Bulletin 58 / Août 2018

D'Orges (Champagne) en pays neuchâtelois,
avec des habitants faisant profession de la religion prétendue réformée

par Marie-Claude Pinguet

Orges !

Pas celui du canton de Vaud à quelques kilomètres d’Yverdon. Un autre en France, quelques lieues à l’ouest de Chaumont en Bassigny, dans la Champagne du XVIIe siècle et la Haute-Marne de maintenant.

Plusieurs familles de la religion prétendue réformée vivent là. Comme d’autres catholiques locaux, ils s’appellent BABOUOT, BOUCOT, CHEVIOT, FÈVRE, MOLLION, REMY. Aucun de ces patronymes n’a été cité parmi les tués ou les blessés lors du massacre de 1562 à Wassy. A Orges, pas plus qu’à Chaumont, il n’y a de temple, ni de pasteur. C’est donc à Landreville [1] près de Bar-sur-Seine (Aube) que les familles se transportent pour assister au culte, pour faire baptiser les enfants, pour célébrer des mariages et pour déclarer des inhumations jusqu’à la destruction du temple le départ du dernier pasteur en 1679. Les mêmes familles orgeoises rejoignent alors celles de Wassy, à 60 km au nord ainsi que l’atteste le pasteur JAQUELOT : « Les habitans du Village d’Orge faisant profession de la R.p.R [religion prétendue réformée] qui sont joints avec ceux de Vassy pour l’exercice de ladite Religion audit Lieu de Vassy… » Au fil des actes, ces Orgeois nous apprennent leurs liens familiaux avec des habitants de Wassy, de Villers-le-Sec, de Vallerest et même de Granchamp proche de Langres. Ce qui explique que certaines familles sont allées jusqu’à Is-sur-Tille (Côte d’Or), au sud de Langres, pour faire baptiser leurs enfants en 1685.

On est cordonnier, bourrelier, cribleur, fourbisseur [2], drapier, laboureur et vigneron.

Arrive le 18 octobre 1685 : édit de Fontainebleau ou révocation de l’Edit de Nantes ! Plus de religion autorisée en France en dehors de la religion catholique ! A Wassy, le passé est porteur d’enseignement.

Des convertis ...

Que reste-t-il à faire pour ceux qui sont conscients de devenir tôt ou tard des victimes ? S’adapter en se convertissant ou rejoindre des lieux respectant leurs convictions.

Dès le 1er janvier 1686, le curé d’Orges déclare avoir reçu 27 hommes, femmes et enfants qui ont abjuré collectivement sans impulsion ni contrainte, promettant de renoncer aux dogmes pernicieux de Luther et de Calvin et à toute autre secte ou religion. Et il cite ces personnes : 

  • Jean REMY, sa femme Judith MUNIER et leurs 4 enfants, Jeanne, Jacques, Jean, Pierre âgés de 17 à 7 ans.
  • Jean MOLLION, sa femme Jeanne CHEVIOT et leurs 4 enfants.
  • Nicolas BOUCOT et quatre de ses enfants. La femme de Nicolas, Elisabeth CHEVIOT « a fait sa déclaration en sa maison n’ayant pu venir à cause d’incommodités ».
  • Nathanaël MUNIER, sa femme Susanne CHEVIOT et leurs trois enfants.
  • Jeanne FEBVRE veuve, ses deux enfants et sa nièce.

Jeanne et Elisabeth CHEVIOT sont sœurs et Nathanaël et Judith MUNIER frère et sœur.

Il est avéré que Nicolas BOUCOT, Jean MOLLION, leurs épouses et leurs enfants ont poursuivi leur vie à Orges. Pour les autres, c’est l’inconnu. Aucune famille BABOUOT ne figurant dans cette liste, cela nous emmène vers ceux qui sont partis.

... aux fugitifs

Les départs clandestins sont connus par les biens que les fugitifs ont dû laisser sur place.

