Bulletin 4-5 / Décembre 1996

Procès verbal du 25 juin 1996

par Germain Hausmann

Sont présentes : 20 personnes.
Se sont excusées : 4 personnes.

Notre président présente notre conférencière, bien connue de nous, Mme Monique Béguin, née Borel. Il s’agit d’une de ses lointaines parentes, puisqu’ils ont le même quadrisaïeul.

Mais, avant tout, il désire nous entretenir de deux choses : il nous décrit tout d’abord le programme qui a été organisé pour recevoir les sociétés sœurs de l’Arc jurassien. Nous irons tout d’abord au Moulin de Bevaix, où se trouve une riche collection de lettres, puis au parc archéologique de Champréveyres (sur une idée de M. Nussle), enfin, nous prévoyons un dîner au Plan Jacot (sur une proposition de M. Junod).

Mais, il a une malheureuse communication à nous faire : il doit remettre son poste de président à la fin de cette année. Il lance donc un appel à toute personne intéressée par une telle fonction. Il leur propose de lui écrire et de poser leur candidature. Pour beaucoup d’entre nous, il s’agit d’une surprise; un sentiment de stupeur frappe l’assemblée.

Nous passons cependant à notre conférence. On nous parle aujourd’hui du fondateur des câbleries de Cortaillod, François Arnold Borel (1842-1924) et de sa famille : le résumé qui suivra vous permettra d’en connaître la richesse.

Après cet exposé, intéressons nous à l’inventaire des généalogies déposées aux Archives de l’Etat : les groupes se sont constitués et ont commencé leur travail. M. de Montmollin est appelé à nous parler en deux mots de cette tâche.

M. Pierre Arnold Borel nous parle d’une recherche généalogique qu’il a faite pour un certain M. Perret, des Amériques. Celui-ci est venu en visite en Suisse en mai dernier, voyage au cours duquel M. Borel l’a accompagné. Ils sont d’abord allés au Musée paysan (comme exemple d’une ferme neuchâteloise semblable à celle que ses ancêtres avaient occupé). A La Sagne, ce fut pour notre Américain une découverte : il veut lire les dates sur les frontons des vieilles fermes, il s’extasie devant l’église gothique, il découvre au cimetière des tombes portant le nom de Perret. Le musée de cette localité, petit, mais fort beau, l’intéresse vivement, avec ses meubles d’antan, sa chambre typique, etc. A la suite d’une visite à l’état civil, on découvre que le frère du Perret qui est parti à New York a parmi sa descendance une dame Sandoz, qui habite toujours à La Sagne. On va la voir : grande surprise de l’intéressée, grande discussion, promesse de s’envoyer des cartes postales, etc. Après cette entrevue, notre Américain d’origine helvétique achète un gobelet aux armes de La Sagne; on passe par la Corbatière pour aller admirer la vue des Alpes au col du même nom. Le lendemain, départ pour le Musée de l’horlogerie, puis pour Zermatt. Notre président a voulu nous montrer par cette petit anecdote un exemple de généalogie pratique.

La séance est levée à 21 heures 30.