Bulletin 37 / Mai 2009

Les Graber de Sigriswil

par Françoise Favre

Causerie donnée par Charli-René Graber
lundi 10 mars 2008 à 19 h 30 au Café de l'Union à Fontainemelon

Anne-Lise Fischer, présidente, ouvre la séance en saluant l’assemblée réunie pour la première fois en ce lieu. Le Buffet de gare des Hauts-Geneveys ayant fermé, c’est désormais à Fontainemelon que nous nous retrouverons. Après quelques communications  concernant la vie de notre société, c’est à Françoise Favre qu’il revient de présenter l’orateur de ce soir.

Charli-René Graber est né au Locle en 1940. Cuisinier de métier, il a tenu plusieurs restaurants dont celui des Entre-deux-Monts jusqu’à sa retraite. C’est à la suite d’une boutade qu’il est parti à la recherche de ses ancêtres il y a 4 ans, et dans la foulée, il a recherché tous les GRABER de Sigriswil, collectionnant les données de l’état civil, prenant contact avec les GRABER du monde entier, récoltant des informations, des anecdotes, des photos, etc.

N’étant pas informatisé – et peu tenté de se mettre à l’informatique – il a rempli des centaines de fiches et de tableaux, rédigé des pages et des pages d’informations qu’il a soigneusement rangées dans une dizaine de gros classeurs fédéraux.

Puis il a réfléchi à la présentation de son travail. Il a commencé par faire des tableaux, mais cela ne l’a pas satisfait. Alors, il a pris ses pinceaux et ses couleurs et a peint des arbres, sur lesquels il a collé des étiquettes et des photos. Ces aquarelles, dont il a apporté quelques exemplaires, sont de vrais chefs-d’œuvre !

C’est l’œil pétillant et avec un enthousiasme débordant que notre orateur nous raconte ses recherches, parlant de la généalogie comme d’un « virus » qui l’a parfois mis dans des situations drôles ou rocambolesques lorsqu’il avait au bout du fil un Graber d’Australie qui parlait aussi peu français que lui-même l’anglais ! Parfois aussi, on lui raccrochait au nez. Mais souvent, les gens se montraient intéressés et prêts à collaborer. Il concluait en disant « je connais maintenant des tas de Graber qui sont voisins… et cousins… et qui ne le savent même pas ! ».

La soirée s’est poursuivie autour des tableaux et des classeurs, Monsieur Graber répondant volontiers à toutes les question posées.

Françoise Favre

Quand à l’histoire de la famille GRABER de Sigriswil, on peut se reporter au gros classeur – 160 pages magnifiquement calligraphiées ! – déposé aux Archives de l’Etat de Neuchâtel.