardeaux. Son logis se composait d’une cuisine avec son relevou , bassin de pierre pour y « relaver » la vaisselle, avec sa fenêtre aux carreaux bordés de plomb; un « poêle » qui est la pièce plus vaste , ainsi qu’une autre chambre avec une fenêtre à deux guichets.

Le 5 septembre 1708, David donne avis à la Vénérable classe « que sa pension avoit esté augmentée de deux muids de froment et de deux sestiers de vin« . En novembre 1715, il fut appelé comme conducteur spirituel de la paroisse de La Béroche (du grec paroi kia = groupement d’habitations). Ce lieu dit comprend plusieurs villages du vignoble: Gorgier, Chez-le-Bart, Derrier Moulin, Montalchez, Fresens, Sauges, Vaumarcuz, Vernéaz et Saint-Aubin où se trouvent le temple et la cure.

En 1726, il est sollicité par la Vénérable Classe, avec Messieurs Choupard doyen et Perret pasteur au Locle, pour faire partie d’une députation envoyée auprès du roi de Prusse Frédéric Guillaume Ier. Après un séjour de quelques mois à Berlin et à Potsdam, il revint enchanté de l’accueil que le souverain leur avait fait.

Un rescrit daté du 22 septembre 1727 rappelle que le 11 janvier de la dite année, Sa Majesté ordonna au Conseil d’Etat d’enregistrer les lettres patentes de « Noble Chevalier, chapelain et ministre de la Cour accordées au vice-doyen de la Classe: David Vattel. » Le 24 septembre du dit an, enregistrement du diplôme de noblesse et nomination du chapelain de la Cour.

David de Vattel laisse une relation manuscrite captivante de son voyage et séjour en Prusse.

Présentation partielle de la reconnaissance des biens fonciers de David Vattel à Peseux, chapelain et ministre de la Cour de sa Majesté et pasteur de l’église de Saint-Aubin, tant en son nom qu’au nom de Marie de Montmollin sa femme, datée du 29 septembre 1729.

David fils de feu Louis Vuattel agit au nom de son cousin le ministre et déclare une vigne en La Plantée; En Chansons deux hommes et trois fossuriers; Es Tires une vigne en indivis avec Samuel Bonhoste reconnue le 20 juin 1610 par Pierre fils de feu Claudy Wastel; Au Tronc et En La Creusa des vignes au vignoble d’Auvernier; Au Tombet, à La Jonchière, Es Echellettes vignoble d’Auvernier de Jean Henry de Montmollin et en de nombreux autres lieux.

Le dit David épouse damoiselle Marie de Montmollin fille de Jean trésorier de la principauté, receveur de Valangin qui, en 1674, achète, à La Borcarderie, le château et sa ferme; et de dame Esabeau Rosselet fille d’Emer. Marie étant née en 1685; elle meurt le 22 juillet 1741. Leurs enfants nés et baptisés à Couvet sont:

  • Esabeau née en 1704, elle prend sa Première Communion à Noël 1719.
  • Jean Frédéric dit Jean Frédrich est baptisé le 21 août 1706; il est étudiant à Zürich en 1721.Comme il est le fils aîné il est destiné à la carrière des armes. Sa famille leva pour lui une compagnie avec laquelle il entra au service du roi de France dans le régiment des Gardes suisses de Wittmer, puis, au régiment de Bettens il parvient au grade de lieutenant-colonel. Il est décoré de l’Ordre militaire et meurt le 22 août 1767 sans laisser de postérité. Le frère de sa mère, Ferdinand de Montmollin 1682-1755, pasteur, était son parrain.
  • Jean Henry baptisé le 11 juillet 1708
  • Marianne baptisée le 7 juin 1709
  • David baptisé le 2 mars 1710
  • Rose Marguerite baptisée le 26 juillet 1711
  • Susanne Marie baptisée le 28 décembre 1712
  • Emer baptisé le 25 avril 1714 ligne directe