Jacques BABOUOT et sa femme Suzanne BABOUOT délaissent à Orges maison, terres, prés, vignes et obligations. Mention de biens saisis et délaissés aussi pour Pierre FÈVRE et Judith BABOUOT et pour Pierre BABOUOT et sa femme Jeanne FÈVRE, laquelle ne peut être la veuve ayant abjuré. Relier tous les BABOUOT et tous les FÈVRE est tâche impossible en raison de leur multitude et des lacunes dans les registres.

Quelques traces laissées par ces Orgeois ayant quitté le pays, figurent dans des listes du refuge huguenot [3]. Malgré les patronymes plus ou moins déformés, tous sont originaires d’Orges dépendant de l’église de Vassy ou proche de Chaumont en Bassigni. On remarque Jacques et Paul BABONOT/BABOJOT/ BABOIJE / BABOJIOT…, laboureurs, ayant reçu assistance à La Neuveville le 25 février 1686 puis le 1er mars suivant à Neuchâtel. On les retrouve à Francfort-sur-le-Main le 26 mars 1686. Leur nièce Marie DIDIER  les accompagne. Leur itinéraire indiqué est Brienne [4], Neuchâtel, Heidelberg et leur destination : Brandebourg et Hesse. Un certain Pierre BABOUOT reçoit assistance à Schaffhouse le 1er mars 1690. Est-il pour autant le même que celui qui figurait sous le nom de BABOUET et accompagné de sa femme et ses 3 enfants à Neuchâtel le 19 janvier précédent ?

Pour Pierre FEBVRE, Judith BABOUAT et leurs deux enfants, l’itinéraire pour une même destination est Neuchâtel, Berne. Ils reçoivent assistance à Neuchâtel le 21 décembre 1685 et à Francfort-sur-le-Main le 26 mars 1686. Un autre couple n’est pas inconnu d’Orge  : Jean BAUCAUD, sa femme et leurs deux enfants. Le dénommé BOUCOT resté à Orges qui a abjuré, avait un frère prénommé Jean dont l’épouse se nommait Marie BABOUOT.

Les REMY

Cette différence dans le choix de destinée des BOUCOT se retrouve chez les REMY, dont quelques uns de Wassy se rattachent à ceux d’Orges. Pierre REMY laboureur à Orges, veuf de Marie FÈVRE dès avant 1676, est le frère de Jacques REMY, notaire royal, demeurant à Wassy. Ce notaire et son épouse n’ont pas eu à choisir leur destinée car tous deux sont décédés avant 1685. Leur fils, Jacques le jeune, abjure et reste à Wassy.

Les enfants de Pierre REMY sont Abraham, marié à Françoise LAMONTRE, Jean et Marie.

Le 12 juin 1682, Pierre REMY est mis en terre au cimetière d’Orges. Mais le 14 juin à Wassy, tristement, c’est le mariage de sa fille Marie REMY avec Jean BABOUOT vigneron âgé de 39 ans. Témoignent pour Marie, Jacques REMY son oncle et Jean REMY, colleron (bourrelier) son frère. La jeune mariée de juin devient veuve dès la fin de l’année et c’est à un fils posthume, prénommé Jean comme son défunt père, qu’elle donne naissance en avril 1683. Comme son frère Abraham, sa belle-sœur Françoise LAMONTRE, elle délaisse aussi à Orges maison, terres prés et vignes.

Malgré une erreur dans l’origine donnée (Vassy et non pas Orges), Abraham REMY et son épouse figurent dans les registres d’assistance de Genève le 16 avril 1686.

Mais leur frère, Jean REMY ?

Après que Jean REMY ait abjuré avec son épouse et ses enfants, Orges ne mentionne plus leur présence. Ce ne peut être que lui qui a épousé Judith MUNIER, même si les lacunes empêchent de dater leur union ! Ces signatures particulières nous le prouvent.

Filiation reprise dans la liste de naturalisation des Réfugiés français à Neuchâtel [5] et attestée par la fiche détenue aux Archives de l’Etat (M N 1900 fo 250):
« Jean Remy, natif d’Orges en Champagne, fils de Pierre Remy et de Marie Febvre; s’était réfugié dans l’état de Neuchâtel. Ayant obtenu la naturalisation, il prêta serment de fidélité à S. M. le roi de Prusse, le 17 mars 1710.»

