Bulletin 23 / 2004

Un artiste peintre d'origine suisse vivant au Canada

Pierre-Arnold Borel avec l'aide de Cécile Enault, de Saint-Hubert au Québec

Le Pays de Neuchâtel est une région  particulièrement prolifique en artistes. Notre chroniqueur Pierre-Arnold Borel signe, en collaboration avec Cécile Enault de Saint-Hubert au Québec, un article présentant un peintre qui a passé sa vie au Canada, mais dont la famille remonte au moins jusqu’au XIVème siècle. Le père du peintre Emmanuel René Jeanrichard-dit-Bressel émigra dans le Nouveau Monde au début du XXe siècle.

… il avait 10 ans lorsque sa famille émigra au Canada. Son père établi dans l’Ouest faisait le commerce de pelleteries. Le jeune René devint trappeur par nécessité, ce n’était pas pour lui déplaire du reste. – « J’ai toujours adoré la forêt et les grands espaces avec leurs couleurs rudes et sauvages, me confie le sympathique artiste. Depuis l’âge de 10 ans que j’habite ce pays, je crois bien avoir le droit de réclamer le titre de Canadien. [1]

Emmanuel René Jeanrichard-dit-Bressel, fils de Paul-Emile, originaire de La Sagne NE, est né à La Chaux-de-Fonds, au 159 de la rue du Doubs, le ler décembre 1895 [2]; il est mort au Canada en 1982.

C’est peut-être là, dans l’épicerie de son père, que le jeune René saisit un crayon et commença son inoubliable galerie de visages du Nord; ces vieilles faces d’hommes rongées de poil, des Indiennes qui s’épouillent en riant, ces jeunes hommes fièrement drapés dans leurs guenilles, de vieux rêveurs aussi, dont le regard s’évade … [3]

A l’âge de 47 ans, il épouse Blanche Cimon ou Simon qui est aussi âgée que lui.

Blanche Simon est l’une des plus fines et originales dessinatrices et tisserandes du Québec. Elle devient sa meilleure critique d’art et conseillère. Le couple s’installe dans la maison natale de Blanche où René peint. Plutôt que de retoucher ses tableaux, il s’en débarrassait. Un jour, il brûla 150 toiles; une parmi celles-ci fut sauvée à son insu et se trouve au musée créé huit ans après sa mort dans sa maison de Baie-Saint-Paul où il y a passé la moitié de sa vie et produit la majeure partie de son œuvre. Ce musée est maintenant ouvert aux visiteurs durant l’été. Construite en 1852, en plus d’avoir gardé son cachet historique, cette maison est, en réalité, un petit musée d’une valeur inestimable. 

Depuis qu’il a hérité du domaine de famille, Paul Hébert Cimon, beau-neveu du peintre, 58 ans, a ressorti du grenier des raretés et n’a pas cessé de tout remettre en bonne condition. Le bois d’érable et de bouleau des meubles, des planchers et parois, les horloges et les lampes centenaires, les fauteuils à larges bras conçus par René Richard, placés près de la cheminée, tout a conservé, dans le musée, le côté intime du peintre.

Pendant 25 ans, dira-t-il de bon cœur, chaque année, j’accompagnais mon bel oncle dans ses voyages. Il ne voulait pas conduire, afin de pouvoir admirer les paysages. Il aimait tellement les arbres… C’était un aventurier; il aurait pu périr dans les bois combien de fois…

Quand j’ai le goût de peindre, dit Richard, je vagabonde dans les vallons de Saint-Irénée, sur les roches du Cap aux Corbeaux et dans la solitude du Cap aux Oies, à portée de main de chez moi.

J’avais douze ans à peine lorsque mon père s’établit là-bas après un séjour d’une couple d’années à Montréal où je fréquentai quelque peu l’école, mais très peu. De mon enfance en Suisse je me rappelle vaguement la haute montagne, les Alpes, les glaciers, les vallées.