Ces deux derniers enfants naissent et sont baptisés à Saint-Aubin:

  • Charles baptisé le 28 avril 1716; comme son frère aîné il embrasse la carrière militaire: entré au service de la maison de Savoie, il est capitaine aide-major dans le régiment suisse de Guibert. Lorsqu’en 1745 il est blessé mortellement au passage de Tanaro, il laisse, dans le Piémont, une réputation parfaitement établie plus encore par ses vertus que pour sa bravoure et ses talents.
  • Esther Esabeau baptisée le 27 juillet 1723, elle décède deux jours après.

David Vattel dit le Vieux est fils d’Abram. Natif et communier de Peseux, bourgeois de Neuchâtel et justicier en l’honorable Justice de La Coste. Le nom de sa femme ne nous est pas connu; leurs enfants:

  • David ligne directe
  • Susanne elle épousera, le 13 décembre 1693, Jonas Preudhom fils d’Emer, de Peseux
  • Ursule qui épouse, le 24 juin 1696, Samuel Bonhoste fils de Daniel, de Peseux.
  • Louis communier et natif de Peseux, dit Honorable, vu sa fonction dans la principauté. Etienna née Bonhôte, sa relicte (veuve), présente, le 23 septembre 1716, leurs biens fonciers sis à Peseux au commissaire du prince, soit: maison, nombreuses vignes, prés, vergers sis Vers chez Ferron, vignes en Battieux, en Beauregard, à La Loye, en La Girarde, Es Tires, En Boubin, au Chardonnet et en de nombreux autres lieux pour ces propriétaires aisés. Deux de leurs enfants sont connus:
    • Isabelle Marie qui reconnaît ses biens fonciers en date du 27 novembre 1708. Elle meurt le 5 juin 1745 à Peseux. Son mari Isaac François Fornachon est fils de l’ancien d’Eglise de Peseux David.
    • David lui, représentera son cousin germain le pasteur David Vattel absent du pays, lors de la visite du commissaire du prince venant inventorier les biens fonciers de ce dernier.

Abram Vuattel fils de Pierre; natif de Peseux, justicier. Il épouse Estienna Bonhoste de Peseux, dont:

  • Abram sera justicier, comme son père. Sa veuve Esabeau née Py fille de feu Samuel communier de Travers, reconnaît leurs biens fonciers comprenant des vignes sur le territoire de Peseux, en date du 7 juillet 1716.
  • Esmer le 26 novembre 1697 passe une reconnaissance de biens.
  • David ligne directe.

Pierre Vuattel est fils de Claudy. Natif et communier de Peseux, bourgeois de Neuchâtel. Lieutenant de justice de La Coste; le 20 juin 1610 il reconnaît des biens très étendus sur les territoires de Peseux et d’Auvernier, principalement sous forme de vignes et une maison avec courtil au village de Peseux. Le nom de son épouse ne nous est pas connu; leurs enfants:

  • David est dit honorable vu sa fonction de lieutenant de justice à Colombier. Il est décédé avant 1716 car, le 25 septembre de cette année leurs quatre filles: 
    • Marguerite épouse d’Albert Bonhoste, Anne, Esabeau et Jeanne reconnaissent posséder, en indivision, l’héritage de leurs parents.
  • Abram ligne directe
  • Salomé veuve de David Benestru, frappée de la peste, teste le 11 janvier 1630.
  • Susanne sera l’épouse de Pierre Bouvier, de Peseux.