Le 6 novembre 1715, on le retrouve un jour de foire à Neuchâtel, témoin pour l’emprunt d’une somme d’argent dans la boutique d’un apothicaire chez  qui le notaire Samuel Dupasquier est convié. Toujours dit réfugié, il est négociant en ce pays demeurant à Yverdon.

Mystère au sujet de son épouse Judith MUNIER et de Jacques son fils. N’oublions pas toutes les années qui séparent l’abjuration des preuves de présence à Neuchâtel. Les autres enfants apparaissent dans les archives neuchâteloises. Pierre, devenu orfèvre, épouse le 1er août 1709 à Neuchâtel Marie Marguerite BOREL qui va lui donner six enfants. L’une de leurs filles se marie, elle aussi, à Neuchâtel en 1736. Même lieu pour les décès de Pierre REMY en 1757, et de son épouse en 1749.

Jean REMY, autre fils de Jean, est compagnon orfèvre ayant travaillé en 1709 pour Jacob BREGUET. Il figure sur un registre de la confrérie des Favres-Maçons-Chapuis (F-M-C) de Neuchâtel [6], c’est-à-dire des forgerons, maçons et charpentiers. Les membres de cette corporation devaient apporter un gobelet en argent ou en platine qui leur servait lors des repas de la corporation. On peut donc comprendre que Jean REMY, compagnon orfèvre, a travaillé pour Jacob BREGUET, membre de la confrérie, soit pour lui faire un gobelet soit pour tout autre travail pour lequel il avait besoin d’un orfèvre. Souvenons-nous aussi de Jeanne REMY, la fille aînée ayant abjuré avec ses parents. Elle épouse Jehan FEVRE à Corcelles le 26 juin 1695. Ce qui permet de dater la présence familiale et de supposer que ce dénommé FÈVRE appartient lui aussi à la communauté venue d’Orges. Ceux-ci ont deux enfants : Jean-Pierre et Jeanne, qu’ils laissent orphelins en bas-âge, comme on peut le lire dans la liste de naturalisation : « Jean-Pierre et Jeanne Febvre,  habitant l’état de Neuchâtel en Suisse, enfants de feu Jean Febvre et de Jeanne Remy, du lieu d’Orges, près de Chaumont en Champagne, étant encore en bas âge, le sr Simon Couty, d’Yverdun, se présenta pour eux et, en leur nom, prêta serment de fidélité à S. M. le roi de Prusse, le 31 mars 1710.» On disait alors que Jeanne demeurait à Yverdon.

Cet itinéraire choisi par les Orgeois se rapproche de celui des réfugiés venus du Dauphiné et des Cévennes. Pour autant, plusieurs familles de Wassy l’ont emprunté, recevant assistance à Neuchâtel et à La Neuveville, et cela dès les premiers jours de 1686. Même  avant peut-être, si l’on se réfère à la naturalisation de Jérémie PIERROT, « armurier, natif de Langres, établi depuis 10 ans à Neuchâtel …naturalisé le 28 juin 1693 [7] ».

Tout cela donne l’idée d’une famille REMY bien installée et intégrée en pays neuchâtelois dont on va en trouver des descendants de nos jours. Et bien non ! Pas de REMY dans les familles neuchâteloises ! Ils n’ont pas fait souche dans le canton !

Bien plus tard, on trouve Jean François REMY fils de Pierre Barthélémy, bourgeois de Berlin, marié à La Chaux-de-Fonds le 2 janvier 1799 avec Hyacinthe TISSOT-DAGUETTE, communière du Locle et de La Chaux-de-Fonds et aussi Jeanne REMY fille de Philippe Joseph mariée en l’église réformée de Sedan le 16 mars 1817 avec François-Louis ELZINGER fils de Jean Henri.

Mais rien ne permet de faire le lien entre les descendants de Pierre REMY et Marie FÈVRE arrivés à Neuchâtel entre 1685 et 1695 et ces REMY arrivant de Berlin 100 ans plus tard…

D’autant plus que nos REMY ne sont pas la seule famille réfugiée portant ce patronyme ayant quitté la Champagne. Plusieurs REMY champenois figurant dans les listes du refuge huguenot ne sont pas originaires d’Orges.