A vrai dire, je n’ai jamais étudié à l’école, ce que j’ai appris ce fut par moi-même. Mais je connais parfaitement la topographie et la géographie du Nord-Ouest canadien et des régions polaires… après une dizaine d’années d’étude sur place, de la Baie James au delta du Mackensie … mais, j’anticipe. Jusqu’à l’âge de 28 ans, je travaillais chez mon père, à Cold Lake, l’aidant au trafic de fourrures, tout en chassant et pêchant pour mon propre compte. Ce pays m’enchantait, surtout ce lac très beau, très limpide, poissonneux, avec,
alentours, du gibier poil et plume en abondance. Je crayonnais aussi, mais, pour ça, je vis bientôt que je devrais étudier avec un maître pour arriver à m’exprimer comme je le désirais. Un beau matin, je me suis éveillé avec le désir d’aller étudier le dessin en Europe. Du dessin à la réalisation il y avait un pas énorme à franchir. Mes crayons grattèrent le papier, mais cette fois c’était pour faire des chiffres. Il me fallait au moins 3000 dollars pour me rendre en France et y étudier à mon aise. Je n’avais qu’un moyen d’y parvenir: la chasse. Cinq ans de dur travail et de privations allaient commencer. Je devais partir des mois sans autre nourriture que le fruit de ma chasse et de ma pêche. Le soir venu, je jetais mes filets et capturais mon souper dans les eaux de la Mackensie. Pendant ce temps, je trappais les animaux à fourrure et je vendais les peaux pour grossir mon capital. J’attrapai un renard blanc à la fourrure de très grande valeur sur les landes incultes de l’Océan arctique.

Après cinq ans de ce régime, j’avais épargné 3000 dollars. Conseillé par Paul mon frère, j’arrivai en 1927 à Paris où je rencontrai Clarence Gagnon. Ce fut l’une des plus heureuses rencontres de ma vie … [4]

Gagnon décèle chez Richard du talent et se prend d’une vive affection pour le jeune homme et parcourt la France avec lui. Ce fut un grand privilège pour moi, dit Richard, d’avoir été l’élève d’un maître si doué.

En 1928, je fis un voyage en Suisse où je peignis plusieurs fusains: « Dessin dans les Alpes ». « Jeune berger ». « Jeune bergère », toiles se trouvant dans les musées canadiens.

Une toile de Richard « Le long du Grand Lac de l’Esclave » est présente dans les collections de la reine d’Angleterre Elisabeth II et ce sujet a été reproduit, en 1982, sur le timbre poste de 30 cents des postes canadiennes. [5]

Ascendance de René Richard

Paul-Emile Jeanrichard-dit-Bressel est fils d’Albert.

Il est né le 19 mai 1870 à La Chaux-de-Fonds. Homme tyrannique envers les siens, mais lui-même la proie de chimères extravagantes, il décide, un jour, sur un coup de tête, d’emmener sa famille au Canada, et, en 1909, il émigre pour Cold Lake, où il y ouvre un comptoir où s’approvisionnent les Indiens à qui il achète des fourrures. Dans ce petit magasin du bout du monde, au fouillis indescriptible, à la clarté fumeuse de la lampe, les Indiens entrent, discutent, s’attardent et fument; Paul-Emile règne sur tous, surtout sur sa famille.

A La Chaux-de-Fonds, le 27 juin 1891, il avait épousé Marthe Gabrielle Sandoz, fille de Jules-Auguste, communier du Locle, et d’Eugénie Fallet, de Dombresson, née le 22 juin 1868.