Claudy Wastel est fils de Pierre; natif et communier de Peseulx, bourgeois de Neuchâtel, membre co-fondateur de l’école de Peseulx; nommé gouverneur de ce village par passement daté du 29 juillet 1559. Juré en la justice de La Coste dès le 11 mai 1560 et toujours en fonction le 21 février 1567 lors de sa reconnaissance de biens passée à Peseulx, une reconnaissance qui couvre 40 pages du Registre tant ses biens fonciers sont nombreux. Sa maison au village jouxtant le chemin passant vers le mostier, 14 fossuriers de vigne au lieu dit Cortenaud; champs et vignes à Combe Jallue es Choumailles, à Combe Girard Perroud, En Praz, de Perresson fille de Pierre Wastel fils de Nycolet, nièce du dit Pierre Wastel et Estevena soeur de Pierre soit deux morcels de vigne En Chansson; d’Anna sa soeur epouse Preudhon: deux muids Es Eschellettes; 14 fossuriers à La Revena alias au Senthier, eschu à la confrarie du dict Peseult. Un cestier de bon vin blan de cense annuelle et perpetuelle, ung chascung au temps des vendanges, de feu messire Guillaume Wastel son oncle pour sa vigne acte passé le 25 novembre 1523. Item acquisition par ledit son père faite du vénérable messire Imer Beynon jadis prebstre chanoyne de l’Eglise de Saint Imyer en Erguel et présentement curé de Serrières et de l’église perrochiale du dit Peseulx en lieu dit En Prat; tient de Marguerite fille de feu Jean Ferron, mère du reconnaissant, les vignes jouxtant la maison, des vignes de feu Etevenin Prince allias Watel grand père du dit reconnaissant ( ceci se passait avant la Réformation ).. Pierre son père et Perrenon, Jaqua et Loysa ses soeurs paient deux sestiers de vin de sense pour les vignes à La Cuche es Somperier, les terres devant Serrue au lieudit Au Puys, Au Rougin d’Otthenin Wattel et de Girard son frère un champ à La Confrairie de Neufchastel: 12 émines de froment ainsi que pour 2 vignes dessous le mostier Es Condémines; de messire Guillaume Wastel son oncle prestre, maistrisier es droitz chappelain, une vigne à Chastenielle allias Au Senthier qui fut autrefois à Girard Wastel et vendue par Nycollet son frère en 1515; une autre vigne En Chanson… et de nombreuses possessions citées en autres lieux.

Ses cinq enfants indivis ont reconnu les biens fonciers familiaux le 28 mai 1606 :

  • Pierre passe une reconnaissance à Peseulx le 27 février 1554, ligne directe.
  • David sa reconnaissance du 20 juin 1610; il a épousé Jehanne Benestrux, leur traité de mariage daté du 12 mars 1569.
  • Margueron
  • Urselly
  • Jehanne elle épousera Bastian Fornachon, de Peseulx

Pierre Wastel fils d’Estevenin, cité à Peseulx entre 1513 et 1517, riche propriétaire viticulteur. Il épouse Marguerite Ferron fille de Jehan et soeur de Claudy Ferron communier de Peseulx; ils ont :

  • Claudy créé notaire le 22 mai 1622; secrétaire et gouverneur de Peseulx en 1633 ligne directe.
  • Estevena elle épouse, le 18 janvier 1546 avec traité de mariage Blaise Lardy dit Vuillard communier d’Auvernier et bourgeois de Neufchastel. Le 14 février 1567 relaissée (veuve) de Blaise qui étoit notaire à Colombier.
  • Anna elle épouse N…Preudhom, de Peseulx.
  • Guillaume il émigre à l’étranger.
  • Esmer il sera lieutenant de justice de La Coste; il vit à Pisouz (Peseux) il y est cité en 1567. Sa femme Marguerite Miéville est fille de Jaques communier de Colombier et bourgeois de Neufchastel; elle est héritière de Jehan Miéville son frère. Esmer, le 1er janvier 1600, dresse ordonnance et statuts de la communauté de Pisouz. Le 28 mai 1606 les enfants de Marguerite et d’Esmer, indivis reconnaissent leur patrimoine familial Emer Wastel leur fils, lieutenant civil de Colombier, cité en 1601, décédé avant 1640, a épousé Susanne Merveilleux fille de noble Jean-Jaques, et de Catherine Chambrier; sont parents de David, d’Abram et de Jean.
  • David il sera père d’un Abram.