Et les COUTY ?

A Orges en Champagne, des COUTY n’étaient pas inconnus. Un Samuel COUTY, vite décédé, demeurant à Grandchamp proche de Langres avait épousé une Orgeoise dès 1670.

Présomption

Qui peut être le sieur Simon COUTI ayant répondu pour les enfants de feue Jeanne REMY, naturalisé lui-même le 31 mars 1710? Réfugié français, négociant demeurant à Yverdon, il est natif de Pressigny, localité au sud-est de Langres comme celle proche de  Grandchamp. Il est le fils d’Anthoine COUTI et Madeleine VEILLOT selon les sources neuchâteloises.

C’est de l’église réformée d’Is-sur-Tille (Côte d’Or) que dépendaient les Protestants de Grandchamp et Pressigny. C’est là qu’en 1663 s’est marié un couple presqu’homonyme : Abraham COUTY et Madeleine VELUOT. Couple qui a demeuré à Grandchamp puis à Pressigny. Le 1er novembre 1672 est baptisé l’un de leurs enfants : Simon COTI. Lorsqu’on lit que le parrain de l’enfant se nomme Simon VILUOT, on ne peut s’empêcher de rapprocher ces éléments d’un autre nom figurant dans la liste de naturalisation à Neuchâtel : Daniel VELLUOT, faiseur de cribles, habitant au Locle, fils de Simon VELLUOT, laboureur, de Pressigni en Champagne élection de Langres et de feue  Claudine BOULANGER de Pressigny près de Grandchamp. D’autant plus qu’un certain Daniel VELLUOT fils de mêmes parents est né à Pressigny le 17 septembre 1683 et que son parrain se nommait Daniel COUTY criblier à Grandchamp. Peut-on en conclure qu’Anthoine et Abraham COUTY sont une seule et même personne ? A cette présomption on ne peut opposer qu’une certitude : les couples de parents COTY/VULUOT et VULUOT/BOULANGER ont abjuré conjointement à Pressigny le 25 novembre 1685.

Autre COUTY, autre interrogation, mais un réfugié reconnaissant

En 1724, un certain David COUTY fils de feu Daniel de Vassy en Champagne, habitant Le Locle, obtient gratuitement sa naturalisation comme sujet de l’état en raison de relations avantageuses. On connaissait aussi des COUTY dans le Wassy protestant au XVIIe
siècle mais aucun baptême à ce nom jusqu’en 1685 !

Transportons-nous au Locle dans les décennies suivantes.
David COUTY est enseveli au Locle le 14 juin 1747.
Le 17 avril 1749, par devant le notaire David SANDOZ, est établi un testament réciproque entre Daniel COUTY fils de feu David et Jeanne BESANÇON-PERRET mariés au Locle le 29 septembre 1731.
« David COUTY fils de feu Daniel » se retrouve inversé dans « Daniel COUTY fils de feu David ».
Qui est Daniel COUTY, français réfugié demeurant aux Combes, enseveli au Locle le 9 août 1780 ? Probablement l’époux de Jeanne BESANÇON-PERRET, elle-même décédée en 1765.
Les liens qui unissent les COUTY de Granchamp au sieur Simon COUTY d’Yverdon, ou aux COUTY du Locle restent difficiles à définir, mais on sent qu’ils existent et que ces gens se connaissent.
La preuve en est apportée par le testament réciproque entre Daniel COUTY fils de feu David et Jeanne BESANÇON-PERRET. Document très révélateur des liens familiaux.