[Elle est] née dans une famille d’artistes, femme pieuse, créature effacée, au Canada toujours sous la coupe de son mari, … en fervente protestante Marthe Gabrielle s’est réfugiée dans la Bible … [6]

Leurs enfants furent:

  • Ruth Gabrielle née le 14 mars 1892.
  • Aurèle-Paul né le 5 février 1893, à Renan. Il a étudié à Paris, à la Sorbonne; il devint professeur de français. Il a enseigné à l’université de Winnipeg, au Canada.
  • Blanche-Nelly née le 24 janvier 1894 au 55 de la rue du Nord, à La Chaux-de-Fonds. 
  • Marthe-Edith née le 18 janvier 1895 au 157 de la rue du Doubs, à La Chaux-de-Fonds.
  • Emmanuel-René dont est issue la ligne directe est né le ler décembre 1895.
  • Yvonne-Irma née le 25 septembre 1898.
  • Marcel-Edmond né le 5 mars 1901 à Renan.
  • Daniel né le 16 janvier 1904.
  • Suzanne Madeleine née le 23 juillet 1905; elle épouse, à Montréal, le 10 novembre 1928, Max Schneider, originaire de Langenbruck BL, établi au Canada.

Albert Jeanrichard-dit-Bressel, fils d’Henri-Louis, est communier de La Sagne. Il est né le 21 novembre 1830 au Locle; il meurt le 4 mai 1913 à La Chaux-de-Fonds. C’est en cette ville qu’il avait épousé, le 21 mai 1864 Elisabeth Egli fille d’Anton, et de Maria née Egli, originaire d’Egolzwil LU. Elle est née le 29 avril 1846; elle est décédée à Zürich le 14 novembre 1928.

Leurs enfants sont nés à La Chaux-de-Fonds:

  • Charles-Albert né le 8 avril 1865; il épouse Clara Furlenmeyer le 15 février 1888.
  • Elise née le 10 août 1866.
  • Paul Emile dont est issue la ligne directe est né le 19 mai 1870.
  • Armand né le 5 novembre 1871; il est mort le 28 janvier 1944 à Paris.
  • Jeanne-Antoinette née le 9 juin 1874.
  • Henri né le 20 janvier 1876; le 31 décembre 1901, à Bienne, il épouse Elise Aline Zaugg.
  • Marguerite Olga.

Henri-Louis Jeanrichard-dit-Bressel, fils de Justin, est né à La Sagne. Il est bourgeois incorporé de Valangin. Sa date de naissance est le 30 mars 1807. II est baptisé au temple réformé de La Sagne le 11 avril 1807. Il épouse Adèle-Lucie Matthey-Junod du Locle.

  • Leur fils est né au Locle le 21 novembre 1830 et se prénomme Albert dont est issue la ligne directe

Justin Jeanrichard-dit-Bressel, fils de Charles-Louis, est de La Sagne, où il est né le 15 mai 1784. Il sera Ancien d’Eglise, bourgeois incorporé de Valangin. Il est décédé avant l’an 1842. Le 8 mai 1804, à La Sagne, il se marie avec Charlotte Perret, fille de Jean-Frédéric ancien d’Eglise, de et à La Sagne. 

Leurs enfants naissent au village:

  • Louise née le 7 avril 1805.
  • Henry-Louis né le 30 mars 1807 dont est issue la ligne directe.
  • Philippe Henry né le 13 septembre 1809.
  • Augustin Henry né le 26 mai 1812; il épouse en 1838 Mélanie Roulet fille de Charles-Frédéric, de La Sagne.
  • Augustine née le 10 juin 1815.
  • Henry François né le 23 octobre 1817.
  • Elise née au Locle le ler juin 1820.

Charles-Louis Jeanrichard-dit-Bressel, fils de David-Louis, est né le 7 août 1763 et a été baptisé au môutier du Locle le 14 du même mois. Il mourra à La Sagne le 22 mars 1839. Il sera justicier en la mairie de La Sagne dès 1792, puis lieutenant civil depuis 1795. Il est maire de La Sagne à partir de l’an 1811 avec exemption des corvées. Il démissionne du poste de maire en 1829. Le 3 mai 1781, à La Sagne, il se marie avec Rose-Marguerite Perret fille d’Abram justicier de La Sagne, née le 29 mai 1763 et décédée à l’âge de 55 ans le 28 avril 1818.