Marguerite Wastel fille de Girard native et communière de Peseulx, célébra un mariage matrilocal: le gendre s’établissant dans la famille de sa femme; les enfants prennent le patronyme de leur mère. Marguerite reste sur le patrimoine de son père lorsqu’elle épouse un communier de Saint-Blaise, qui, lui, vient habiter chez son beau-père, il se nomme Estevenin Prince fils de Jehannod fils de Nycholet et descendant de Jeannin bâtard du comte Amédée de Neuchâtel qui régna sur le comté de 1278 à 1288. Leurs enfants sont:

  • Pierre ligne directe
  • Nycolet
  • Guillaume sera prestre à Peseulx puis, ensuite, chanoine de la collégiale de Neuchâtel.
  • Puis trois filles: Perrenon, Jaqua et Loysa.

Girard Wastel fils de Rolet, communier de Pesuez bourgeois de Neufchastel. Vigneron aisé, cité en 1410, 1422 et 1440, membre de la confrérie de Neufchastel. Il est l’époux d’Alexia Bonna alias Vallin fille de Girard, d’Auvernier, vigneron, bourgeois de Neuchâtel. Ils ont:

  • Marguerite ligne directe
  • Nycolet est grand père de Perrisson fille de Pierre Wastel son fils; Perrisson épousa Henry d’Engollon alias Simonin.
  • Jaquet cité en 1454 bourgeois de Neuchâtel.
  • Mathilde épouse Perrod Prince fils de Jehannerod et petit fils de Nycholet, communier de Saint-Blaise, frère d’Estevenin.

Rolet Wasstel fils d’ Octhet, natif et communier de Pisouz (Peseux). Propriétaire vigneron, cité en 1390 et décédé avant 1402. Il épouse NN…, ils sont parents de :

  • Othoninus membre de la Confrérie de Neufchastel; il a une fille prénommée Agnès citée en 1410.
  • Jacobus dit messire, chapelain, il teste le 21 avril 1419.
  • Agnelet elle épouse Nicholet Wasstel, de Pisouz
  • Girard ligne directe
  • Jehannod receveur des issues de Vaumarcus en 1366.

Octhet Wasttel communier et natif de Puciaco, bourgeois de Neuchâtel.

Le village actuel de Peseux est mentionné dans une bulle de 1195 sous le nom de Pusoz; en 1277 Posoys, puis Puciaco, Pisouz et enfin Peseux c’est à dire « puits commun » (voir Dictionnaire géographique de la Suisse par Charles Knapp académicien, Maurice Borel cartographe et Attinger frères éditeurs, Neuchâtel 1905). Ses fils :

  • Rolet ou Rollet ligne directe
  • Jacobus Messire Wasttel chapelain de Saint Antoyne à la collégiale de Neuchâtel. Il teste le 21 avril 1419.

Lettre de lecteur parue dans le bulletin 29

A propos de l'article sur la famille Vattel

Lettre de M. Louis Barrelet à propos de l’article sur la famille Vattel paru dans le bulletin 25 d’avril 2005

La généalogie Vattel est assez difficile à démêler. Il y a des Abram et des David à chaque génération. Il paraît que David fils de Louis est cousin au 5e degré du pasteur David et non son neveu comme mentionné à la page 19 de l’article en question David le vieux est le fils de David Vattel et d’Orsely née Steiner. Du moins, je suppose les généalogies du fonds « Pettavel » fiables à 90%. Si elles sont exactes mes corrections et additions sont les bonnes. Mais je n’ai pas vérifié les reconnaissances de biens fonciers qui ne donnent pas
souvent des dates biographiques. 

Pour servir de résumé + corrigenda à l’article de M. Pierre-Arnold Borel « Branche oubliée de la famille Vattel » dans le bulletin de la SNG no 25 d’avril 2005.

La cote de la généalogie Wattel du fonds « Pettavel » est B86.

