Bulletin 8-9 / Août 1997

Procès-verbal du 18 février 1997

Procès-verbal de la rencontre du 18 février 1997

par Germain Hausmann

Sont présents : 12 personnes.
Se sont excusés : 3 personnes.

Notre nouveau président, M. Nicolas Junod, commence son mandat par une nouveauté. Nous ne réunissons pas aujourd’hui au Collège latin, comme d’habitude, mais aux Centre P⋅O⋅I⋅N⋅T, à l’avenue de la Gare, centre de consultation de l’emploi préparant à la réinsertion professionnelle, où l’un de nos membres, M. Eric Nusslé, nous a invités ce soir.

En ce début de réunion, notre comité nous présente quelques nouveautés qu’il se propose d’introduire. En premier lieu, nous n’enverrons plus de convocations pour chaque séance. Un agenda, préparé par le comité, donnera la liste des manifestations pour l’année entière, à charge de nos membres de noter sur leur agenda la date des activités qui les intéressent. Ce programme nous semble assez bien équilibré, puisqu’il allie des conférences traditionnelles à des visites auprès des sections sœurs ou, comme ce soir, à des réunions consacrées à des démonstrations.

En deuxième lieu, nous avons édité un petit dépliant dans lequel sont présentés l’histoire de notre société, ses buts, son insertion sur Internet, son bulletin et sa bibliothèque. Tout amateur de généalogie peut en devenir membre en écrivant ses coordonnées sur un coupon à détacher. Ce dépliant sera déposé sur un présentoir aux Archives de l’État. Nous espérons que, par cet intermédiaire, nous ferons connaître notre existence à des chercheurs isolés et que nous les attirerons ainsi dans nos rangs.

M. Nusslé nous donne quelques précisions sur le prochain congrès de Bourges. Lui-même s’y rendra et ceux qui voudraient l’y accompagner peuvent prendre contact avec lui. A ce propos, M. P.-A. Borel a été invité à cette réunion et s’y rendra par ses propres moyens.

Notre bibliothèque

Passons maintenant à notre bibliothèque : M. Borel, notre ancien président, recevait de façon très régulière des revues généalogiques, achetait des ouvrages pour notre bibliothèque. Cherchant des endroits pour déposer cette documentation souvent intéressante, il s’adressa d’abord à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, qui ne peut nous donner une réponse favorable, car elle manque déjà de locaux pour ses propres fonds. La Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, contactée en deuxième lieu, accepte dans un premier élan, puis, à la réflexion, se montre beaucoup plus réticente, car elle est aussi à l’étroit.

Nous nous sommes donc tournés vers la Bibliothèque de la Ville du Locle. Son directeur, M. Tissot-Daguette, nous a reçu avec enthousiasme. En effet, il lui paraît que son institution est souvent oubliée à côté des deux grandes sœurs neuchâteloise et chaux-de-fonnière. Avec la voiture ou avec le train, on peut facilement s’y rendre et la création du fonds consacré à la généalogie ne peut qu’améliorer son attrait.

Il convient maintenant de discuter des clauses de la convention que nous allons passer avec cette institution. Il faut déterminer les conditions d’accès aux livres (pas d’accès direct), d’emprunts (consultation sur place, pas d’emprunt), d’inventaire (les livres seront inventoriés sur le Réseau romand, si possible). Afin que tout soit regroupé en un même endroit, nous retirerons notre fonds conservé aux Archives de l’Etat (en fait nos procès-verbaux) pour le monter au Locle. Nous espérons que certains d’entre nous y déposeront leurs généalogies familiales. Cependant, nous devons mettre quelques limites à ces dépôts, afin que des notes informes ou des brouillons infâmes n’en fassent pas partie ; nous voulons au contraire que seules, des généalogies formées, si possible avec index, y soient conservées.

Inventaires des généalogies aux AEN

L’année dernière, nous avons commencé l’inventaire des généalogies déposées aux Archives de l’Etat. Dans un premier temps, nous avons traité des arbres généalogiques dessinés sur des grandes feuilles de papier roulées. Il s’agit maintenant de poursuivre en faisant la collation des travaux se présentant sur feuilles de format A4. Ceux-ci se trouvent le plus souvent dans des fonds privés provenant par exemple de généalogistes : Pettavel, Aubert, le docteur Clottu, Pierre-Arnold Borel, etc. On peut aussi les découvrir dans les dossiers de familles constitués par les Archives. M. Hausmann demande à toutes les personnes voulant poursuivre cette tâche de l’aider et de prendre contact avec lui pour organiser le travail en commun.

M. Pierre-Arnold Borel, qui est présent, prend à ce sujet la parole. Le fonds qu’il a déposé aux Archives ne peut être consulté, car il contient des documents personnels qu’il ne veut pas donner en pâture à des lecteurs indiscrets. D’autre part, beaucoup de ses recherches seraient tout à fait consultables. Il propose donc de faire le tri dans son fonds entre ces deux sortes de pièces. Après indexation, une partie de son fonds sera donc facilement accessible au public. Quant à sa bibliothèque généalogique personnelle, il prend toutes les dispositions pour qu’elle soit déposée à la Bibliothèque du Locle lorsqu’il voudra s’en défaire.

SSEG

M. Borel continue en nous rapportant les décisions prises à l’Assemblée de la SSEG-Suisse à Olten, le 7 février dernier. La rencontre a été amicale, car les éléments perturbateurs ont démissionné. La société renonce à se dissoudre. On crée un comité de trois personnes sous la responsabilité de P.-Y. Favez. Il s’agit maintenant de réorganiser cette société faîtière. Pour ce faire, un questionnaire sera envoyé aux sections. Celles-ci pourront y décrire quel rôle elles entendent faire jouer à la SSEG centrale. En tous cas, l’Annuaire paraîtra en 1998.

Informatique et généalogie

Après cette partie administrative, M. Junod nous montre les avantages et désavantages de divers programmes informatiques de généalogie, Réunion (en anglais), Généatique et Heredis (en français). Nous n’entrerons pas dans les détails de ces démonstrations, car ces explications techniques ne peuvent se faire que devant un écran d’ordinateur.

La séance est levée à 21 heures 45.