Légataires de Daniel COUTY,
Fils feu David, naturalisé, demeurant rière [8] la mairie du Locle
  1. La louable chambre de Charité du Locle
  2. Jean Abram et Sara GAUTIER (épouse de Jean Daniel EMONET) : ses cousins germains du côté maternel
  3. Jaques, Madelaine (épouse Justicier David COURVOISIER), et Judith (épouse Jean François BOYER) = enfants de feu Jaques PÉTHIEU : ses rière cousins
  4. Jean-Pierre et Jeanne (veuve de Pierre de VELIN) FAIVRE = enfants de feu Jean FAIVRE : ses rières cousin et cousine du côté paternel
Légataires de Jeanne BESANÇON-PERRET,
Fille feu Guillaume
  1. La louable chambre de Charité du Locle
  2. Les frères Jean Jaques et Moÿse DUCOMUN : ses oncles
  3. David BESANÇON-PERRET fils de feu Daniel : cousin germain du côté paternel
  4. Jeanne Marie (épouse Pierre Du COMMUN dit BOUDRY), et Ester (veuve Pierre DROZ) Du COMMUN : sœur et fille de Jean Jaques Du COMMUN : ses cousines
  5. Jean Jaques, Juditte-Marie et Susanne Marie DUCOMMUN, enfants de Moyse : ses cousin et cousines
  6. David, Abram, Marie, Madelaine, Jeanne Marie, Madelaine, Marguerite BESANÇON-PERRET enfants de David
  7. Daniel et David ROBERT; fils de Daniel : ses rières cousins

Visiblement, Daniel COUTY et sa femme n’avaient ni enfants, ni neveux. De ce fait, ils lèguent leurs biens à des cousins. Maintenant que lui et son épouse ont quelques biens, ils en lèguent une partie en priorité à la louable chambre de charité du Locle. C’est un réfugié reconnaissant. 
Du côté COUTY, le très fréquent patronyme GAUTIER nous rappelle le dernier ministre d’Is-sur-Tille : Prudent GAUTHIER.
Ce sont surtout les derniers légataires qui attirent notre attention : Jean-Pierre et Jeanne FAIVRE. Souvenons-nous des deux enfants en bas âge de défunte Jeanne REMY représentés par le sieur COUTI d’Yverdon en 1710… Ils sont toujours présents en 1749 attestant du cousinage entre ces familles COUTY, REMY, FEVRE.

En l’absence d’autobiographie familiale, suivre les pas des familles réfugiées est un parcours semé d’embûches comme leurs propres vies. On peut juste espérer que là où ils ont trouvé refuge, cela fut aussi pour eux bonne paix et tranquille repos selon les propres mots du roi Henri IV en 1598.

Marie-Claude Pinguet

Avec la collaboration de Françoise et Paul Favre, précieux relais neuchâtelois dans l’élaboration de cette histoire.

Notes

  1. Contribution à l’histoire du protestantisme – Le temple protestant de Landreville – Abbé Auguste PÉTEL – 1907 : en ligne sur gallica.bnf.fr
  2. Le crible est un instrument percé de nombreux trous servant à séparer ce qui est plus fin de ce qui est plus gros. Le fourbisseur fabrique, aiguise, vend des armes blanches.
  3. http://www.refuge-huguenot.fr/
  4. Si des localités portent ce nom en Champagne et dans la Bresse, il semble peu probable que les réfugiés y aient manifesté leur présence. Une erreur s’est sans doute glissée dans l’écriture de ce mot. Dans son article « Sur les traces de réfugiés huguenots à Neuchâtel » – bulletin SNG décembre 2017 , Marc Bridel mentionne Bienne.
  5. Naturalisation des Réfugiés français à Neuchâtel, de la Révocation de l’Edit de Nantes à la Révolution française, 1685-1794, par Madame Alexandre de Chambrier – (Extrait du Musée neuchâtelois 1900 ) AEN
  6. Neuchâtel et ses anciennes corporations – Olivier Girardbille Patrice Allanfranchini – Editions G d’Encre.
  7. Jérémie PIERROT « obtient permission de prendre droit de bourgeoisie à Neuchâtel. Il possédait deux maisons à Auvernier, il demande le 23 novembre 1708 un délai de 3 ans pour les vendre et en acheter une à Neuchâtel. Il acquit en ville la maison de la monnaie » Liste Musée Neuchâtelois.
  8. Rière cousin signifie arrière cousin, ce qui équivaut à petit-cousin.
    Rière la mairie du Locle = près de