Les pages en question :

Ancêtres divers de Emer de Vattel par Louis Barrelet et d’après feu le Dr Olivier Clottu

?? de Brice Wattel, bourgeois de Neuchâtel, au milieu du XIVe siècle

I Octhet Wastel, de Peseux, mort vers 1404, mention 3 enfants dont,

II Rolet Wastel, mention de 2 fils dont,

III Girard, de Peseux, bourgeois de Neuchâtel, épouse Alexia Bonna alias Vallin, fille de Girard d’Auvernier, mention 2 fils et 2 filles dont,

IV Marguerite, morte après 1471, Estevenin Prince dit Jehanarod, fils de Nycholet de Saint-Blaise, son époux, dont 3 fils mentionnés,

V Pierre Wattel, cité 1519, juré, épouse Marguerite Ferron, fille de Jehan, mention 5 enfants, dont,

VI Claudy, décédé avant 1575, greffier, notaire, épouse Jehanne Wuthier, mention de 7 enfants, dont,

VII Pierre, lieutenant de justice de la Côte, reconnaît en 1610 testament et est mort de la peste en 1631, il épouse :

1) Guillauma Sergeant

2) Marie Trottet, décédée en 1617, 1 fille

3) Suzanne Bredain, 2 filles et 3 fils (1-5)

1. Claudy, notaire, justicier, épouse Marie Bonhôte, fille de Pierre, mort avant 1659.

2. Abram

3. Suzanne, épouse 1) Emer Preudhon et 2) Pierre Bouvier

4. Jehanne, testament 1622

VIII 5. David décédé 1631-1645, épouse Onsely Steiner, fille de N. Steiner et Onsely Gibollet, 2 fils, 1 fille (a-c)

a) Suzanne, épouse David Bovier avant 1645

b) Abram, mineur en 1645, décédé en 1684, père de Louis (1657) allié Estienna Bonhôte ( soeur de Suzanne Bonhôte, femme de David Vattel le Vieux) et de Abram (1658) allié Esabeau Py.

IX c) David le vieux, favre, justicier, décédé 1701/03, épouse en 1665 1) Suzanne Bonhôte (soeur d’Etienna, femme de Louis Vattel), dont 4 enfants : (1-4)

1. Marie

2. Suzanne, morte en 1711, épouse 13 XII 1693 Jonas Prud`hon

3. Ursule, morte en 1733, épouse 24 VI 1696 Samuel Bonhôte

4. David de Vattel (1680-1730) pasteur, anobli 1727 épouse Marie de Montmollin (1685-1741) mention de 10 enfants dont Emer de Vattel, baptisé à Couvet le 25 IV 1714.

2) Ursule Favier (5-8)

5. Marguerite épouse Adelbert Bonhôte, fils d’Adelbert, reconnaît 1716

6. Jeanne-Elisabeth, épouse 26 IV 1717 Jean-Rodolphe Sergent, notaire, morte veuve après 1726

7. Anne-Marie ou Marie-Anne , baptisée le 11 II 1683, reconnaît ses biens en 1716, épouse en l’église allemande de Lausanne Christian Roth, chirurgien, de Münsingen, bourgeois de Berne, puis à Rochefort, Pierre Favre

8. Abram, baptisé le 22.01.1700.

Comment David, fils de Louis et d’Etienna née Bonhôte était cousin du pasteur David Vattel ?

Leurs mères étaient peut-être sœurs. Le pasteur était le grand cousin de David, fils de Louis.

Donc David le pasteur, fils de David le vieux, fils de David Vattel-Simon, fils de Pierre et David, fils de Louis, fils d’Abram, fils de David Vattel-Steiner, fils de Pierre.

Principales sources :

  • Généalogie Wattel (2 familles) dans le fonds Pettavel
  • Ascendance Vattel (1 page) dans le fonds Barrelet, aux Archives de l’Etat de Neuchâtel