Leurs enfants naissent et sont baptisés à La Sagne:

  • Auguste né le 11 février 1782. II est fabricant de dentelles cité comme tel en 1820. Le 12 septembre 1803 il a épousé la fille de feu David Othenin-Girard, Susanne-Marie.
  • Justin dont est issue la ligne directe est né le 25 mai 1784.
  • Augustine née le ler octobre 1787.

David-Louis Jeanrichard dit Bressel, fils d’Abraham, bourgeois de Valangin est né le 24 février 1740: il est mort le 9 novembre 1810 à 71 ans. Il réside au Locle où il se marie le 2 mai 1761 avec Marie-Esabeau Descoeudres, fille de Jacob l’ancien, de et à La Sagne. Elle a été baptisée le 20 août 1747. Elle est décédée le 2 avril 1822.

Leurs enfants naissent au Locle:

  • Henry Louis né le 8 décembre 1761 (Certainement mort jeune) et
  • Charles-Louis son jumeau lui aussi du 8 décembre 1761, mais qui meurt bébé.
  • Charles-Louis dont est issue la ligne directe est né le 7 août 1763.
  • Henry Louis, jumeau du précédent et donc aussi né le 7 août 1763; il est mort bébé.

Abraham Jeanrichard dit Bressel fils de David, est bourgeois de Valangin. Le 21 décembre 1707, il a été baptisé à La Sagne. Le 19 avril 1730, à Cernier, il épouse Marie-Madelaine Morelet fille de David (Morlet) des Hauts-Geneveys. Le 14 juin 1786, à l’âge de 80 ans et 9 mois, elle s’éteint à La Sagne. 

Leurs enfants sont:

  • Abram Louis né le 3 novembre 1734 à La Chaux-de-Fonds. II se marie le 6 décembre 1768 avec Estiennette Perrin, de Veyrier GE. David baptisé le 25 mars 1736 à La Chaux-de-Fonds.
  • Jacob baptisé le 13 avril 1738. Il habite rière la juridiction de La Sagne. Il épouse le 22 juin 1763 Elisabeth, la fille de Christian Gerber.
  • David-Louis dont est issue la ligne directe est né le 24 février 1740.

David Jeanrichard dit Bressel de La Sagne, bourgeois incorporé de Valangin, est fils de David. Le 12 novembre 1704 à La Sagne, il épouse Marie Jacopin, fille d’Abraham, de La Chaux-de-Fonds.

Leurs enfants naissent à La Sagne:

  • Abram dont est issue la ligne directe a été baptisé le 21 décembre 1707 à La Sagne comme le seront tous ses frères.
  • David baptisé le 13 octobre 1709.
  • Jean-Louis baptisé le 8 mai 1712.
  • Esayé baptisé le 17 mai 1716. Il épousera Salomé Ursule Prince, de Saint-Blaise.
  • Jean-Frédéric baptisé le 20 novembre 1718.
  • Daniel baptisé le 19 novembre 1724.
  • Philippe baptisé à La Sagne le 2 janvier 1729.

David Jeanrichard dit Bressel, fils de Guillaume, bourgeois incorporé, est cité le 10 juin 1693. Le nom de son épouse ne nous est pas connu. Par un acte du 22 novembre 1679 on apprend que David demande à sa femme d’enseigner à faire de la dentelle à leurs filles. Pourtant le seul enfant connu est:

  • David dont est issue la ligne directe.

Guillaume Jeanrichard dit Bressel est fils d’Abram le juré. Sa maison est sise au Cernil Borquin. Son traité de mariage est daté du 12 octobre 1632; il épouse Jehanne Duboz fille de feu Guillaume, du Locle.

Leurs fils sont:

  • Abraham
  • David dont est issue la ligne directe
  • Daniel.

