Bulletin 6-7 / Avril 1997

Procès-verbal de l'Assemblée générale du 17 décembre 1996

par Germain Hausmann

Sont présents : 20 personnes.
Se sont excusés : 2 personnes.

L’assemblée générale commence par un exposé de M. Pierre-Arnold Borel qui nous parle ce soir de Fritz Edouard Huguenin-Virchaux, dit Huguenin-Lassauguette (1842-1926). Ce peintre fera sans doute l’objet d’une biographie par M. Klauser. Quant à notre président, il s’est consacré à sa généalogie et découvre que la ferme ancestrale est située à La Chaux-du-Milieu, au lieu-dit à la Chaux de Chevallée, près de la frontière, alors française, du Cerneux-Péquignot, sur la seigneurie de Travers. Un rapport, mis en annexe, permettra à toute personne intéressée d’en savoir plus à ce sujet.

Monsieur Pierre-Arnold Borel nous signale qu’il reçoit en tant que président de nombreuses lettres, plus ou moins idiotes, plus ou moins sérieuses. Certaines sont très intéressantes, surtout celles qui nous décrivent des branches parties à l’étranger. Il nous en cite deux exemples : un certain Perret lui a écrit des États-Unis. Son trisaïeul est parti de La Sagne et s’est établi comme horloger à New York. Dans sa lettre, il décrit toute la descendance américaine de cet ancêtre. La visite de son descendant dans la vallée des Ponts et en Suisse restera dans toutes les mémoires.

Un curé du Canada, Henri Desaules, a écrit à M. Borel pour connaître ses ancêtres. Notre généalogiste, ainsi mandaté, remonte à un certain Jeanninet, qui vivait à Saules le 23 décembre 1362, sa femme s’appelait Marion DeSaules. Il s’agit de l’enfant naturel d’un curé de Saint-Martin au Val-de-Ruz. Cette origine bâtarde et « ecclésiale » n’a pas offusqué le prêtre québécois, qui s’en est même amusé. En remerciement, il a envoyé un dossier très complet sur sa famille canadienne. Signalons que d’autres branches Desaules sont fixées en France et en Angleterre.

Partie administrative

Nous passons ensuite à la partie administrative de notre réunion . à l’occasion de la lecture de son dernier rapport, notre président évoque en quelques mots ses quarante ans au service de notre société (voir un résumé en annexe). Il rappelle que l’année 1996 a été marquée par sept conférences tenues au Collège latin ou dans d’autres lieux idoines, ainsi que par la visite de nos amis provenant soit du côté français, soit du côté suisse de la chaîne jurassienne. Il a participé à deux séances de la SSEG, deux réunions houleuses où le ton manquait de courtoisie. Le courrier est toujours abondant. Les demandes d’aide affluent d’Australie, d’Amérique, comme d’Europe. Comptant beaucoup de chercheurs, notre cercle est maintenant une bonne agence de renseignements. Ces contacts avec l’étranger sont d’ailleurs enrichissants pour les deux parties. Nous leur faisons connaître leurs ancêtres, ils nous renseignent sur l’histoire de leurs grands-parents pionniers. Il faut encore souligner que plusieurs de nos membres se sont rendus extrêmement coopératifs, en acceptant d’utiliser une partie de leur temps libre pour inventorier les tableaux généalogiques qui reposent aux Archives de l’État.

Le caissier a maintenant la parole. Les recettes de notre section ascendent à 3041 francs 20 et nos dépenses à 2405 francs. Nous avons donc fait un bénéfice de 636 francs 20. Notre fortune s’en trouve ainsi augmentée et se situe actuellement à 5183 francs 98. Rappelons qu’il s’agit d’un état intermédiaire. Y manquent les intérêts bancaires annuels, ainsi que l’impôt anticipé. Nous aurons une meilleure vision de notre état financier, au demeurant fort réjouissant, qu’au premier janvier de l’année prochaine. Le vérificateur nous dit tout le plaisir qu’il a à compulser ces comptes parfaitement tenus. Il nous propose d’en donner décharge au comité, ce que fait l’assemblée par acclamations.

Ce bon résultat est en partie dû à l’augmentation de notre cotisation que nous avons décidée l’an passé. Elle n’a pas fait chuter le nombre de nos membres. Elle reste donc fixée à la somme de 30 francs et de 35 francs pour ceux qui habitent à l’étranger.

Notre président a pris la résolution de se démettre à la fin de cette année. Un seul candidat se présente, M. Nicolas Junod, notre vice-président. Il est élu à l’unanimité des membres présents. La vice-présidence, ainsi vacante, change elle aussi de titulaire. Il s’agit de M. Jacques Portmann, élu à une aussi large majorité. Les autres membres du comité se représentent. Ainsi sont nommés par acclamations :

Nicolas Junod – Président
Jacques Portmann – Vice-président
Germain Hausmann – Secrétaire
Paul Fallet – Caissier
Georges Fallet – Vérificateur des comptes
Pierre André Clerc – Préposé aux convocations
Monique Béguin – Bibliothécaire
Eric Nusslé – Rédacteur du bulletin

Monsieur Pierre-André Clerc prend la parole. Il fait l’éloge de celui qui préside encore pour quelques jours notre société. Il le remercie pour son allant et ses grandes qualités d’animateur. Le texte de cet éloge suit ce procès-verbal, aussi nous nous arrêterons là. Cependant, nous ne pouvons passer sous silence le fait que l’Assemblée, sur proposition de notre préposé aux convocations, l’a nommé président d’honneur de notre section, à titre viager. En outre, un petit cadeau, un plat armorié, lui est offert au nom de tous les membres de la société. M. Borel remercie chacun pour son soutien au cours de son mandat et se déclare fort ému et fort honoré de recevoir cette nouvelle charge présidentielle, autant qu’honorifique.

Monsieur Denis Borel nous rappelle qu’il faudrait peut-être faire un nouveau tirage de sa brochure, car il n’en existe plus aucun exemplaire. D’autres interventions ont lieu. Nous y reviendrons peut-être dans d’autres procès-verbaux lorsque ces affaires auront mûri. Il s’agit de la création d’un salon de généalogie (notre président décrit celui qu’il a visité à Vichy); une généalogie plus complète concernant les von Guinanth ou un certain Amez-Droz, géographe du prince de Galles vers 1760.

La séance est levée à 21 heures 30.