Abram Jeanrichard dit Bressel, fils de Blaize, de La Sagne, est bourgeois de Valangin et justicier en la mairie de La Sagne. Son maix est situé aux Béniciardes. Il est dit feu avant 1661. Sa femme est Jeanne Convert, de La Sagne.

Leurs enfants sont:

  • Jehan
  • Abram
  • Guillaume dont est issue la ligne directe.

II existe un acte de partage des biens familiaux par Abram avec ses fils le 13 mai 1632. [7]

Blaize Jeanrichard dit Bressel fils de Guillaume, de La Sagne et bourgeois de Valangin, juré, est laboureur à La Béniciarde, au Gros Tertre et au Bied des Monnes. Le nom de son épouse n’est pas connu.

Leurs fils sont:

  • Abram qui reçoit 6 faux de bonne terre arrible à la mort de son père. Il est à la base de la ligne directe.
  • David cité en 1661
  • Jehan qui sera lieutenant de La Sagne. Il épouse Bendithe Convert, de La Sagne. Il meurt vers 1677.
  • Guillauma qui se mariera avec Moyse Perrenod, de La Sagne; sa dot est alors de 150 livres faible monnaye or.

Guillaume Jeanrichard dit Bressel, fils de Guillaume, est bourgeois de Valangin. Il sort d’indivision d’avec son père et l’oncle Jean et partage une terre près de l’église de La Chaux-de-Fonds, celle de La Haute Fie (fie = épicea ou sapin rouge, ici isolé sur une pâture). L’indivision comptait, sur cette terre: une maison sus assise ainsi que le maix des Logeux. [8]

Il épouse Judith Jaquet fille d’Abraham, de La Sagne, dont il eut:

  • Blaise dont est issue la ligne directe
  • Guillaume
  • Othenin
  • Jehanne qui épousera Jaques Brandt, du Locle.

Guillaume Jeanrichard dit Bressel est fils de Claude. En 1518 il vend une « joux dixmeur » à La Chaux-de-Fonds; en 1534, il achète un droit pour 200 écus et 4 solz du Roi sur une prise au Valanvron. Sa femme est Jehannette Regnauld fille de Pierre, du Locle.

Leurs enfants sont:

  • Guillaume dont est issue la ligne directe.
  • Claude qui reconnaît ses biens en 1555.
  • Jehan qui en fait de même, à la même date.

Claude Jeanrichard dit Bressel est fils de Claude de La Sagne, il est résidant à La Béniciarde rière Le Locle; son maix et sa maison sont situés à La Haute Fie. Il est décédé avant juillet 1512. Il a épousé Jaquette Besancenet fille de Besancenet, habitant à Dôdâne au Vaulx Morteau.

Leurs enfants:

  • Guillaume dont est issue la ligne directe.
  • Jehan qui meurt entre 1548 et 1550. Il était laboureur à La Haute Fie. Sa femme était Jehanne la fille d’Othenin Matthey, du Locle.

Claudelet Jeanrichard dictus Bressel de La Béniciarde est fils de Jehan. Son épouse est inconnue.

Leurs enfants sont :

  • Pierre qui achète un maix avec maison à La Corbatière en date du 16 octobre 1496. Sa femme est Antoina, la fille de Jehan Simonin.
  • Henriette qui épousera Jehan Perrin Hugoniot.
  • Claude dont est issue la ligne directe.

Jehan Richard est le premier connu du nom. Il est laboureur à La Combe Béniciarde. Il est né vers 1390. Il a épousé Jehannette NN qui donnera, en 1477, au curé de La Sagne, avec l’accord de son mari, un petit champ à La Béniciarde, en échange duquel le curé célébrera des messes pour le repos de leurs âmes.

Leur enfant

  • Claudelet est à la base de la ligne directe. En 1435, son père Jehan achète 4 faux de prels boisés aux Entre Deux Monts et 4 autres aux Bressels. Après la Réforme, la terre qui avait été cédée au curé revient à la nouvelle paroisse.

Bibliographie

AEN, naissances: acte 834 folio 352 AEN, P. Brand notaire

AEN, acte du 2 octobre 1547

Exposition de 4 peintres, René Richard, Albert Rousseau, Paul Tremblé et Claude Moisan in L’Action, 30 novembre 1963

Boulanger Rolland, René Richard in Arts et Pensées, juillet 1952

Boulanger Rolland, Slim Richard hardi trappeur, peintre énergique et farouche in Le Canada, 5 mai 1950

René Richard, 1895-1982, in Catalogue du Centre d’exposition de Baie Saint Paul, 1993-1994

Charest Rémy, Un trappeur nommé Slim. René Richard 1895-1982 – Rétrospective à Baie Saint Paul in Le Devoir, 12 novembre 1993

Plante Serge, Rétrospective René Richard à Baie Saint Paul in Le Devoir, 19 octobre 1993

Dufresne Henri, Une heure avec le peintre des grandes solitudes in L’événement, 2 décembre 1955

Les architectes Desgranges et Côté, Chicoutimi, félicitent le peintre René Richard in La Gazette, 21 avril 1945

Ce n’est plus l’hiver, mais ce n’est pas encore l’été, alors serait-ce le printemps? In Montréal Matin, 22 décembre 1973 (présentation du livre de Gabrielle Roy, La Montagne secrète, qui raconte la vie de René Richard). Heard Raymond, Emotion recollected in Savagery in Montreal Star, 14 novembre 1964

de Kerdour Michel, René Richard au studio des artistes canadiens in Musée du Québec, 6 juin 1974

Roy Gabrielle, L’esprit de la forêt chez René Richard. Extrait du catalogue de l’exposition René Richard, Musée du Québec, 1967

René Richard-Peintre et trappeur à Montréal in La Patrie, 10 novembre 1946

Lamer Suzanne, René Richard, peintre-trappeur au style ferme et précis in La Patrie, 10 au 16 novembre 1964

Lambert Paul, Il vit dans la pleine nature in Perspectives, 9 septembre 1961

de Roussan Jacques, La Grande nature et René Richard in Perspectives, 8 avril 1975

Bernier Conrad, Le peintre René Richard meurt à 86 ans in La Presse, Montréal, 2 avril 1982

Boucher Alain, René Richard à La Malbaie in La Presse, Montréal, 7 août 1982

Delamontagne Gilles G., La maison du peintre René Richard à Charlevoix in La Presse, Montréal, 11 août 1990

Jasmin Claude, René Richard, peintre et ex coureur des bois in La Presse, 26 janvier 1963

Lepage Jocelyne, René Richard, le vrai trappeur in La Presse, Montréal, 24 décembre 1993

René Richard in Revue populaire, juin 1943

Daigneault Claude, Les, expositions au Musée du Québec et à l’Atelier de l’Académie in Le Soleil, 8 avril 1967

Catalogue du peintre René Richard au musée de Rimouski, novembre 1973

Dubé Yvan, Forêt de mon pays (poème, homélie prononcée lors des funérailles de René Richard en 1982

Roy Gabrielle, René Richard, Première édition, 1986.

Thibault Caroline, Nécrologie de René Richard, La Chaux-de-Fonds 1895 Baie Saint Paul 1982.

Cet article est paru dans l’annuaire suisse de généalogie, année 1999.

Notes

  1. Henri Dufresne, L’événement, 2 décembre 1955
  2. Naissance : acte 834 folio 352
  3. Gilles G. Lamontagne in la Presse, Montréal, 11 août 1990
  4. René Richard in Revue populaire, juin 1943
  5. Paul Lambert in Perspectives, 1961
  6. Gabrielle Roy, René Richard
  7. P. Brand, notaire
  8. Acte du 2 octobre 1547